jeudi 25 avril 2013

Association Conjugue : un message


Le « collectif de défense du centre social Conjugue qui intervient dans le quartier du Val-Nord à Argenteuil a organisé une nouvelle initiative hier 24 avril dans le parc de la mairie de la Ville. Une pétition de soutien était proposée à la signature.
     Nous savons que l’Association Conjugue a eu une rencontre avec le maire d’Argenteuil il y a quelques jours. Au-delà de l’article du Parisien de ce matin, nous n’avons pas de nouvelles directes de l’issue de cette entrevue.
     Il y a une plus d’une semaine maintenant, en tant qu’élu Lutte Ouvrière qui était intervenu sur la question lors du dernier conseil municipal, j’avais tenu à envoyer le message suivant adressé à son responsable. En voilà l’essentiel :
     « Afin d’asseoir mon soutien actif sur tout ce qui concerne la pérennité de l’association Conjugue (en particulier le versement des subventions), j’aurais besoin que vous me transmettiez toutes les informations concernant vos initiatives. Ainsi, vous devez rencontrer, je crois, M. Doucet avec d’autres membres de l’association. J’aimerais en connaître l’issue. Je réfléchis à la rédaction d’un communiqué à propos de notre soutien sur le volet « pérennité » de l’association. Peut-être est-il encore possible que vous puissiez avoir l’utilisation, ne serait-ce que partielle de la future maison de quartier. C’est une idée personnelle. Pour notre part, nous n’y verrions pas d’inconvénient. »
     A ce jour, nous n’avons pas eu de réponse à ce message. D.M.

Rassemblement de soutien à l'association Conjugue le 8 avril dernier à l'occasion du conseil municipal

Tobler - Louvres (Val-d'Oise) Un licenciement criminel : un article dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine


Tobler - Louvres (Val-d'Oise) Un licenciement criminel

Vendredi 12 avril, peu après la fin de la journée de travail, un cadre s'est pendu chez Tobler. Cette petite entreprise de moins de soixante-dix salariés, spécialisée dans la fabrication de mandrins et systèmes de serrage pour l'industrie automobile, est contrôlée par le groupe germano-japonais DMG-Mori Seiki.
     Si le secteur automobile est en crise, ce groupe a de l'argent. Mais cela ne l'empêche pas depuis plus d'un an de réduire les effectifs. L'an passé, neuf emplois ont été supprimés mais, sous pression des salariés, cela s'est traduit par des préretraites et des départs au volontariat.
     Cette année, la direction a voulu se débarrasser de quatre autres salariés, dont ce cadre, déjà sur la sellette l'an passé. Le personnel a été bouleversé par ce suicide, d'autant que ce cadre était depuis trente-cinq ans dans l'entreprise.
Devant l'émotion, la direction a dû laisser les salariés s'exprimer pendant toute une journée où personne n'a travaillé. Mais c'est elle, par ce licenciement pour plaire aux actionnaires, qui est responsable du drame.
     La victime a d'ailleurs laissé une lettre qui mettrait en cause un cadre dirigeant qui le harcelait. Et la direction ose maintenir les autres licenciements, dont celui d'une mère de famille. Elle doit les retirer immédiatement !

                                                                                     Correspondant LO

Patronat au pouvoir et gouvernement qui exécute, nouvelles :


Un communiqué de Nathalie Arthaud

Loi d’amnistie sociale : le gouvernement exécute les basses œuvres du grand patronat

Le projet de loi visant à amnistier des faits commis pendant les mouvements sociaux, déjà voté au Sénat et qui devait être soumis au Parlement, était déjà timoré et limité dans le temps. Il a suffi cependant que le patronat donne de la voix, relayé par la droite, pour que le gouvernement fasse machine arrière même sur ce peu. Il vient d’annoncer qu’il s’opposera au projet de loi.
     Pour le grand patronat, fermer une usine, mettre à la porte ses travailleurs, les condamner avec leurs familles au chômage et à la pauvreté ce n’est pas de la violence. Mais quelques boulons lancés ou quelques pots de fleur renversés à l’occasion d’une grève ou d’une manifestation ouvrière, est une violence intolérable qui doit être sanctionnée.
       Il ne faut pas s’en étonner. Dans la guerre de classe que mène le grand patronat contre les travailleurs, tous les coups sont permis aux premiers qui voudraient bien que les seconds encaissent sans réagir. Le gouvernement démontre, une fois de plus, que dans cette guerre, il est totalement du côté du grand patronat, y compris avec des arguments hypocrites et abjectes qu’il puise dans le vocabulaire de la droite et de l’extrême droite.
      Mais, chacun des gestes de ce genre du gouvernement, comme chacune de ses mesures anti-ouvrières convainquent un nombre croissant de travailleurs que le gouvernement, tout socialiste qu’il se prétende, n’est que l’exécuteur des basses œuvres du grand patronat et serviteur obéissant des riches.
     Lorsque les travailleurs réagiront pour défendre leur dignité et leurs conditions d’existence contre les licenciements, contre la montée de la misère, ils sauront à qui s’en prendre.

                                                                      Nathalie Arthaud, le 24.04.13.





« Je vais cesser mes fonctions d’avocat », vient de déclarer le dirigeant de l’UMP Jean-François Copé. Il faut dire qu’à la lumière de l’affaire Cahuzac, son statut d’avocat d’affaires commençait à faire jaser, y compris dans sa propre famille politique… où il n’a pas que des amis !
      Au bal des hypocrites, ça valse et ça tangue de plus en plus. Mais à droite ou à gauche, ils sont, à des degrés divers, tous des avocats des affaires des capitalistes !


La maire de Lille, Martine Aubry, ex-secrétaire national du PS, vient d’être nommée « représentante spéciale du Quai d’Orsay pour la Chine ». Derrière ce titre ronflant, il y a une mission de « lobbying politique au service des entreprises » qu’elle revendique ouvertement. Une nouvelle façon, après avoir été dirigeante de Péchiney, puis ministre, de servir le patronat. Pour cela, les socialistes, comme la droite, sont toujours plein d’idées…


L’extinction définitive des hauts-fourneaux du site d’Arcelor Mittal de Florange est une démonstration que les travailleurs ne peuvent compter sur un gouvernement, fût-il « socialiste », pour empêcher les licenciements et les fermetures d’activités.
     Aucun gouvernement ne veut s’affronter au patronat. Preuve, s’il en fallait encore, que ce que les grands patrons décident, les gouvernements le font.




Comme à chaque voyage présidentiel, après Sarkozy, Hollande a emmené avec lui en Chine une soixantaine de dirigeants d’entreprises, les plus grandes (Total, EDF, Saint Gobain, LVMH, Alstom) et des moins grandes. Au menu de la diplomatie : des contrats avec Airbus, Areva, Renault...
     Hollande au service du patronat, jusqu’au bout du monde.


Grands patrons reçus à l'Elysée







Libye-Mali : ignoble de part et d’autre


Une bombe a éclaté visant l’ambassade de France à Tripoli. Elle a fait plusieurs victimes, dont une fillette. Les méthodes de ces terroristes sont ignobles, parce qu’ils se servent de la population civile comme moyen de pression pour réagir contre la politique de l’État français. Les méthodes de la France de Laurent Fabius ne le sont pas moins. D’autant que l’intervention au Mali, meurtrière elle aussi, n’a pour seul objectif que de protéger les intérêts économiques des trusts « français », tout en soutenant un État malien fantoche.

Bombardements sur Tripoli

mercredi 24 avril 2013

"Loi d'amnistie sociale" : un communiqué de Nathalie Arthaud


Loi d’amnistie sociale : le gouvernement exécute les basses œuvres du grand patronat

Le projet de loi visant à amnistier des faits commis pendant les mouvements sociaux, déjà voté au Sénat et qui devait être soumis au Parlement, était déjà timoré et limité dans le temps. Il a suffi cependant que le patronat donne de la voix, relayé par la droite, pour que le gouvernement fasse machine arrière même sur ce peu. Il vient d’annoncer qu’il s’opposera au projet de loi.
     Pour le grand patronat, fermer une usine, mettre à la porte ses travailleurs, les condamner avec leurs familles au chômage et à la pauvreté ce n’est pas de la violence. Mais quelques boulons lancés ou quelques pots de fleur renversés à l’occasion d’une grève ou d’une manifestation ouvrière, est une violence intolérable qui doit être sanctionnée.
       Il ne faut pas s’en étonner. Dans la guerre de classe que mène le grand patronat contre les travailleurs, tous les coups sont permis aux premiers qui voudraient bien que les seconds encaissent sans réagir. Le gouvernement démontre, une fois de plus, que dans cette guerre, il est totalement du côté du grand patronat, y compris avec des arguments hypocrites et abjectes qu’il puise dans le vocabulaire de la droite et de l’extrême droite.
      Mais, chacun des gestes de ce genre du gouvernement, comme chacune de ses mesures anti-ouvrières convainquent un nombre croissant de travailleurs que le gouvernement, tout socialiste qu’il se prétende, n’est que l’exécuteur des basses œuvres du grand patronat et serviteur obéissant des riches.
     Lorsque les travailleurs réagiront pour défendre leur dignité et leurs conditions d’existence contre les licenciements, contre la montée de la misère, ils sauront à qui s’en prendre.

                                                                      Nathalie Arthaud, le 24.04.13.

Faites circuler ce communiqué. (D.M)