lundi 30 juillet 2018

Prisons : triste record des personnes incarcérées


Une société jugée à l’état de ses prisons



Les prisons françaises viennent de batte le triste record des 70 710 personnes incarcérées. Cela dans des conditions de surpeuplement inhumaines, puisqu'on recense encore officiellement 1667 matelas au sol, c’est-à-ne dire de personnes entassées dans des cellules à même le sol.
Si la société glisse vers la violence et la brutalité croissante, avec l’augmentation du chômage, de la pauvreté et de l’absence de perspective pour les plus pauvres, l’État, lui, est le premier à montrer, avec cette situation carcérale, l’exemple de la violence officielle.

Suite à cette brève, un lecteur nous indique que, ces dernières années, selon lui, il y eu 70 suicides, dans des prisons, en particulier chez des jeunes condamnés pour des délits mineurs.

Accrobranche dans le Val d’Oise, celui de Presles, parc du château de Bellevue


Au fil de l’arbre



Nous allons commencer dans les jours qui viennent un petit état des « vacances » pour ceux qui restent à Argenteuil en août. Mais, même en août, il y a bien des possibilités pour chacun de trouver à quoi occuper son temps libre. Il y a surtout des possibilités pour les services municipaux pour l’organisation de sorties collectives, pour les jeunes en particulier. Nous leur en proposons une.
         A la fête de Lutte ouvrière, à Presles dans le Val d’Oise, il y a un véritable parcours dans les arbres professionnel. Au lieu qu’il ne soit utilisé seulement que les trois jours de la fête, une association loi 1901 agrée, le fil de l’arbre, en assure, si demande, l’utilisation pour tous. Voir les possibilités, les coordonnées, et les conditions ci-dessous.


Bonnes lectures de l’été (18) : Une histoire populaire de l’humanité, Chris Harman, La découverte


Une histoire populaire de l’humanité



Nous avions beaucoup aimé Une histoire populaire des Etats-Unis, d’Howard Zinn, chez Agone. Nous attendons avec impatience Une histoire populaire de la France, de Gérard Noiriel, qui paraîtra en septembre, chez Agone toujours.
         Mais nous conseillons également la lecture de l’ouvrage de Chris Harman, Une histoire populaire de l’humanité. C’est certes un gros livre, écrit petit, mais pour les amateurs d’histoire, du point de vue de tous, ce livre est un bijou dont des jours de vacances permettent la lecture.
         Une histoire remarquable de l’humanité qui non seulement raconte nombre de grands épisodes de ce passé, mais les explique de façon juste et cohérente, en particulier sur le plan des relations entre eux. 

Une histoire populaire de l’humanité, Chris Harman, La découverte, 740 pages, 16 euros

dimanche 29 juillet 2018

Gare Montparnasse, M comme Montparnasse, M comme maudite, certainement pas, mais…


La fatalité a bon dos

 
Photo Wikipédia

Un an pratiquement jour pour jour après que le trafic ait été pratiquement interrompu à la gare Montparnasse, à nouveau celui-ci y est considérablement réduit. Il ne devrait pas être rétabli normalement avant jeudi prochain. Gros problème en juillet 2017, puis en décembre dernier, puis aujourd’hui. Chaque fois pour une raison différente où toujours la question de l’entretien des installations se pose, directement ou indirectement. Cette fois, il s’agit d’un transformateur d’une filiale d’Edf qui a pris feu à Issy-les-Moulineaux. Manque de chance, il alimentait pour l’essentiel la gare. Et il n’y avait apparemment pas de solution de remplacement prévue en cas d’une telle situation.
         On ne peut pas parler de fatalité dans ce genre d’incident. Il y a des situations et des lieux où dans cette société il n’y a jamais de tels problèmes. Des solutions alternatives sont pour certains toujours prévues.
         En attendant, ce sont des dizaines de milliers de voyageurs, partant en vacances ou allant travailler qui sont en galère.

Parcoursup : un grand nombre d’étudiants dans l’attente


La sélection pour faire des économies

 

 
Le dernier bilan de Parcoursup avant sa fermeture pour les vacances est catastrophique : un quart des étudiants inscrits ne sont toujours pas fixés sur leur rentrée prochaine. Sur 800 000 futurs étudiants, 123 000 étudiants  n’ont pas la formation qu’ils veulent et 71 000 n’ont  rien du  tout !
Plutôt que de créer les places qui manquent dans l’enseignement supérieur, l’État bourre les formations existantes et diminuent le nombre de places, refusant à certains l’accès aux études supérieures, en particulier dans les milieux populaires.
Dans tous les domaines, sa logique est toujours la même : faire des économies sur ce qui est utile à la population.