dimanche 24 février 2013

Conseil général : ses choix de soutien (rappel)

Bien évidemment, les artistes n'y sont pour rien à cette barrière entres les classes

Une priorité par exemple : que la journée de mobilisation du 5 mars prochain soit un premier succès

Un fascicule vient de sortir  sur les "1800 jours pour Argenteuil", une sorte de bilan-perspectives de l'action de la municipalité depuis les dernières élections municipales.
        Il y a sans doute des données légales qui amènent, un an avant les prochaines élections municipales à faire paraître cette sorte de bilan.
     Nous sommes à égalité avec chacun des habitants d'Argenteuil : nous découvrons le magazine en même temps qu'eux. Pas question de se plaindre.
     Les militants de Lutte Ouvrière n'ont en février 2013 qu'une priorité : comment contribuer à ce que les travailleurs du pays inversent le rapport de forces avec le Capital qui les oppriment et ceux qui le soutiennent.

Israël : contraception forcée pour les femmes éthiopiennes : un article de Lutte Ouvrière du 22.02.13. n°2025

Le ministre de la Santé israélien a publié le 20 janvier une note par laquelle il demandait l'arrêt des injections contraceptives forcées aux femmes venues d'Éthiopie.
      Cela fait suite à une campagne et à une émission de la télévision israélienne montrant que l'on a imposé ces injections aux juives éthiopiennes désirant s'installer en Israël, sans même qu'elles sachent qu'il s'agissait d'un contraceptif. Les injections étaient renouvelées par la suite, au point que la natalité aurait baissé de moitié dans cette population, composée d'environ 120 000 personnes, venues d'Éthiopie à partir de 1980, noires et majoritairement pauvres.
      La note du ministre corrobore donc ces faits, dénoncés depuis des années par des militants israéliens dans l'indifférence générale. On n'ose imaginer, ou hélas on imagine très bien, ce qui a pu conduire un État se proclamant civilisé à ce genre de pratique. Il n'en a pas le monopole puisque le produit employé avait été testé aux États-Unis, là aussi sur des femmes majoritairement noires et pauvres. Mais bien d'autres pays, comme la Suède entre 1950 et 1970, pour ne pas remonter à des exemples encore plus sinistres, ont stérilisé leurs pauvres et leurs réprouvés.
     L'État d'Israël, qui affirmait vouloir être un refuge pour les Juifs victimes de l'antisémitisme, n'a pas manqué lui-même de développer le racisme, contre les Arabes d'abord, mais aussi contre les Juifs les plus pauvres.
                                                                                                                P. G.

Quand ces gens-là n'ont jamais cherché à comprendre le communisme et le programme des communistes

Décidemment, M. Métézeau s'est pris d'une soudaine passion pour l'activité et l'expression des miltiants trotskystes argenteuillais. Voilà qu'en première page de son blog figure aujourd'hui une brève intitulé "Ou sont passés les élus de Gauche de la municipalité d'Argenteuil ? " qui nous concerne pour l'essentiel.
     Eh oui, monsieur Métézeau, nous, nous ne pensons pas faire le bonheur à la place des gens. Les militants prennent des positions, dénoncent telle ou telle chose, mais ils n'ont pas la prétention, ni de pouvoir tout faire, ni de tout connaître, encore moins, à eux seuls, de pouvoir "peser" !
    Justement, ils disent que seule la mobilisation, l'intérêt, la volonté de connaître et d'agir, des travailleurs dans les entreprises, des usagers dans les services publics, de la population à tous les niveaux de la société, pourra faire que les travailleurs, les usagers, la population imposeront des choix qui expriment les intérêts du plus grand nombre.
     "Il n'y a pas de sauveur suprême, ni Dieu, ni César, ni Tribun" (paroles de l'Internationale).
     "L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes" ! (Manifeste du parti communiste, Karl Marx, 1847).
      Voilà nos classiques et notre programme. Ce n'est certainement pas ceux de M.M. qui ne peut même pas nous comprendre.

Ecole : Peillon, un élève très-très dissipé

La soit-disante "réforme des rythmes scolaires"  est en train de semer le plus grand désordre à l'Education nationale. Dans l'élémentaire, le "mouvement" des enseignants qui permet, chaque année, à ces derniers, de muter dans une autre école du département, vient d'être reculé. Chaque enseignant se demande, encore davantage cette année, si ce n'est pas le moment d'aller enseigner dans une commune où non seulement les conditions de travail seront plus faciles, mais également où la nouvelle formule de la journée de travail sera le plus favorable, et même, si ce n'est pas l'occasion d'aller rejoindre le lieu le plus proche de son domicile, puisque travailler à nouveau cinq jours de la semaine, c'est une dépense supplémentaire en carburant !
      Le gouvernement met la pagaille à l'Ecole. Il faut sonner la fin de la récréation : et remettre à plat toute cette soit-disante réforme qui n'a pas pris, dès le départ, le rythme adéquat. Le retrait du projet s'impose.