jeudi 4 octobre 2012

Patronat, les nouveaux cadeaux du gouvernement, un communiqué de Nathalie Arthaud


« CSG sociale » ou pas, le gouvernement financera de nouveaux cadeaux au patronat en prenant dans la poche des travailleurs
Sarkozy avait promis la « TVA sociale », Hollande, lui, préparerait la « CSG sociale ». Quelle est la différence ? Un conseiller économique de François Hollande pendant la campagne présidentielle a tenté d’en justifier la différence : « la CSG est un impôt proportionnel et donc moins injuste que la TVA », a-t-il déclaré au journal Le Parisien. « Moins injuste »... mais injuste ! C’est à cela que se résume la différence entre Hollande et Sarkozy.
     Le gouvernement se creuse les méninges pour savoir sous quelle forme, comment, avec quelle répartition, il va prendre 40 milliards sur quatre ans dans la poche des travailleurs. Mais il n’y a aucun doute à se faire : il prendra... sauf si les travailleurs, collectivement, par leurs luttes, en décident autrement.
                                                                             Nathalie Arthaud

9 octobre : rendez-vous et parcours


Manifestation du 9 octobre
De la place d’Italie à Montparnasse à partir de 13 heures 30
Parcours : place d’Italie, avenue des Gobelins, rue Gay- Lussac, bd Saint-Michel, bd Montparnasse, place du 18 juin 1940

Action : leur dispersion, un article dans le numéro n°2305 de Lutte Ouvrière en vente à Argenteuil à la Librairie des écoles, bd Léon Feix, et à notre permanence du vendredi au carrefour "Babou" de 17H15 à 18H15


La dispersion des initiatives d'action - se rassembler pour le combat commun : une nécessité vitale
Les travailleurs et toute la population doivent affronter une offensive concertée de la part du patronat et du gouvernement, dans toutes les corporations et dans tous les domaines. Le simple bon sens voudrait que tout soit fait pour unir les travailleurs, leur faire prendre conscience que les problèmes de chacun sont les problèmes de tous, et ainsi redonner confiance dans la possibilité d'inverser le cours des choses.
Pourtant, les initiatives d'action annoncées pour tout le mois d'octobre prennent exactement le chemin contraire et, avant même d'exister, ressemblent à un catalogue de vente par correspondance.
     Qu'on en juge : le 2 octobre, c'était la journée d'action « Sauvons la recherche, sauvons l'université » ; le 3 octobre une manifestation nationale de Sanofi. Le 6 octobre, c'est la journée : « Pour notre santé, le changement c'est maintenant ! ». Le 9 octobre se place la journée d'action de la CGT pour l'industrie et l'emploi. Le 11 octobre, il y a d'un côté la manifestation nationale des retraités et de l'autre celle « Pour un plan d'urgence pour l'enseignement en Seine-Saint-Denis ». Le 23 octobre, un appel de la CGT pour une journée nationale des fonctionnaires. Et enfin le 26 octobre un appel pour une journée d'action des cheminots. Ouf !
     Certes, il peut s'agir d'initiatives séparées qui ont chacune leur justification, et auxquelles certaines organisations syndicales se rallient ou non. Mais c'est bien le problème : les grandes organisations syndicales, délibérément, évitent d'unir les protestations et laissent libre cours à la dispersion. Cela revient à faire croire que chaque problème serait spécifique, et ne serait pas en fait la conséquence d'une seule et même politique, menée de concert par patrons et gouvernement pour la défense des intérêts capitalistes. Au lieu de tracer le chemin de la remobilisation des travailleurs, cela embrouille et divise, avant même qu'une action véritable soit entamée.
      C'est le chemin inverse qu'il est urgent de prendre : celui du rassemblement le plus large pour le combat commun de tous les travailleurs, mettant enfin un terme à ces reculs incessants qui n'ont que trop duré.

                                                                                                        Paul Sorel


mercredi 3 octobre 2012

Nathalie Arthaud en meeting après-demain à Montreuil


Nathalie Arthaud en meeting
 vendredi 5 octobre 2012 à 20h30
Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris
Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Métro : Robespierre (ligne 9)
Départ en voiture d’Argenteuil : 19 heures devant le café « Les deux gares », sortie Orgemont de la gare d’Argenteuil-centre. Retour assuré. S’inscrire.

Radio, télévision : un silence assourdissant


Pas facile, hier, de trouver dans l’actualité de quoi alimenter cette rubrique, les salariés de la télévision et de la radio publiques étaient en grève, pour protester contre les restrictions budgétaires que l’Etat compte leur imposer en 2013., et les suppressions d’emplois que cela annonce. Sans leur travail, pas d’informations !
     Qui a dit que les grèves, aujourd’hui, ça ne se voit et ne s’entend plus ?

Sanofi : un plan qui ne passe pas


Les travailleurs de Sanofi, « Sanofric » comme ils ont rebaptisé l’entreprise, manifestent aujourd’hui à Paris contre le dernier plan de plus de 900 suppressions d’emplois ( qui succède à 4000 autres en 4 ans). Toutes les suppressions d’emplois sont inacceptables dans cette période de chômage comme celle que nous connaissons. Mais le cas de Sanofi est d’autant plus révoltant que l’entreprise a fait 8,8 milliards de bénéfices l’an dernier et aligne en ce moment des sommes colossales pour racheter un laboratoire colombien.

Bagagistes de Roissy : les travailleurs ne sont pas sans bagage pour lutter


Les bagagistes de 2F de Roissy de l’entreprise rachetée par une autre et qui contestent les conditions de la reprise ont obtenu en partie satisfaction. Le tribunal de Bobigny a reconnu l’irrégularité de la procédure. Mais les patrons ne veulent toujours pas entendre raison.
     Essayer les tribunaux, bien sûr ! Et puis, quand cela ne suffit pas, il y a la veille arme des travailleurs. Elle s’appelle la grève.

RGPP ? « Modernisation de l’action publique » ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait la gueule de bois


Le gouvernement socialiste vient de prendre une décision radicale. Finie la « Révision Générale des Politiques Publiques » (RGPP) également appelée ’Réforme de l’Etat« , lancée par Sarkozy en 2007 et qui avait conduit au massacre des services publics par la réduction drastique des effectifs des fonctionnaires. Celle-ci a en effet été »mal vécue" par les agents, dixit Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique.
     Les économies budgétaires et les suppressions de postes se poursuivront... mais sous une autre rubrique : on ne parlera plus de « réforme de l’Etat », mais de « modernisation de l’action publique ».
     Et dire qu’après ça, certaines mauvaises langues oseront encore dire qu’Hollande ne change rien par rapport à Sarkozy...