lundi 29 juillet 2024

JO cérémonie d’ouverture : le luxe et la crise

« Des jeux et du pain ». Le pain, à voir…

 

 

Entre stars françaises et internationales, des centaines de danseurs, dont certains sur les échafaudages de Notre-Dame, d’autres sur les ponts, les quais, les organisateurs de la cérémonie d’ouverture des JO ont donné un spectacle grandiose sur la Seine et dans des lieux historiques et emblématiques de Paris. 

         Les autorités françaises se sont employées à célébrer avec faste les « valeurs universelles » que sont la paix et la solidarité, qu’elles foulent au pied chaque jour dans un monde qui s’enfonce dans la crise. Cette parenthèse dorée à 120 millions d’euros aura du mal à le faire oublier.

 

Ingérences étrangères : l’arroseur arrosé

 

La Françafrique par exemple, ça leur dit quelque chose ?

 


Un rapport présenté au Sénat propose de renforcer le contrôle des « influences étrangères malveillantes ». Sont citées bien sûr la Russie, accusée de déstabilisation du Sahel, des élections et des JO, l’Azerbaïdjan, coupable d’avoir « attisé les tensions » en Nouvelle-Calédonie, ainsi que l’Iran. Quant aux ingérences françaises à l’étranger, vente d’armes à toutes les dictatures, du moment qu’elles payent, pour les sénateurs c’est normal.

         C’est pourtant la domination des grandes puissances impérialistes, dont la France, qui déstabilise le monde. Pas besoin de chercher ailleurs.

Aide alimentaire : nouveau dispositif, vieux problème

Une société riche qui pourrait permettre tout autre chose

 La Seine-Saint-Denis va expérimenter une nouvelle forme d’aide alimentaire dans quatre villes du département. 1 350 habitants bénéficieront d’une carte créditée de 50 euros par mois, qu’ils pourront utiliser dans les magasins partenaires de l’opération.

Cette aide sera bien sûr bienvenue pour ceux qui la toucheront. Mais ce sont encore les finances publiques d’un des départements les plus pauvres qui sont mises à contribution, pas les fortunes de la grande bourgeoisie. En outre il s’agit d’une goutte d’eau face à l’océan de la pauvreté qui s’étend.

Une société qui n’est pas capable de donner des emplois avec des salaires décents pour vivre doit laisser la place.