samedi 4 mai 2013

Libye : les fruits empoisonnés de l’intervention impérialiste


Une semaine après l’attentat contre l’ambassade de France, Tripoli est le théâtre d’affrontements entre les bandes armées qui règnent sur la Libye depuis l’intervention militaire des puissances impérialistes en 2011. Malgré l’élection d’un Parlement et la désignation d’un gouvernement, la rivalité pour contrôler un appareil d’Etat déliquescent fait rage. Au-delà de cette lutte entre eux, les différents groupes candidats au pouvoir font régner la terreur en premier lieu sur la population.
    En Libye, comme en Irak ou en Afghanistan, les interventions des grandes puissances débouchent sur le chaos. Peu leur importe tant que les intérêts de leurs multinationales sont préservés !

Miliciens réclamant une épuration de l'administration

Anniversaire : les travailleurs trinquent, mais ne lèvent pas leur verre pour Hollande


Comme c’était prévisible, les travailleurs n’ont aucune raison de fêter le premier anniversaire de Hollande à l’Elysée. En un an, il n’a pas levé le petit doigt pour empêcher le patronat de fermer les usines, il a intensifié la politique d’austérité de Sarkozy, fait un cadeau fiscal de 20 milliards aux entreprises et vient de faire voter une loi (l’ANI) dictée par le MEDEF qui facilitera le chantage des patrons contre leurs salariés.
     Pour changer leur sort, les travailleurs ne peuvent compter sur aucun des politiciens en embuscade pour gouverner à la place de Hollande. Pas même ceux qui, pour se faire remarquer, se disent plus à gauche que lui.
     Ils ne peuvent compter que sur leur propre force. Mais, collectivement, elle est immense car c’est leur travail qui fait fonctionner toute l’économie.

Affiche à usage uniquement et totalement électoral

vendredi 3 mai 2013

Somalie : est-ce ainsi que les hommes vivent ?


258 000 Somaliens sont morts de faim entre octobre 2010 et avril 2012 : 10% des enfants somaliens, 5% de la population adulte.
     Dans le silence. Sans ingérence.
     Une société abominable, à changer de fond en comble.


Algérie d'aujourd'hui : ce soir une conférence-débat de Lutte Ouvrière à l'Espace Mandéla


Conférence de Lutte Ouvrière à Argenteuil

Ce soir vendredi 3 mai

20 heures 15
à Argenteuil
Espace Mandéla
82 bd Leclerc


« De L’Indépendance à la dictature contre les classes populaires »

L’an dernier, L’Algérie fêtait le 50ème anniversaire de son indépendance. Pour obtenir cette indépendance politique et cette dignité retrouvée dont elles étaient privées depuis 132 ans, les masses populaires algériennes l’avaient chèrement payé. Au sortir de 7 ans et demi d’une guerre atroce, elles nourrissaient l’espoir d’un monde meilleur.
     Il n’en fut rien. L’émancipation fut nationale mais pas sociale. L’exploitation de l’homme par l’homme continua. Les dirigeants nationalistes du FLN mirent en place un régime à leur bénéfice et au service des privilégiés.
     En octobre 1988, ce fut l’explosion populaire. Mais ce furent les islamistes, seule force d’opposition véritablement organisée, qui profitèrent alors de la libéralisation relative concédée. Cette situation déboucha sur la « décennie noire » et ses 200 000 morts.
     Dans l’Algérie d’aujourd’hui durement frappée par la crise, il y a une classe ouvrière importante, jeune, dynamique, sans tradition politique, mais qui lutte pour ses conditions de travail et de vie.

      C’est de toutes ces questions que nous vous invitons à venir débattre.


Assemblée de grève en Algérie


Hollande et le chômage : il cause, il cause...



Humour noir

Mardi, Hollande est allé se délasser les jambes aux Mureaux, dans les Yvelines. Ce fut l’occasion pour lui de faire quelques bons mots devant un parterre de courtisans et de collégiens. À propos du chômage, qui touche massivement cette ville ouvrière, il a dit : « Quand vous tombez en panne, mieux vaut avoir des outils que rien du tout », en invoquant les « emplois d’avenir », ces emplois précaires pour une durée de 3 ans créés par son gouvernement. Même les enfants n’ont pas trouvé ça drôle !
     Avec plus de 5 millions de chômeurs, près de 50% des jeunes sans emploi dans les quartiers populaires, le ridicule de Hollande ne fait rire personne.

Général d’opérette

Mercredi 1er mai, Hollande a osé affirmer : « La politique que mène le gouvernement sous mon autorité n’a qu’un seul but : gagner la bataille pour l’emploi ». Si le chômage n’était pas une tragédie pour les classes populaires, on pourrait rire du « général Hollande », lui qui ne lève pas le petit doigt contre les plans de licenciements et qui aggrave la crise avec sa politique d’austérité.
     Pour enrayer cette catastrophe sociale et imposer l’interdiction des licenciements, les travailleurs doivent se préparer à mener la bataille eux-mêmes.