samedi 19 juillet 2014

Argenteuil et sa région : rythmes scolaires, grève à FlexCité


 

Rythmes scolaires. Faisons-nous entendre !

Après la commission paritaire des Territoriaux d’Argenteuil de jeudi, la direction générale de la Ville a remis aux organisations syndicales de la Ville ce qu’elle a concocté pour chaque catégorie d’agents concernés par les nouveaux horaires de rentrée.

         La bonne méthode :

         1.Prendre langue auprès d’elles.

         2.Centraliser tous les avis.

         3.Savoir que c’est la direction qui nous met dans ce mauvais pas, mais que nous n’avons aucune raison d’en faire les frais et que c’est notre avis qui doit l’emporter.

         4.Aussitôt que l’on a pour soi l’information, la faire suivre pour les copains.

 
Conseil municipal d’hier

Compte-rendu à venir

 

Grève de FlexCité : un accord de fin de grève

 
Du Parisien-95 de ce matin :

« Après 21 jours de grève, les salariés de FlexCité (PAM et Accès 95) ont été entendus. Jeudi soir, un accord a été signé entre la direction de cette société, spécialisée dans le transport des personnes handicapées, et les conducteurs. »

         A suivre.

         Si la victoire des salariés se confirme, une bonne leçon pour tous, en particulier pour les conseillers généraux, ceux d’Argenteuil en particulier.

Informatique : "nouvelle économie", vieilles méthodes


« Nouvelle économie », vieilles méthodes

 Après Hewlett-Packard et IBM qui ont déjà engagé la suppression de, respectivement, 50 000 et 13 000 emplois, c’est au tour du n°1 mondial des logiciels, Microsoft, d’annoncer un plan de 18 000 licenciements. Sa filiale Nokia sera amputée de la moitié de ses effectifs.

Le trust de l’informatique, qui a fait de son créateur Bill Gates l’un des hommes les plus riches de la planète, a pourtant fait des bénéfices records de 21,8 milliards de dollars en 2013 et déjà de 5,6 milliards pour le seul premier trimestre 2014.

La « révolution informatique » n’a pas changé la rapacité des maîtres de l’économie. Pour cela, il faudra une révolution, mais sociale celle-là.

vendredi 18 juillet 2014

Argenteuil - conseil municipal - CAAB : non aux grandes manoeuvres politiciennes


Ils vont finir par nous mettre franchement en colère !

 C’est ce soir, en plein été, que doit être discuté lors d’un conseil municipal l’avenir de l’agglomération.

         Cet avenir engage tous les habitants d’Argenteuil et de Bezons. Il engage les salariés de cette collectivité.

         Il engage les locataires d’AB-Habitat.

         Il engage les finances de la Ville, donc les dépenses de chacun.

         Mais pourquoi tant de précipitation, même si la dissolution de la CAAB n’est pas pour aujourd’hui comme l’a affirmé pendant des semaines des édiles aux abois. Elle prendra des années, si elle se fait.

         Aux abois, car la seule raison de cette volonté de dissolution est la découverte aux lendemains du second tour des municipales par le maire actuel qu’il ne l’avait pas emporté pour autant pour la direction de cette Agglo.

         Bref, pour un calcul politicien.

         Le maire de Bezons que l’on n’a absolument pas consulté dans cette affaire évoque un combat « juridique et politique » dans les temps qui viennent.

         Certes, tout cela ne doit pas se faire avec l’accord des populations. Tout cela vient s’ajouter aux combats nécessaires pour les temps qui viennent : pour l’emploi et les salaires !

Argenteuil : les salairés ne sont pas des dindons corvéables à merci


Rien de nouveau au détriment de notre vie. Faisons-la entendre !

A l’issue de la commission paritaire des Territoriaux d’Argenteuil, la direction générale de la Ville a publié l’information à tous suivante dont nous extrayons l’extrait suivant à propos de cette « réforme qui s’impose à nous. »  

… « Une présentation détaillée a notamment été faite par les Services, retraçant les conséquences pour chaque métier en terme d’horaire et d’affectation.   Comme je m’y étais engagé, un courrier sera donc adressé dans les tout prochains jours aux agents concernés, afin de les informer de leur affectation précise et surtout de leur nouveau cadre horaire en vue de la rentrée scolaire prochaine.   Si des interrogations subsistent, je vous invite à vous rapprocher sans délai de votre Direction ou la Direction des Ressources Humaine… »

1.GM a-t-il relu cette note : son DG lui fait tout de même un peu la morale à propos de cette « réforme qui s’impose à tous » !

2.Quant au courrier aux agents concernés, afin de les informer de leur affectation précise et de leur nouveau cadre horaire, ils ont tout de même leur mot à dire à propos d’éléments qui concernent leur vie, car ils en ont une !

3.Quant aux interrogations, mieux vaut toujours le faire collectivement, par l’intermédiaire de l’organisation syndicale en particulier. Des interrogations qui valent réponses positives.

         Cela est vrai à Argenteuil comme à Boulogne-Billancourt.


 

Lear : Argentine : solidarité avec les licenciés de Lear !


La multinationale de l’équipement automobile Lear a une unité de production dans le Val d’Oise, à Saint-Ouen l’aumône. Ces dernières années, les travailleurs de ce site ont eu à de nombreuses reprises maille à partir avec les actionnaires. Voilà ci-dessous la situation de leurs camarades de la banlieue de Buenos-Aires, à partir d’un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.

 Argentine : solidarité avec les licenciés de Lear !

      À la fin mai, le groupe capitaliste américain Lear a mis à pied 330 travailleurs de son site de la banlieue de Buenos Aires, pour une durée indéterminée, sans respecter les procédures légales. Les travailleurs ont protesté notamment par des blocages routiers. Le ministre du Travail a même émis un décret reconnaissant l'illégalité de ces mises à pied. Mais Lear n'en a tenu aucun compte !

     Lear est un équipementier automobile qui emploie 122 000 salariés dans 36 pays, dont la France, sur 226 sites. Lear a poursuivi ses attaques contre les travailleurs argentins en mettant en chômage technique, sans salaire, 200 travailleurs pendant 30 jours. Une centaine ont été licenciés sans indemnités, ce qui les a mis d'emblée dans une situation dramatique. Enfin, Lear interdit l'accès de ce site aux représentants syndicaux.

     Jusqu'à présent, Lear produisait des câbles électriques destinés à Ford Argentina. Mais cette dernière a décidé d'importer désormais d'Amérique centrale et d'Europe une partie des câbles fournis auparavant par Lear et celle-ci veut faire payer cette situation à ses travailleurs.

     C'est d'autant plus choquant que le gouvernement de Cristina Kirchner a accordé des subventions à l'industrie automobile dans le cadre d'un plan de relance destiné à stimuler les ventes, plan qui a favorisé Ford comme Lear.

     Les difficultés financières que met en avant Lear pour ne plus verser les salaires de 200 travailleurs ne sont qu'un prétexte : en 2013, le groupe affichait un bénéfice d'un milliard de dollars.

     Les travailleurs de Lear appellent à la solidarité internationale, notamment des travailleurs et syndicalistes de l'automobile, et font circuler une pétition. Lutte Ouvrière soutient leur appel. Les signatures peuvent être envoyées à : no.to.lear.arg@gmail.com

                                                           Jacques FONTENOY