jeudi 17 juillet 2014

Argenteuil Paris Métropole, 1% logement, grève de PSA Aulnay


Argenteuil : cela s’appelle le jusqu’auboutisme imprévoyant

Deux jours avant le conseil municipal d’Argenteuil de demain, le journal Le Monde d’hier titrait : « Le Grand Paris en panne de financement ».

         A la veille d’un conseil qui veut acter l’orientation d’aller vers la dissolution de la CAAB et vers l’affiliation à « Paris métropole » !

         La situation de l’avenir financier de cette structure devrait mettre la puce à l’oreille à nos édiles locaux.

         Faisons le point :

         Les manœuvres de GM pour contourner le résultat des élections des élus communautaires ? Zéro.

         La politique de GM à l’égard de la réforme des rythmes scolaires ? Zéro.

         Alors le Grand Paris ?

         Une voie dont les habitants devront aussi payer les frais à l’avenir ?

 

 

« 1 % logement » : détournement de fonds

Pour financer le « pacte de responsabilité », le gouvernement s’attaque au logement social. D’ici 2019, plus de 3 milliards d’euros seront prélevés des caisses d’Action Logement (l’ex « 1% logement ») pour alimenter les caisses des patrons. Action Logement finance la construction de logements sociaux via les HLM ou en direct. Des milliers de logements destinés aux travailleurs ne verront donc pas le jour.

Le nombre de personnes mal logées augmente sans cesse. Mais la seule urgence pour le gouvernement, c’est le bien-être du patronat.

Qu’en pense le député Philippe Doucet ?

 

Très bonne lecture d’été : le livre de Ghislaine Tormos, le salaire de la vie, éditions Don Quichotte. Sur la vie d’une ouvrière de l’automobile et la grève des travailleurs de PSA Aulnay de l’an passé. A commander dans toutes les bonnes librairies.

Extrait :

(…) Nous savons à peine ce qu’était un piquet de grève mais nous étions prêt à nous jeter à l’eau Nos camarades de la CGT ont l’expérience de la lutte et nous leur faisons confiance. Tout le monde est d’accord, ce serait le 16 janvier 2013.

Rendez-vous aux tourniquets. Nous n’avons rien à perdre à tenter le coup, au moins nous aurons essayé et nous garderons la tête haute. Cette dignité que personne ne pourra jamais nous contester. (…)

Tunisie : Latécoère doit réintégrer les militantes licenciées

 

Tunisie : Latécoère doit réintégrer les militantes licenciées

A Tunis, cela va faire un mois que deux ouvrières licenciées par l’équipementier français Latécoère sont en grève de la faim pour exiger leur réintégration.

Sonia Jebali et Houda Thalji, déléguées syndicales UGTT (Union Générale des Travailleurs Tunisiens), avaient été mises à la porte en avril 2013, pour avoir animé une longue grève contre le harcèlement sexuel et pour de meilleurs salaires – les femmes dans cette entreprise ne touchant que 120 euros par mois. Elles avaient osé manifester devant l’ambassade de France.

Latécoère doit les réintégrer. Il y a urgence !

mercredi 16 juillet 2014

Paris Métropole, Licenciements, rentrée, en toute proximité, leur dire notre colère


En proximité, leur dire notre colère

 Les organisations syndicales CGT d’AB-Habitat et des Territoriaux d’Argenteuil appellent à manifester ce vendredi soir 18 juillet devant l’hôtel de ville d’Argenteuil, à 18 heures 30, avant le conseil municipal.

Il s’agit de protester contre la volonté de G Mothron de liquider l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons.

Oui, la perspective de l’intégration à la grande Métropole parisienne ne prépare rien de bon.

Oui, le critère de la « proximité » des structures administratives en est effectivement un. Mieux vaut avoir à s’adresser localement à des responsables plutôt qu’à se rendre au diable vauvert.

La proximité cela permet d’aller leur dire à deux doigts des moustaches ce que l’on pense.

Ce genre de rassemblement est donc une bonne habitude à prendre. D’autant qu’il n’y a pas seulement la question du « Grand Paris » à l’ordre du jour de ce conseil, mais les autres questions en suspens, la rentrée qui s’annonce calamiteuse, les licenciements,…

Oui, à deux doigts des moustaches ou des visages glabres.

P comme profits pour le patronat, P comme pénibilité pour les travailleurs


Durs avec le monde du travail, doux avec le patronat

 Un texte  de « l’aile dite gauche des députés PS » a été diffusé il y a quelques jours dénonçant la reculade gouvernementale sur le dossier de la « pénibilité ». On y trouve les grandes découvertes suivantes.
           « Sur ce dossier emblématique et tout au long de nos travaux, nous avons fait un double constat : la volonté commune de toutes les organisations salariales d'aboutir et l'hostilité, perceptible dès la publication du rapport Moreau sur les retraites, des organisations patronales ».

         « Le travail de sape des organisations patronales n'a jamais faibli jusqu'à l'appel adressé au président de la République et au premier ministre dans Le Journal du Dimanche du 28 juin 2014. »

« quatre facteurs de pénibilité seulement seront pris en compte au 1er janvier 2015 - date d'entrée en vigueur de la loi - renvoyant à plus tard notamment les postures pénibles et la manutention lourde ou les risques chimiques »…

Effectivement, effectivement, tout cela à l’image de la politique patronale sans fard du gouvernement.

Parmi les signataires du texte, il y a un dénommé « Doucet ». Que Valls se rassure. Il s’agissait de Sandrine, de la Gironde. Son homonyme d’Argenteuil ne l’a pas trahi.

P comme patronat, P comme PS


Ca vole haut pour les patrons

Sous le prétexte de rembourser la dette, le gouvernement a annoncé la privatisation des aéroports de province. L’aéroport de Toulouse serait le premier de la liste. L’Etat vend les bijoux de famille pour essayer de se renflouer. Mais s’il peut le faire, c’est qu’il y a des acheteurs, les banquiers ou des bétonneurs comme Vinci, qui sont à l’affût pour profiter.

Privatisation ou prise de participation, les actionnaires ont toutes libertés pour faire leur marché.


Hollande n’en perd pas une

Lors de la traditionnelle interview du 14 juillet, Hollande a défendu sa politique et tous les cadeaux faits au grand patronat depuis deux ans. « Pas une minute ne sera perdue » jusqu’à la fin de son mandat pour cette politique. Et de confirmer qu’il entend « assouplir » les seuils sociaux dans les entreprises avant la fin de l’année, seuils qui jusqu’à présents imposaient la mise en place d’un certain nombre d’organismes paritaires.

Pour servir les bourgeois, le PS est au garde-à-vous, jours de fête inclus.