lundi 21 mai 2012

La Fête de Lutte Ouvrière, les 26, 27 et 28 mai à Presles


La Fête de Lutte Ouvrière, les 26, 27 et 28 mai à Presles offrira un cadre tout naturel pour prolonger le débat sur les questions que se pose le monde du travail. Débat d'autant plus nécessaire qu'on ne voit pas la fin de cette crise dans laquelle les banquiers et les industriels plongent l'ensemble du monde du travail.
     Ce sera l'occasion de discuter de tout cela, dans l'ambiance de fraternité de la Fête.
Dimanche et lundi à 15 h : meeting de Nathalie Arthaud
La fête, c’est aussi : les cinq librairies
un accueil pour les tout-petits, une Cité des jeunes pour les plus grands
des dizaines de jeux pour tous les âges, les animations dans les allées
le Cirque Ühler  et la grande roue, des expositions, des forums,
le Village médiéval, les spectacles (Souad Massi le samedi…)
le parcours dans les arbres et l'Arboretum
une partie d'échecs en simultanée avec un maître international
un petit train pour circuler sans s'épuiser,un mur d'escalade... une exposition de dessins
Cinéma, des films récents, des documentaires
Et des dizaines et des dizaines de stands de spécialités culinaires
Commandez vite vos cartes d'entrée !
Les cartes d'entrée sont disponibles au prix de 12 euros pour les trois jours. Sur place, à la Fête, leur tarif sera de 15 euros. L'entrée est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés. Des bons d'achat d'une valeur de 5 euros mais vendus 4 euros, utilisables sur tous les stands de la Fête, sont également disponibles.
·  Pour les achats d’entrées et de bons – MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64                       

Un car gratuit part d’Argenteuil le dimanche 27 mais. Il faut réserver.
Départ à 9 heures à Joliot-Curie, place Chauvelot. A 9 heures 15 : à l’entrée de la mairie, puis à 9 heures 25 au carrefour Leclerc-Utrillo au Val-Sud. Retour : départ 19 heures de la fête.

dimanche 20 mai 2012

Législatives Argenteuil-Bezons : tract de campagne du 20.05.12.


LUTTE OUVRIERE
ELECTIONS LEGISLATIVES DES 10 ET 17 JUIN
 Un véritable changement ne peut venir que des travailleurs eux-mêmes
Le dire à Argenteuil-Bezons
En votant pour des militants
Pour Dominique MARIETTE
Et son suppléant Michel CAMPAGNAC
Hollande est maintenant président. S’il obtient demain une majorité à l’assemblée nationale, les maîtres de l’économie et de la société n’auront pas changé pour autant. Les banquiers, les grands groupes industriels et financiers restent en place. Ils ont fait hier la pluie et le beau temps. Ils  veulent continuer à le faire demain.  C’est cette puissance-là que les travailleurs devront combattre s’ils veulent défendre leurs conditions d’existence, leurs emplois comme leurs revenus.
     Et le grand patronat, les banquiers ne feront aucun cadeau. Confrontés à la crise de leur économie, eux lutteront pour obtenir sur le dos des salariés le maintien de leurs profits. Cela se traduira par de nouveaux licenciements, par de nouveaux reculs des revenus du monde du travail, par de nouvelles attaques contre les services publics.
     Il faut donner des objectifs  à la résistance du monde du travail, susceptibles de renforcer réellement le rapport de force en faveur des travailleurs.
     Il est urgent d’imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Il est vital d’imposer une augmentation générale des salaires et des retraites et leur indexation sur les hausses de prix. Il est nécessaire d’imposer des embauches massives dans les services publics. Il est vital d’imposer le contrôle des travailleurs et des classes populaires sur les comptes des entreprises pour connaître les mauvais coups qu’ils nous préparent.
     Ces élections législatives nous donnent l’occasion de nous prononcer en faveur de ces objectifs. Elles peuvent également permettre de se prononcer pour des militants, et pour la perspective de la renaissance dans ce pays d’un parti du monde du travail, communiste, révolutionnaire, constitué de militants qui sont du côté des intérêts des travailleurs et n’acceptent pas qu’ils soient bradés. Ce sera voter pour des femmes et des hommes dévoués à leur classe  sociale, à l’opposé des carriéristes de partis de clientèles. Ce sera un vote contre la droite et l’extrême droite, mais ce sera aussi un vote d’extrême-gauche de défiance à l’encontre du Parti socialiste dont les travailleurs ont toutes les raisons de se méfier.

Votez Lutte Ouvrière,
Votez  Dominique MARIETTE


 
Dominique MARIETTE          Michel CAMPAGNAC
Enseignant                                   Enseignant
60 ans, militant syndical        42 ans, militant syndical


                                 

PDG : Une paie à 10 000 euros par jour

D’après l’Association française des entreprises privées, la rémunération moyenne des 37 principaux PDG des grandes entreprises du pays a reculé de 6,2 % en 2011.
      Que les fans des PDG se rassurent : ils ont quand même touché 3,55 millions d’euros en moyenne. Ce qui fait 10 000 € par jour, week-ends et vacances comprises. 300 fois plus qu’un travailleur au SMIC. C’est dire ce qu’empochent les actionnaires.
C’est dans ce gras-là qu’il faut tailler.

samedi 19 mai 2012

Ikéa : des patrons faits d’un drôle de bois


Ikéa France vient de se débarrasser de quatre de ses anciens dirigeants dont son ancien patron.
     Il aura fallu que les surveillances d’employés et de clients soient mises sur la place publique pour en arriver là.
     Le contrôle des travailleurs c’est aussi mettre sur la place publique de tels comportements.
     Alors, on en apprendrait de belles.

Wall street gonfle, fait des bulles... et se moque des conséquences


La firme Facebook, lancée avec le « réseau social » du même nom, fait son entrée en Bourse au États-Unis. On parle d’actions qui, au total, vaudraient 100 milliards de dollars. Ce n’est donc pas la crise pour les requins qui nagent dans les eaux de la spéculation boursière.
     À moins que l’on n’assiste à l’introduction d’une grosse bulle boursière. Bulles qui finissent par éclater, en faisant des dégâts collatéraux qui atteignent de plein fouet les populations.

Le superflu des ministres et le nécessaire pour les travailleurs


Le nouveau gouvernement vient de décider de baisser ses propres salaires de 30 %. C’est vrai qu’il y avait de quoi tailler dans le gras. Rien que ces 30 % du salaire d’un ministre représentent trois Smic. À cela s’ajoutent logement de fonction, voiture avec chauffeur, etc. Pas de quoi aller faire la queue aux Restos du cœur.
     Par contre, méfiance. Des patrons et ce gouvernement pourraient se servir de cet exemple pour justifier des sacrifices imposés au monde du travail.

Les esclaves cachés de l’industrie automobile


Ford, General Motors, BMW, Mercedes, Nissan : selon une étude récente de Greenpeace et du Bureau International du Travail, ces multinationales ont en commun d’acheter de la fonte à des entreprises brésiliennes dont le charbon de bois est produit, au cœur de la forêt amazonienne, par le travail caché de milliers d’esclaves.
     Ces compagnies peuvent toujours se payer des pages de papier glacé pour vendre des voitures « écolos » : l’argent de leurs profits a une drôle d’odeur !

vendredi 18 mai 2012

Nouveau gouvernement : un communiqué de Nathalie Arthaud


Nouveau gouvernement : Hollande a servi ses alliés ; les travailleurs, eux, devront imposer leurs exigences !

Les nominations du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement sont sans surprise. Oh, à défaut de véritables engagements politiques, ce gouvernement n’est pas avare de titres ronflants : alors que des dizaines d’entreprises industrielles préparent des plans de licenciements, il y a un ministre du « redressement productif » ; alors que les inégalités se creusent, il y a un secrétaire d’État à l’ « économie sociale et solidaire » ; sans compter un chargé du « dialogue social », de l’« égalité des territoires », de la « réussite éducative », du «développement », etc.
     Il y a des œillades en direction de la droite – avec la nomination de Manuel Valls à l’Intérieur – , aux protectionnistes – avec celle de Montebourg–, ou aux écologistes, qui se voient récompensés de leur docilité par deux maroquins ministériels.
     Quant aux travailleurs, s’ils veulent que leurs exigences soient prises en compte autrement que par des formules creuses, ils ont intérêt à se rappeler au bon souvenir du gouvernement, et à se battre avec leurs armes propres qui sont celles de la grève et des manifestations, pour imposer pour tous le droit à un emploi et à un salaire qui permette de vivre.

                                                                          Nathalie Arthaud, le 18.05.12.