samedi 29 juin 2024

Julian Assange : Libéré après quatorze ans de persécution

 

La fin de 12 ans de traque et de prison

 

 

Détenu dans une prison de haute sécurité en Angleterre depuis 2019, après s’être réfugié pendant sept ans à l’ambassade de l’Équateur à Londres, Julian Assange était sous la menace d’une extradition vers les États-Unis. Il risquait une peine de 175 ans de prison pour avoir permis la divulgation dans la presse internationale des crimes de l’armée américaine en Afghanistan et en Irak.

         Assange a accepté une procédure de plaider-coupable négociée avec la justice américaine qui lui permet de retrouver sa liberté. Mais le coupable dans l’affaire Assange, c’est l’État américain qui a organisé les crimes puis s’est acharné contre un lanceur d’alerte.

Stellantis : Chantage et extorsion de fonds

 

Racket en bande d’actionnaires organisée

 

 

Stellantis menace de fermer ses usines en Grande-Bretagne. Par ce chantage, le groupe automobile veut obtenir des aides publiques du futur gouvernement britannique pour écouler davantage de véhicules électriques.

         Stellantis a réalisé près de 19 milliards d'euros de bénéfices nets en 2023. Les actionnaires, avant tout les familles Agnelli et Peugeot, ont touché 18 millions par jour. Et ce sont eux qui réclament toujours plus d’argent public !

         Exproprier ces parasites aux méthodes de gangsters est le seul avenir qui vaille pour le monde du travail.

Airbus : ça ne vole pas haut

Quand le profit immédiat commande…

 

 

Le carnet de commande d'Airbus est saturé, pourtant, l'action chute en bourse. C'est qu'Airbus se montre incapable de répondre à la demande. « On produit des planeurs » dit la direction car des avions sortent des lignes sans moteurs...

         Airbus accuse l'incapacité de ses fournisseurs ou le manque de travailleurs qualifiés. Mais à qui la faute ? En 2020, Airbus et ses sous-traitants ont supprimé des dizaines de milliers de postes pour sauver leurs profits, préparant ainsi la crise actuelle.

         Dans l'aéronautique comme dans tous les secteurs, les capitalistes ne voient pas plus loin que le bout de leur nez... d'avion.