Depuis
deux jours, tous les médias s’alarment sur la chute massive des ventes
d’automobiles. Les constructeurs préparent ainsi le terrain à des plans de
suppressions d’emplois massifs, dont certains sont déjà programmés. C’est aussi
un prétexte pour réclamer un plan de soutien européen à la filière automobile
et se lamenter sur la fin des « primes à la casse ».
Quand les affaires marchent, les
bénéfices sont pour les constructeurs automobiles. Quand les ventes
s’effondrent, les travailleurs servent de variables d’ajustement et la
collectivité est appelée à garantir les profits. Il est urgent d’exproprier ces
profiteurs.