jeudi 7 juin 2012

Tramway La Défense-Bezons : l'envers du décor pour les travailleurs : deux extraits du bulletin Ratp du dépôt-bus de Nanterre


ON N’EST PAS DES PIONS
À Nanterre, la direction vient d’annoncer que ce n’est plus 40 agents qui seront en sureffectif en fin d’année mais 70. Ce qui pourrait engendrer près de 55 mutations d’office dans d’autres dépôts.
      C’est la conséquence de la prolongation de T2 et du passage en articulé du 272.
     Nous n’avons pas à faire les frais de ces modifications, la RATP aurait dû anticiper cela bien avant.

MENSONGE PAR OMISSION
Vendredi dernier, tout l’encadrement était mobilisé dans la salle des machinistes pour nous présenter les modifications du réseau avec le prolongement de T2.
     On se faisait racoler pour nous vanter tous les mérites de cette opération. Sans dire un mot, bien sûr, sur les mutations d’office.

notre réunion électorale d'Argenteuil

Elle a rassemblé 60 personnes, ce qui n'est pas rien. Un exposé exposant notre programme et les raisons de voter Lutte Ouvrière et Dominique Mariette à Argenteuil. Un débat nourri essentiellement sur comment faire comprendre que notre combat devrait être celui de tous les travailleurs ; pourquoi la faiblesse de nos résultats électoraux actuels ; les risques de la période qui vient ; nos divergences avec le front de gauche et le NPA. Une bonne réunion.

mercredi 6 juin 2012

Ce soir, mercredi 20 heures, réunion-débat



REUNION-DEBAT DE Dominique MARIETTE ET DE Michel CAMPAGNAC
Avec le soutien des autres candidats de Lutte Ouvrière du Val d’Oise
Mercredi 6 juin
A 20 heures
Salle Pierre DUX (complexe Jean Vilar)
A Argenteuil
9 bd Héloïse

mardi 5 juin 2012

Migrations : la réponse des candidats Lutte Ouvrière à un courrier du "Cercle du silence" de Cergy aux candidats, cercle luttant aux côtés des migrants


Messieurs,
Dans votre courrier daté du 29 mai dernier, vous nous sollicitez pour connaître « les orientations et les engagements que nous prendrions, en tant que candidats, dans les domaines de l’entrée, du séjour des étrangers et du droit d’asile. »
     En tant que militante du Réseau RESF, je répondrai au nom de tous les candidats de LUTTE OUVRIERE dans le Val d’Oise :
     La mondialisation constitue le principal facteur de développement de l’humanité. Elle est faite de flux multiples qui parcourent pour l’essentiel la planète sans entrave, sauf un seul : alors qu’une spéculation décidée à Paris peut s’opérer au même instant à New-York, les frontières mettent des obstacles gigantesques aux déplacements des hommes.
     Nous militons pour un monde sans frontière, dans lequel les hommes pourraient se déplacer librement, où bon leur semble.
Dans la mesure de nos possibilités, nous soutenons les migrants et tous ceux qui leur apportent aide et secours.
    Nous partageons votre refus des politiques anti-migratoires et des politiques répressives. Si je suis élue, si l’un de nous est élu, c’est cette voix que nous ferons entendre.
     Nous vous prions de croire, Messieurs en l’expression de nos salutations militantes,
                       Agnès Reinmann, candidate dans la 6ème circonscription du 95

Ikéa-Franconville : le mécontentement monte.


Des employés d’Ikéa Franconville étaient en grève samedi. Ils n’en peuvent plus de leurs conditions de travail. Certains craquent. Des embauches sont nécessaires.
     Les travailleurs ne sont pas des meubles. Il faut embaucher quand le nombre de travailleurs est insuffisant.

REUNION-DEBAT DE Dominique MARIETTE ET DE Michel CAMPAGNAC


Avec le soutien des autres candidats de Lutte Ouvrière du Val d’Oise
Mercredi 6 juin
A 20 heures
Salle Pierre DUX (complexe Jean Vilar)
A Argenteuil
9 bd Héloïse

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière du 4 juin 2012


Pour affirmer les exigences des travailleurs : voter Lutte Ouvrière

Campagne électorale oblige, face à une droite en débandade, la gauche se lance dans des annonces symboliques.
     Cette semaine, c’est Cécile Duflot, la ministre du Logement, qui annonce un décret interdisant l’augmentation des loyers lors des changements de locataires. C’est le moment en effet dont profitent les propriétaires pour louer plus cher.
     Résultat : à Paris, par exemple, les loyers ont augmenté de 50 % en dix ans, presque autant en banlieue et dans nombre de grandes villes. Hausse de prix d’autant plus injuste que les logements les plus petits changent plus souvent de locataires et que ceux qui ont les revenus les plus modestes doivent supporter les augmentations les plus fortes. Le loyer d’un deux-pièces parisien est souvent supérieur au Smic !
     La mesure annoncée par Duflot est fort modeste. Seules des augmentations arbitraires à la relocation seraient interdites. Les loyers ne seront pas bloqués, les propriétaires pourront toujours procéder à des augmentations répercutant l’inflation.
L’annonce a quand même déchaîné l’indignation des représentants des propriétaires. L’idée même qu’on puisse prendre une mesure contraignante leur donne des boutons. Et de menacer d’un recul des investissements dans le logement. Le président de la fédération de l’immobilier propose : « En échange d’avantages fiscaux, les propriétaires s’engageraient à louer à 50 % du prix du marché ». Ben voyons ! Ces messieurs les propriétaires accepteraient d’exiger un loyer inférieur à condition que l’État, c’est-à-dire les contribuables, paie la différence. Et ce sont les plus pauvres que la droite accuse « d’assistanat » !
     En relayant les protestations des bailleurs, les ténors de la droite agissent en porte-parole des possédants petits et grands. Mais la gauche gouvernementale n’agit pas pour autant comme la représentante des locataires aux revenus modestes et encore moins du million de mal-logés et de sans-logis.
     Pour faire face au grave problème du logement, il faudrait que l’État s’engage dans un ambitieux programme de construction de logements à prix coûtant, sans permettre aux spéculateurs de l’immobilier, aux propriétaires des terrains, aux bétonneurs en grand, de prélever du profit sur un besoin vital.
     Cela exigerait que l’État embauche directement le nombre de travailleurs nécessaires et donne par là même de l’emploi à des centaines de milliers de chômeurs. Ce qui impliquerait qu’une partie du budget de l’État soit consacrée à cette dépense-là plutôt qu’à aider le grand patronat ou à verser des intérêts aux banques.
     Il n’en sera évidemment pas question. Pour les logements, il en ira comme pour le reste. Quelques gestes symboliques en cette période électorale mais aucune mesure susceptible de changer la situation pour les salariés, pour les classes populaires.
     Le gouvernement n’a pas eu le temps ? Il aurait eu au moins le temps d’annoncer l’annulation des mesures les plus rétrogrades du règne Sarkozy. Ce n’est pas le cas.
Il n’est pas question de revenir à la retraite à 60 ans avec 37 ans et demi de cotisations, mais de négocier quelques aménagements qui ne concernent qu’une minorité de salariés. On fait beaucoup de bruit autour de l’embauche en septembre de mille enseignants supplémentaires, on en fait moins sur le fait que Sarkozy en a supprimé 14 000, décision qui n’a pas été abrogée ! Le bilan, c’est 13 000 enseignants de moins ! Quant aux plans de licenciements qui se multiplient, l’intervention de l’État se limite à la création d’un ministère et à l’agitation aussi bruyante que stérile de Montebourg.
     Aux élections législatives de dimanche prochain, Hollande est assuré d’avoir à l’Assemblée nationale une majorité qui corresponde à la majorité présidentielle. Les discours du Parti socialiste sur le vote utile n’ont pas de sens.
     Lutte Ouvrière présente des candidats partout pour que puisse s’exprimer une opposition défendant les intérêts des travailleurs, hostiles à la droite et à l’extrême droite mais méfiants à l’égard du nouveau gouvernement.
      Voter pour Lutte Ouvrière, c’est se prononcer pour le programme de lutte avancé par Nathalie Arthaud : l’interdiction des licenciements collectifs, l’augmentation des salaires et des retraites indexés sur les hausses de prix, le contrôle des entreprises par les travailleurs et par la population.
     Voter Lutte Ouvrière, c’est se prononcer, pour la renaissance d’un parti qui défende réellement les intérêts politiques et matériels des travailleurs, c’est voter communiste !


lundi 4 juin 2012

Agenda

Mercredi 6 juin :
Réunion électorale des candidats Lutte Ouvrière à Argenteuil
Dominique MARIETTE et Michel CAMPAGNAC
20 heures
Salle Pierre Dux
(petite salle Jean Vilar)
Argenteuil

Samedi 9 juin :
rassemblement de commémoration de la mort d'Ali Ziri
14 heures
angle de la rue Antonin-Georges Belin et bd Jeanne d'Arc
Argenteuil