mardi 3 septembre 2024

Argenteuil, les arbres, la sécurité, oui mais bien sûr !

 

L’abattage de l’arbre qui cache la forêt de la décision du prince

 

                                                           DM

Photo souvenir pour les Archives de la Ville

 

Par hasard, ce jour de mi-août dernier, j’étais à Argenteuil et j’ai pu assister à l’abattage d’un magnifique arbre du parc de la mairie.

         S’il était vraiment malade, on pourrait comprendre. Mais ce n’est pas ce que disait l’affiche expliquant la disparition de l’arbre. Selon elle, il a été abattu pour des raisons de sécurité. Là on comprend mal.

         En cas de risque caractérisé de sécurité, on pense de grand vent, fermer la mairie n’est pas un problème. D’autre part, cet arbre était au milieu d’une pelouse « interdite » Alors, pourquoi détruire un des plus beaux d’un jardin de l’hôtel de ville très apprécié.

         Bien sûr, un arbre va le remplacer. C’est bien le minimum. Mais c’est vrai que je ne serai plus là, en 2100 pour constater qu’il aura effectivement « remplacé » le très bel arbre abattu.DM

lundi 2 septembre 2024

Rentrée : des milliers d’enfants handicapés privés d’école

Rentrée : des milliers d’enfants handicapés privés d’école

Publié le 28/08/2024

Des milliers d’enfants handicapés se retrouveront sans solution de scolarisation adaptée à la rentrée, selon un communiqué de l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), qui a enquêté parmi ses adhérents.

En effet, l’Éducation nationale ne prenant pas en compte certains enfants handicapés, il n’existe pas de données officielles sur le nombre de ceux qui ne sont pas scolarisés ou qui le sont mal. Le gouvernement ne donne que les chiffres, en hausse, des enfants handicapés scolarisés, qui devraient être 470 000 en 2024, au lieu de 430 000 environ l’an dernier, dont deux tiers ont un accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH). Mais pour que l’inclusion des élèves handicapés se fasse dans de bonnes conditions, il faudrait y consacrer des moyens importants, que tous les enfants qui en ont besoin soient accompagnés, mais aussi que les AESH et les enseignant soient formés, les locaux scolaires adaptés, les effectifs des classes réduits.

Au contraire, le nombre d’accompagnants étant insuffisant, certains enfants ne pourront être scolarisés que quelques heures par semaine, ou pas du tout. D’autres auraient besoin d’un accompagnant mais seront scolarisés sans cette aide, souvent dans des classes surchargées, ce qui les mettra en difficulté.

Dans l’Hérault, 40 % des enfants sur lesquels porte l’enquête de l’Unapei ne sont pas scolarisés plus de 6 heures par semaine, et c’est 50 % dans la Sarthe. En Loire-Atlantique, 900 enfants attendent une place dans un institut spécialisé.

Les restrictions budgétaires entraînent aussi une pénurie d’infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, et empêchent de mettre un enseignant devant chaque classe.

Qu’il y ait ou non un nouveau ministre de l’Éducation à la rentrée, les discours ne pourront pas cacher le mépris des gouvernements successifs pour les élèves et leurs parents.

                                                        Hélène Comte  (Lutte ouvrière n°2926)

 

Réunion de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil

Jeudi 19 septembre

19 H.30

Espace Nelson Mandela

 

Construction d’équipements publics : Deux poids, deux mesures

 

Défense de la construction des équipements publics utiles à la population

 


À Alfortville (Val-de-Marne), les travaux de rénovation d’une crèche de quartier ont été amorcés puis suspendus. Cette dernière est fermée depuis un an et ne devrait rouvrir qu’à l’automne 2025. À Pantin (Seine-Saint-Denis), l’ouverture d’un groupe scolaire, prévue pour 2019, a été retardée et n’est finalement envisagée que pour la rentrée 2025.

         Avec la crise et les difficultés actuelles du secteur de la construction, les faillites d’entreprise se multiplient, notamment dans le secteur du bâtiment. Aux licenciements d’ouvriers du bâtiment s’ajoutent les projets de construction publique en plan.

         Non loin de là, le Village Olympique a été construit en un temps record, pour la somme de deux milliards d’euros. Entretenir et construire des structures publiques, ou engraisser les mastodontes du BTP ? Pour l’État, le choix est simple.