samedi 26 juin 2021

Argenteuil, ces élus qui n’ont rien à dire à la population

 

Nous, nous avons largement de quoi les remplir

 


Une nouvelle fois, les deux pages consacrées aux tribunes mensuelles des multiples groupes existant au sein du conseil municipal d’Argenteuil sont indigentes dans la dernière livraison de Ma ville. D’abord par leur place. Comme la fois précédente, la place occupée si l’on peut dire par des « blancs » occupe la moitié de la place prévue. Une page blanche publiée à 46 000 exemplaires, c’est indigne.

Seuls deux groupes minoritaires occupent les deux petits emplacements qui leur sont alloués. Deux autres n’occupent que les deux-tiers de celui-ci. La tribune de la municipalité n’a rien à dire. Son titre est éloquent de vacuité : « Une année à votre service »…

         Comme si les sujets manquaient concernant les 115 000 habitants d’Argenteuil !

         La situation de la jeunesse lycéenne et étudiante est dramatique.

         Les réticences face à la vaccination sont nombreuses.

         Des habitants d’Argenteuil sont concernés directement par les menaces de suppressions d’emplois chez PPG-Bezons ou dans le groupe Barrière à Enghien… etc.

         Oui, les sujets ne manquent pas !

         Vous voulez nous donner la place ainsi libérée pour que nous y exprimions sur ces sujets primordiaux ?

         En attendant, lisez et faites lire le blog « lo argenteuil ». DM

SFR : « Carton rouge pour Drahi »

 

Le groupe a de quoi maintenir tous les emplois

 


Jeudi 24 juin, des centaines de salariés de SFR étaient en grève contre le plan de 2 000 suppressions de postes - soit 20 % du pôle télécom - et de fermeture de boutiques, prévu pour 2021.

Comme ailleurs, c’est le prétexte de la compétitivité qui est avancé pour justifier ces attaques. Or les bénéfices du groupe Altice, dont fait partie SFR, sont en hausse : plus de 4 milliards. Son propriétaire, le milliardaire Patrick Drahi, est la septième fortune de France au classement Forbes, avec 10 milliards d’euros en poche.

UE-Orban : le théâtre ré-ouvre en Europe

 

Cinéma face à un démagogue nationaliste et homophobe

 

Le 15 juin, le parlement hongrois a adopté, sur proposition du premier ministre Viktor Orban, une loi interdisant la « promotion de l’homosexualité » auprès des mineurs. C’est avant tout un texte homophobe.

Réunis en sommet à Bruxelles, avec Orban parmi eux, des dirigeants de l’Union européenne s’en sont offusqués, déclarant que cette fois, il avait franchi une ligne rouge.

Ce type de passe d’armes permet à un démagogue nationaliste comme Orban de paraître s’opposer aux puissances européennes, sans rien remettre en cause de la domination de son pays par les grands groupes capitalistes européens.

Et aux gouvernements d’Europe de l’Ouest de donner une énième leçon sur les droits de l’homme : des paroles en l’air car ils commercent, s’allient et s’entendent avec moult dictatures homophobes de par la planète.