lundi 28 juin 2021

Combat pour l’égalité et la liberté des femmes. Égypte : jeunes femmes condamnées par la dictature

 

Un régime oppresseur des femmes

 

Le président égyptien Sissi reçu par Trump

Deux femmes ont été condamnées à 6 et 10 ans de prison pour leurs vidéos sur TikTok. Comme Hannem Hossam, étudiante en archéologie de 20 ans, elles ont chanté et dansé sur le réseau social en invitant les jeunes qui la suivent à attirer des personnes sur la plateforme en échange de revenus.

Le régime du général Sissi qui les a condamnées pour « trafic d’êtres humains » et « débauche » est issu d'un coup d'État contre les islamistes. Il peut cependant être très proche des islamistes par la dictature réactionnaire qu'il exerce, sans que cela n'empêche les puissances occidentales de le soutenir.

dimanche 27 juin 2021

Confiscation de matériel politique de Lutte ouvrière à Eaubonne (95) : un communiqué de Lutte ouvrière-95

 Communiqué

Ce dimanche 27 juin 2021, un vendeur de Lutte Ouvrière s’est fait contrôler son identité à l’extérieur du marché d’Eaubonne et confisquer son matériel politique (drapeaux de Lutte Ouvrière, hebdomadaire daté du 25 juin 2021, revue Lutte de Classe n° 216 de mai-juin 2021, brochure sur la Commune de Paris, etc.).  

Aucun de ces matériels ne peut être considéré comme du matériel électoral, non seulement parce qu’il n’évoque aucun appel à voter, mais avant tout parce que nulle part Lutte Ouvrière n’est présente au second tour des élections régionales, et encore moins des élections départementales auxquelles nous n’avons pas participé.  

La campagne électorale s’est achevée samedi 26 juin à 0h. Mais notre présence ce dimanche à Eaubonne, comme dans bien d’autres localités, relève tout simplement des activités régulières que nous menons à longueur d’année.  

L’agent de police qui a mené cette opération a outrepassé ses droits. En conséquence nous exigeons la restitution d’urgence des matériels politiques confisqués, et que le caractère abusif de cette intervention policière soit reconnu.  

                                                        Lutte Ouvrière 95, le 27.6.21  

 

Pour tout contact :  

Dominique Mariette  

Mdommarie@aol.com  

06 99 49 98 64  

Retraites complémentaires : mauvais coups à venir. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Retraites complémentaires : mauvais coups à venir

23 Juin 2021

Le 21 juin, syndicats et patronat ont entamé des négociations sur le régime des retraites complémentaires Agirc-Arrco, dont le déficit a atteint 4,8 milliards d’euros en 2020, alors qu’il affichait un résultat positif de près d’un milliard d’euros en 2019.

 


La crise du Covid est passée par là, avec les fermetures d’entreprises et la hausse du chômage. Les cotisations ont diminué, tandis que les pensions continuaient à être versées et croissaient en nombre, comme il est normal, avec les nouveaux départs en retraite.

Patronat et syndicats doivent donc chercher de nouveaux moyens de renflouer les caisses et le représentant du Medef a été clair : « Les actifs et les entreprises ont été mis à contribution pendant la crise. Il est logique que l’effort ne porte pas sur eux. » Gageons que ce sont surtout les entreprises, c’est-à-dire les patrons, qui pèsent le plus lourd dans les choix. Il s’agit donc de trouver quelques arrangements, qui ont déjà fait leur effet pour afficher un résultat positif en 2019, sans toucher aux cotisations patronales et donc en s’en prenant aux ressources des travailleurs. Or la retraite complémentaire n’est pas négligeable, puisqu’elle représente entre le quart et le tiers de la pension pour un ouvrier et va même jusqu’à 60 % de la retraite des cadres.

Fusion de deux caisses, l’une pour les cadres (Agirc), l’autre pour les salariés non cadres (Arrco), l’Agirc-Arrco fonctionne sur le modèle du système à points, dont le cumul est transformé en un complément de retraite, variable selon la valeur du point au moment du départ du salarié. Parmi les ficelles utilisées, il y a eu la sous-indexation du point, le report de sa revalorisation, l’application depuis 2019 de bonus-malus obligeant à partir un an plus tard en retraite, sous peine de voir sa pension complémentaire baisser de 10 %.

Les représentants syndicaux et patronaux, gestionnaires des caisses, vont donc discuter des scénarios futurs, spéculant sur l’évolution de l’espérance de vie, sur une reprise économique… qui se manifeste pour le moment par des licenciements massifs. Cela peut durer des semaines, comme un ballon d’essai avant la réforme générale des retraites, que le Medef veut éviter pour le moment.

Mais une chose est sûre : il faudra plus que des discussions autour du tapis vert pour obliger le patronat à payer.

                                                   Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2760)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2759 et n°2760, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-dimanche 27 juin de 10h.15 à 11h.15 au marché Héloïse ;

-mardi 29 juin de 11 h.15 à midi devant le Franprix des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Arlette Laguiller, une militante communiste révolutionnaire. France Inter Femmes puissantes : Interview d'Arlette Laguiller

Argenteuil, drogue, une injonction étonnante au maire

 

Le combat pour la conscience des jeunes et de tous, loin des addictions

 


Dans sa petite tribune (eux occupent au moins leur espace), le groupe du conseil municipal « Argenteuil tous ensemble » aborde la question de la légalisation du cannabis. Certes, c’est leur droit, même si nous pouvons penser qu’il y a bien d’autres choses à réfléchir dans la situation d’aujourd’hui. La montée de la misère, des licenciements, des difficultés sociales sont pour nous des questions qui méritent autrement l’intérêt et le combat. En revanche, ce qui nous a amusé, c’est le titre qui s’adresse au maire d’Argenteuil, Georges Mothron : « Légalisation du cannabis ! Courage Monsieur Mothron ! ».

         Que Georges Mothron se rallie à l’injonction d’ « Argenteuil tous ensemble », cela est toujours possible, s’il y trouvait demain un intérêt électoral ; voilà les limites du « courage » que nous connaissons du maire d’Argenteuil.

         En tout cas, nous voilà bien loin de ce que nous avons à dire, nous militants communistes révolutionnaires, à la jeunesse.

         Nous, nous en appelons à la conscience de la jeunesse du monde du travail du travail comme du reste de la société. Et c’est un combat qui a toujours été celui du mouvement ouvrier révolutionnaire, la lutte contre l’alcoolisme comme la recherche de tout paradis artificiel, véritables poids historiques et sociaux qui pèsent sur cette conscience.

         Pour en rester à ce sujet, voilà ci-dessous un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière d’il y a une dizaine d’année. Il garde tout son intérêt. DM

 

Légaliser le cannabis ? La toxicomanie... Et la société qui l'engendre

22 Juin 2011

Daniel Vaillant, ancien ministre socialiste de l'Intérieur, et plusieurs autres députés socialistes ont présenté un rapport préconisant une légalisation du cannabis, mettant en avant l'échec de la législation actuelle en la matière. Cette question de l'attitude face à la drogue revient régulièrement dans le débat politique, mais au final il n'y a guère eu de modification législative significative depuis 1970.

Certaines drogues sont interdites mais d'autres, comme l'alcool et le tabac, sont réglementées. La loi prévoit des peines d'amendes et de prison y compris pour la simple consommation, mais en pratique ces peines sont rarement appliquées. En revanche les trafiquants de toutes les drogues interdites, dont le cannabis, sont effectivement condamnés.

Pourtant, depuis vingt ans environ, le cannabis est d'un usage courant. Son interdiction ne l'a pas empêché de se répandre et sa consommation de se maintenir à un niveau élevé. C'est ce qui fait parler Daniel Vaillant de situation d'échec.

L'ancien ministre dit avoir changé de position par rapport à la période où il était aux affaires dans le gouvernement Jospin. Il prône maintenant une levée de l'interdiction ainsi qu'une production et une distribution encadrées par l'État, ce qui conduirait à une situation un peu semblable à celle du tabac. Le fait qu'il n'ait rien entrepris de ce genre lorsqu'il était au pouvoir, montre que les calculs politiciens ne sont pas absents de sa démarche d'aujourd'hui. Il n'en reste pas moins que les drogues constituent un véritable problème de santé publique.

Dans la société actuelle, de nombreux facteurs concourent à l'existence de ces toxicomanies : la misère, la dureté des relations humaines dans un monde très individualiste, les habitudes... Les drogues, par définition, créent une dépendance faisant qu'une fois qu'on a commencé à en prendre, il est très dur de s'arrêter, et qu'au final on se retrouve avec des problèmes de santé graves, car les drogues sont également toutes toxiques.

Il faut tout de même rappeler que les deux drogues qui font le plus de dégâts en France sont le tabac et l'alcool, c'est-à-dire deux drogues tout à fait légalisées. Cela ne prouve donc pas l'efficacité d'une légalisation. Là aussi, on pourrait parler de situation d'échec.

La toxicomanie quelle qu'elle soit est un fléau pour les sociétés humaines. La recherche de paradis artificiels est une fuite devant une réalité souvent triste et décevante, qui tient de l'autodestruction. On ne peut donc que la combattre. Reste à savoir comment faire reculer les toxicomanies dans une société qui tend à les entretenir, à les développer et même à en engendrer de nouvelles.

Alors, dans une telle société, la légalisation serait-elle un progrès ? Il est bien difficile de le dire. Des médecins ou d'autres professionnels de ces questions devraient pouvoir y réfléchir, en ayant pour seul objectif de combattre les toxicomanies. Mais, vu les enjeux financiers dans ce secteur et les intérêts politiques que certains trouvent à agiter ces questions, on ne peut guère s'attendre à des conclusions sûres, un tant soit peu indépendantes, des polémiques intéressées du moment.

                                                                         Jean POLLUS