jeudi 26 avril 2012

1er Mai : appel de la CGT des enseignants du 95 (extrait)


…Le premier mai n'est pas la fête du travail, mais bien la journée internationale des travailleur-euse-s. La droite veut s'en emparer, comme le FN devenu, par la voie du président, "compatible avec la république", c'est une véritable provocation.
     Quel que soit le résultat des élections présidentielles, nous savons que le patronat utilisera le prétexte de la crise pour attaquer les salaires et les droits des salariés. C'est donc par la lutte que nous devrons lui répondre et obtenir de nouvelles conquêtes sociales. Le premier mai doit être la démonstration de cette détermination.
   C'est pourquoi, la CGT Educ'action 95 appelle l'ensemble des personnels de l'éducation à rejoindre massivement le cortège parisien du mardi premier mai à 15h, de Denfert Rochereau à Bastille.

Bisbilles à l’UMP argenteuillaise à propos du manque d’énergie


Rien ne va plus à l’intérieur de l’UMP d’Argenteuil. Selon le Parisien, un de ses militants dénonce le manque d’investissement en particulier de G. Mothron qui expliquerait la faiblesse locale des résultats du désormais enthousiaste du FN. Toujours selon le quotidien, G.M. se défend de la façon suivante : « le score de Nicolas Sarkozy est, de mémoire, sensiblement le même qu’en 2007 ».
     De mémoire ? C’est si fatigant de chercher !  Allez, un petit peu de courage, M. l’encore député, on ouvre avec courage son ordinateur, on tape avec courage, et l’on obtient au terme d’un effort louable le résultat recherché.

1ER MAI : face à la crise, vive la solidarité internationale des travailleurs !


Le 1er mai les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA appellent à manifester.
Ce qui marque la période, en France comme dans tous les autres pays en Europe et au-delà, ce sont les attaques en tout genre que subissent les travailleurs et les classes populaires, pour permettre aux capitalistes de la finance, de l'industrie, des services et du commerce de traverser la crise de leur système sans dommage pour eux, et même de parvenir à s'enrichir grâce aux sacrifices imposés à ceux qu'ils exploitent et à toute la société.
     Le 1er mai doit revenir au sens qu'il avait pour le mouvement ouvrier combattant : l'occasion d'affirmer son aspiration à une autre société et l'unité de son combat à l'échelle internationale dans la défense de ses intérêts communs.
Cela est d'autant plus vital aujourd'hui que la faillite du système capitaliste est patente. Face au programme commun de sauvegarde des intérêts du capital que défendent tous les gouvernements, il est urgent que la classe ouvrière s'affirme, ouvre des perspectives pour ses prochaines luttes, mettant en avant un programme de défense du monde du travail pour arrêter la plongée vers la misère et la catastrophe sociale.
     Face à la crise, il faut imposer l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous les bras disponibles sans perte de salaire ; l'embauche massive dans les services publics utiles à la population ; l'augmentation de tous les salaires et pensions, avec un minimum de 1 700 euros net pour chacun et leur indexation sur la hausse réelle des prix au travers de l'échelle mobile. Et il faudra aussi imposer le contrôle des travailleurs et de la population sur les comptes ouverts et cachés des grandes entreprises, pour empêcher les capitalistes d'imposer leur dictature sur toute la société.
     Halte à l'austérité et aux attaques contre le monde du travail !
     Contre le capitalisme, vive la lutte et l'union internationale des travailleurs !
     Manifestons le 1er mai !

À Paris, départ à 15 h de la place Denfert-Rochereau.

Sarkozy-Le Pen : en commun l’air nauséabond respiré


Sarkozy vient d’affirmer qu’en cas de victoire, il n’y aurait pas d’accord avec le Front National et qu’il ne prendra aucun ministre de ce parti. Le FN n’a pas eu besoin d’être au gouvernement pour qu’on prenne des mesures contre les immigrés, contre les travailleurs en alimentant ainsi les pires préjugés racistes et xénophobes.
     Sarkozy n’a pas besoin de « se boucher le nez » parce que ça fait longtemps qu’il se complait dans cette atmosphère pestilentielle.

mercredi 25 avril 2012

1er Mai : un jour de lutte des travailleurs du monde : un peu d'histoire


Le 1er mai trouve son origine en 1884, quand les principaux syndicats ouvriers des Etats-Unis,  décidèrent de manifester pour réduire la journée de travail à 8 heures.
Le  1er mai 1886, la pression syndicale permit ainsi  à environ 200 000 travailleurs d’obtenir la journée de huit heures. D’autres travailleurs, dont les patrons n’avaient pas accepté cette revendication, entamèrent une grève générale. Ils étaient environ 340 000 dans tout le pays.
     Le 3 mai, trois grévistes de la société McCormick Harvester meurent assassinés lors d’une manifestation à Chicago.
     Le lendemain a lieu une marche de protestation. Dans la soirée, tandis que la manifestation se dispersait, 200 manifestants firent face aux policiers. C’est alors qu'une bombe explosa devant les forces de l’ordre, tuant un policier.
Sept autres policiers furent tués dans la bagarre qui s’ensuivit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes furent condamnés à mort. Quatre furent pendus le vendredi 11 novembre 1887 malgré l’inexistence de preuves. Trois autres furent condamnés à perpétuité. En 1893, la révision du procès reconnaissait l'innocence des huit inculpés ainsi que la machination policière et judiciaire. 
     Après ce drame, le 1er mai 1891, pour la deuxième fois, les organisations ouvrières du monde entier se préparèrent à agir par différents moyens dont la grève pour l'obtention de la journée de 8 heures, alors que la journée de travail de 10 à 12 heures était alors courante. A Fourmies, petite ville textile du nord de la France, tout juste sortie d'une longue grève, le patronat avait menacé de licenciement les ouvriers qui arrêteraient le travail, et obtenu du préfet qu'il mobilise un important dispositif militaire de maintien de l'ordre.
     En fin de journée, les soldats tirèrent sur quelques centaines de manifestants qui tentaient d'obtenir la libération de grévistes interpellés dans la matinée et emprisonnés dans la mairie.
     Les affrontements se soldèrent par neuf morts, dont quatre jeunes femmes et un enfant.
     Dans cette histoire du 1er Mai, on est loin de la « fête du travail », revendiquée par tous les ennemis des travailleurs, d’hier et d’aujourd’hui.


Grève : elle est l'arme des travailleurs


Des femmes de ménage de deux hôtels Campanile et Première Classe au pont de Suresnes ont fait céder leur patron, au bout de 28 jours de grève. Le richissime groupe Louvre Hôtels avait sous-traité le ménage dans ses hôtels, et les sociétés sous-traitantes imposaient des conditions de travail infernales.
     Leur grève leur a permis d’obtenir une baisse des cadences, des améliorations de leurs temps partiels et des augmentations des primes. Bien qu’étant précaires, embauchées par un sous-traitant, à temps partiel, elles ont su montrer leur détermination.

Cirque : celui de la friche Barbusse est parti, l'électoral demeure


Sarkozy à la chasse aux voix de l’extrême droite qui vitupère contre les immigrés ; Hollande à la chasse aux voix de tous bords qui donne une main à droite, une main à gauche ; Mélenchon qui vise le plus de sièges aux législatives et fait du pied à Hollande : tous sont préoccupés par leurs marchandages électoraux. Mais pas un mot sur l’emploi, les salaires. Le cirque électoral continue. Les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes, sur un tout autre terrain que ce terrain électoral bourbeux.

mardi 24 avril 2012

1er Mai : sous le capitalisme, on ne fête pas le travail, on combat l’exploitation !


Voila que Sarkozy a décidé de manifester le Premier mai pour le « vrai travail ». Le «vrai travail » pour lui, c’est celui que donne, ou ne donne pas, ses amis, les « vrais » patrons comme il les aime, les Bolloré, Pinault, Bouygues...
Pour son rassemblement, il a choisi le Trocadéro, dans le 16ème arrondissement de Paris.
C’est vrai qu’il y a de nombreux travailleurs dans le 16ème, dans les loges et les chambres de bonne, quand ils logent sur place. Ills sont portugais, espagnols, africains, ils font le ménage chez les riches... et ils ne doivent certainement  pas porter Sarkozy et les siens dans leur cœur !