vendredi 25 juin 2021

Argenteuil, pour la défense de la salle des fêtes Jean Vilar, un rassemblement le samedi 18 septembre

Préparons le succès de ce rassemblement

 


Les échéances approchent concernant l’avenir de la salle des fêtes Jean Vilar, propriété communale.

         Il s’agit de diffuser encore l’information sur le calamiteux projet Héloïse et de montrer que l’énorme majorité de la population d’Argenteuil n’est toujours pas d’accord.

         Le Comité Jean Vilar, à l’origine de la mobilisation depuis 2016 appelle à un grand rassemblement samedi 18 septembre prochain.

         Dès à présent, préparons-le avec détermination. DM

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2759 et n°2760, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-ce vendredi 25 juin, de 11h. à 11 h45 devant l’Intermarché du centre, rue du 8 mai ;

Et de 17 h 15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 26 juin : de 10 h. à 10h.30 au marché des Coteaux

Et de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 27 juin de 11h. à midi au marché Héloïse ;

-mardi 29 juin de 11 h. à 11h.30 devant le Franprix des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Valls et Huchon, deux zombis de la sphère politicienne viennent de se rallier à Pécresse. À eux deux, ils lui rapporteront bien… deux voix !

 

Là où Valls passe, rien ne repousse

 

Sacrés loustics !

Ce n’est, comme chacun sait, ni le premier ni le dernier coup d’entourloupe en la matière.

         Ce petit jeu minable de ces carriéristes, de droite et de gauche, n’a contribué qu’à une seule chose, écœurer toujours davantage la population.

         Nous connaissons bien les dégâts que Valls a fait à Argenteuil, dont il a espéré, un temps, qu’elle deviendrait la ville-soleil de son ascension.

         Le résultat, si lui s’en contre-fout, est la quasi disparition localement du réseau militant du PS. Et comme avec Hue le PCF a connu la même aventure, le résultat global est que les quartiers populaires de la Ville sont devenus des déserts militants.

         Ce sera à nous de les reconstruire. DM

PPG – Bezons : les salariés n’ont pas dit leur dernier mot. Une correspondance de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

PPG – Bezons : les salariés n’ont pas dit leur dernier mot

23 Juin 2021

La direction de PPG, leader mondial de peintures et mastics, avait annoncé la fermeture de l’usine de Bezons, qui emploie 208 salariés dans le Val-d’Oise, pour la fin du mois de juin. Elle a dû revoir ses plans et reculer les échéances à décembre.

Les travailleurs n’acceptent toujours pas de se faire mettre à la porte par une multinationale qui roule sur l’or et multiplie les rachats d’entreprises dans le monde entier.

Depuis l’intervention d’une compagnie de CRS, au petit matin du 25 mai, pour faire évacuer le piquet de grève, la grève a cessé, mais de là à dire que le travail a repris, il y a de la marge. Personne n’a le cœur à l’ouvrage. La direction a bien sûr essayé de faire partir des productions, mais avec bien des difficultés et surtout beaucoup d’erreurs.

La grève a créé ou renforcé des liens entre les travailleurs, qui se manifestent à de multiples occasions. Un matin, le débrayage de quelques ouvrières du secteur conditionnement a entraîné un rassemblement de plusieurs dizaines de travailleurs de différents secteurs devant les bureaux du directeur du personnel, pour l’obliger à entendre le mécontentement des ateliers. Les actions se sont depuis diversifiées, par exemple devant la sous-préfecture d’Argenteuil, pour mettre en cause l’État qui a multiplié les cadeaux sous la forme de crédit d’impôt pour la recherche ou l’emploi, ou dernièrement par le financement du chômage partiel. Les travailleurs se sont aussi rassemblés devant le tribunal de Pontoise pour demander aux juges de constater que les prétendues mesures d’accompagnement de la direction ne sont pas sérieuses. Ils sont bien décidés à utiliser tous les moyens pour s’opposer à cette procédure ou la ralentir.

Samedi 19 juin, veille des élections régionales, une cinquantaine de travailleurs de PPG se sont associés à la manifestation contre les licenciements organisée à l’appel des salariés de TUI qui se battent depuis des mois, au côté de délégations de plusieurs autres entreprises. Mardi 22 juin, devant le ministère de l’Industrie, une délégation de travailleurs de PPG est venue une nouvelle fois demander des comptes au gouvernement. Décidément, la fermeture ne passe pas et les travailleurs n’ont pas dit leur dernier mot.

                                                Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2760)