mardi 3 septembre 2013

Amérique latine : exploitations et réaction des opprimés

Brésil : l’argent sale de l’industrie textile

Au Brésil, dans les quelque 10 000 ateliers textiles clandestins de l’État de Sao Paulo, les ouvriers – souvent des immigrés boliviens, sans papiers et payés aux pièces – travaillent entre 12 et 16 heures par jour, 6 jours sur 7, pour environ 300 € par mois… quand ils sont payés. 200 cas d’esclavage ont été relevés par les autorités depuis 2008.
     Comme au Bangladesh, les commanditaires sont les grandes marques occidentales, les Zara, Gap et autres C&A. Le gouvernement brésilien, soi-disant « de gauche », ferme les yeux sur les agissements des multinationales et de leurs sous-traitants.

Colombie : l’Etat mène la guerre aux paysans

De nombreux paysans colombiens ont lancé un mouvement pour réclamer un prix plancher pour leurs productions agricoles, ainsi qu’une baisse des prix des engrais et carburants. Leur mécontentement a gagné les camionneurs avec lesquels ils bloquent des routes. En ville, travailleurs et étudiants manifestent.
     Jeudi dernier, jour de mobilisation, il y avait 72 barrages routiers dans les campagnes et 48 manifestations dans les villes. Dans la capitale Bogota, la répression de la police anti-émeute a fait 2 morts parmi les manifestants.

     Le gouvernement mobilise 50 000 soldats contre ce mouvement pour tenter de le briser... sans y parvenir jusqu’à présent.

Patronat et gouvernement : vraiment tout va très bien

Ministre des patron

Participant à l’université d’été du Medef, Pierre Moscovici, ministre de l’Industrie, s’est fait applaudir par les patrons.
     Il leur a vanté le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, décidé l’an dernier et qui doit faire économiser 20 milliards d’euros au patronat chaque année, en précisant « cette baisse (du coût du travail) se fera sans contre-partie ». Ajoutant même qu’« il suffira de deux lignes à remplir pour en bénéficier ».
      Il leur a notamment promis que la (petite) hausse des cotisations patronales prévue dans la prochaine « réforme » des retraites serait intégralement compensée par la baisse de leurs cotisations familiales.
     Bref, quand Moscovici lance aux patrons : « Je suis heureux d’être ici (...) Je suis le ministre des entreprises », ce ne sont pas des paroles en l’air.

Les patrons à l’Etat : « donne les sous et ferme les yeux

Le « crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » (Cice), ce cadeau de 20 milliards d’euros annuel qu’Hollande a donné au patronat, entre en vigueur dès 2014.
     Contrairement à ce que prétend le gouvernement socialiste, cette mesure ne créera pas d’emplois. Les patrons ne s’engagent à rien et exigent que l’usage de ce crédit ne soit pas soumis au contrôle de l’État. Le ministre de l’Économie a même déclaré : « je m’engage à ce que le Cice soit exclu du champ du contrôle fiscal ». Et si contrôle fiscal il y a, un conseiller gouvernemental a confié au journal Les Échos que « le fisc ne pourra pas se prononcer sur l’usage des sommes provenant du Cice ».

     Ainsi toucher de l’argent « pour l’emploi » d’un côté et en supprimer de l’autre, c’est possible sous la gauche.

lundi 2 septembre 2013

Education : le grand bazar de la question des "rythmes scolaires"

A propos de la "réforme" dite des "rythmes scolaires", le journal Le Parisien résume bien la situation en titrant aujourd'hui : "Le grand bazar".
      Prudemment, la mise en place de ladite réforme a été reportée à Argenteuil à l'année prochaine.
     Mais, au niveau de la commune, les parents demeurent partagés, les enseignants sceptiques. Quant aux autres adultes directement impliqués par les changements envisagés, Atsems, Asels, personnels des "centres de loisirs", il reste à les consultés... ce qui n'a pas été fait depuis un an.
     le grand bazar, et cela risque de durer, alors qu'il y a à l'Education nationale bien d'autres priorités !

Culture : la nécessité nous dicte de nous battre pour elle

La dictée collective organisée par l'association "Force des mixités" a connu un beau succès ce samedi. Elle portait, si nous ne faisons pas erreur, sur un extrait d'un roman d'Alexandre Dumas.
     Des initiatives comme cela, il en faudrait des dizaines sur la commune.
     La culture rapproche et élève les consciences.
     Bravo pour cette initiative.

Culture : que vive la culture. A propos des travaux des vestiges de l'abbaye Notre Dame.(suite)

Avec quelques jours de retard, la droite locale revient sur la petite affaire concernant les travaux du site Notre-Dame.
       Incontestablement ce site en travaux devait etre mieux protégé, et c'est à l'intéret de notre camarade qui passait par là que nous devons qu'il le soit apparemment bien davantage aujourd'hui. Voilà par ailleurs, ce que nous entendons par le controle de la population sur ses propres affaires, sujet que nous évoquions en aout à propos des mécènes ayant financé la belle opération "Argenteuil plage".
     Cela dit, on ne peut qu'approuver ces aménagements, et la volonté d'ouvrir davantage le site au public. Et cela grace à la volonté de l'actuelle municipalité.