mardi 3 janvier 2012

Facile à dire lorsque l’on n’est pas gardien.


A propos de cette question de l’armement des gardiens, selon le Parisien-95, le député d’Argenteuil, GM a déclaré : « Qu’on offre la possibilité aux gardiens de s’armer, je veux bien. Mais je ne suis pas sûr qu’il y ait une demande en ce sens. »
      Il est donc, sur le fond, pour ce genre de demande.
     Drôle de responsabilité d’encourager de fait à mettre des travailleurs dans une telle situation dangereuse.
     
    

Armement des gardiens : bêtise giguéantesque

Un décret du ministère de l'intérieur autorise désormais les gardiens des cités du logement dit social d'être armés de matraques et de bombes lacrymogènes.
     Il faut vraiment habiter le XVIème ou Neuilly dans un hôtel particulier pour imaginer que ce genre de matériel puisse aider un gardien à assurer une vie collective normale dans une cité.
     Mais le but de ce genre de chose n'est certainement pas de renforcer l'action et le moral des gardiens. Ils sont souvent, en revanche, en sous-effectifs. Dans la réalité, s'il voulait aggraver les difficultés des gardiens, le ministre de l'intérieur ne s'y prendrait pas autrement.
     Mais, en ce début 2012, il n'y a pas de petit profit électoral que l'on ne puisse pas escompter en apparaissant en champion du tout sécuritaire.

Non aux licenciements !


Les banques françaises ont prévu des licenciements dans leurs succursales aux Etats-Unis. 400 pour la Société Générale, 300 pour BNP-Paribas. Les dirigeants justifient ces licenciements en invoquant les aléas de la spéculation. Mais rien ne peut justifier de faire perdre à un travailleur sa seule richesse, son emploi. Que les spéculateurs, les banques en premier lieu, assument eux-mêmes les dangers de cette spéculation qu’ils ont organisée, et qu’ils prennent sur leurs profits pour garantir les emplois et les salaires, ici comme ailleurs.

Petroplus : les travailleurs en lutte contre la menace de fermeture


Depuis plusieurs jours, les travailleurs de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, dans la région de Rouen, sont en lutte. 550 emplois sont menacés, sans compter ceux des entreprises sous-traitantes.
     Les grosses sociétés pétrolières, qui croulent pourtant sous les profits, se sont débarrassées des raffineries qu’elles jugent moins rentables et dans lesquelles elles n’ont fait quasiment aucun investissement nouveau. Le groupe suisse Petroplus, qui a racheté tout ce qu’il pouvait, dont le site de Petit-Couronne, cherche avant tout à faire gagner de l’argent à ses actionnaires. En juin, il a fermé son site alsacien qui employait environ 250 personnes et il envisage d’en fermer deux autres.
     Cette fois encore les salariés sont la variable d’ajustement des financiers. Ils veulent licencier pour augmenter ou maintenir leurs profits. Qu’ils prennent garde aux retours de flamme !


lundi 2 janvier 2012

Histoire-géographie : un solide mépris pour l'enseignement de la culture

A partir de la rentrée de septembre prochain, l’enseignement de l’histoire et de la géographie ne sera plus que facultatif dans les classes de terminale scientifique..
     Les proviseurs des lycées de l’Académie de Versailles viennent de recevoir une note sur le sujet. La hiérarchie de cet enseignement indique à propos de cet enseignement facultatif : « En les dotant d’une solide culture générale… ».
     Sans rire.