mercredi 27 février 2013

Hôpital de Argenteuil : des dégradations prévues inacceptables !


Le syndicat CGT du Centre Hospitalier d’Argenteuil a déposé un préavis de grève le 28/02/13 avec un temps fort de 11 à 14h devant le nouveau bâtiment de cet hôpital (Madeleine Brès). Un pique-nique est prévu avec sandwichs et boissons.
     La direction veut :
- supprimer le temps de repas sur le temps de travail pour les administratifs, ouvriers et médico-techniques ;
- supprimer 3 jours de récup (21h) pour les soignants (ces 3 jours compensaient le temps d'habillage et déshabillage pour les infirmières et aides soignantes) ;
- imposer les 12h de nuit avec réduction de la possibilité d'effectuer des nuits en heures supplémentaires ;
- imposer un planning à l'année avec interdiction de cumuler les récupérations sur une semaine complète.

     Des remises en cause qui ont un petit air de déjà vu… du côté du privé.
     Raison de plus pour s'y opposer radicalement.

Aggravation du chômage : un communiqué de Nathalie Arthaud


Contre l’aggravation continue du chômage, interdiction des licenciements !

Le chômage a fait un nouveau bond avec 44 000 demandeurs d’emploi supplémentaires en janvier. Avec cinq millions de chômeurs, on frôle maintenant le record de 1997.
     Tout le monde souligne les 21 mois de hausse continue. Cela en fait 11 pour Sarkozy et 10 pour Hollande. Les uns comme les autres ont amplement montré leur impuissance mais ils continuent de nous vendre les mêmes solutions éculées et par la gauche, et par la droite : aides à l’investissement, aides à la compétitivité, aides à l’innovation et à la formation, le tout agrémenté de quelques contrats aidés… Résultat de cette politique : la courbe des aides aux entreprises monte et le chômage continue d’augmenter !
     Le Parti socialiste au gouvernement ne se contente pas d’arroser le patronat à fonds perdus, il fait sienne la politique du grand patronat, comme l’avait fait la droite.
      Le patronat veut concentrer le travail sur quelques-uns, pour aggraver l’exploitation et augmenter sa rentabilité et ses profits. Et le gouvernement joue son jeu. A la rapacité du patronat, les travailleurs doivent opposer comme objectifs de lutte contre le chômage, l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous sans diminution de salaire.

                                                       Nathalie Arthaud, le 27.02.13.

"Jour de carence" : ce genre de député bien au service du capital


Selon Le Parisien, la ministre de la fonction publique du gouvernement PS a été  "malmenée" par le groupe PS de l’assemblée.  Ses petits camarades ne lui ont pas fait fête alors qu’elle leur demandait leur soutien sur la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires, que le gouvernement vient d’annoncer.
    L’un deux, appointé aux alentours de 20 000 euros « tout » compris par mois il faut le rappeler, lui a dit que « les efforts demandé aux Français doivent être justement répartis ».
     Il doit en connaître un rayon celui-là sur comment les efforts sont répartis du côté de Mrs Pinault, Arnault, Peugeot, et l’on en passe. Jamais malades,  ces messieurs,  de voir leurs richesses pas réparties, et pour cause.
     Attention donc aux salariés de la fonction publique : même cette annulation du jour de carence n’est pas gagnée.

Vallangoujard : la lutte des parents, c’est l’intérêt de tous, parents d’élèves, enfants, personnels, mais également celui de l’Ecole publique


Les parents d’élèves de l’école élémentaire de Vallangoujard dans le département luttent contre le projet de fermeture d’une classe de l’école communale. Cette suppression entraînera la hausse des effectifs des classes restantes et le nombre de « niveaux » enseignés dans les classes restantes, ce que l’Inspection académique assume sans état d'âme.
       Si cela se faisait, cela ne manquerait pas d’encourager des familles à aller voir… du côté de l’enseignement privé !
       Les parents de Vallangoujard en lutte pour le maintien de la classe se battent pour l’Ecole publique.

Ecole, « rythmes scolaires » : l'intérêt des enfants est celui des personnels, et vice-versa, des intérêts communs pour refuser une telle réforme


Certains amis du gouvernement voudraient faire flèche de tout bois pour appuyer la mise en place de ladite « réforme des rythmes scolaires ». On a lu ainsi dans un projet de déclaration d’une de ces organisations apparemment sœur du PS, et dont nous tairons le nom par décence : « L’argument avancé par certaines équipes enseignantes selon lequel les enfants risqueraient d’être mal pris en charge par les municipalités durant une pause méridienne allongée, n’est pas valable : cette question se pose déjà pour le mercredi et les vacances mais ne les préoccupaient pas beaucoup jusqu’à présent. (souligné par nous, D.M.)… l’intérêt et le confort des adultes doivent s’effacer devant le bien-être et le respect des rythmes des enfants. »
     Ces gens-là voudraient-ils allumer une guerre scolaire entre les parents d’élèves et les personnels, enseignants mais également personnels des communes, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
     Ce projet est une immense usine à gaz qui , au forceps, à la va-vite, et à la carte, met en difficulté les communes, sans améliorer la vie des élèves qui, grosso modo, resteront dans un carcan d’encadrement du matin au soir.
     Il n’y a pas d’intérêt des élèves d’un côté, et celui des adultes de l’autres. Celui des uns et celui des autres sont liés. Il en va de même pour le « confort » des uns et des autres qui mérite bien évidemment la mise en place de cette Ecole sur cinq jours, mais certainement pas dans ces conditions.