lundi 5 décembre 2016

La Poste : le 8 décembre, les postiers appelés à faire grève



Les usagers aux côtés des postiers

« Suppressions d’emplois - Dégradation des conditions de travail, Salaire en berne… ». La situation des postiers est devenue intolérable à La Poste. Nous évoquions en souriant hier la situation de ces facteurs contraints de terminer leur tournée à la nuit tombante. C’est le règne des sous-effectifs, des postes non remplacés, dont la direction est seule responsable, et qui lui sert ensuite de prétexte pour fermer, définitivement ou provisoirement des bureaux de poste. La situation d’Argenteuil en est une belle (si l’on peut dire) illustration.
         Les postiers n’en peuvent plus. Les fédérations syndicales CGT, SUD et UNSA  les appellent à faire grève jeudi prochain 8 décembre.
         Sonner l’alarme est la première démarche nécessaire. Pour créer le futur rapport des forces, elle est la première étape. Celle où l’on exprime que ce n’est plus possible.
         C’est certes l’affaire des postiers, mais c’est aussi celle de toute la population, et particulièrement dans les quartiers populaires où ce service public continue à jouer un rôle indispensable !


Migrants : Algérie, la même politique sur les deux rives



Des Etats au service d’une société indigne

Selon RFI

« En Algérie, des centaines de migrants subsahariens, hommes femmes et enfants, ont été arrêtés dans la capitale depuis jeudi 1er décembre, puis emmenés dans un camp. Cette nuit, un convoi de bus a conduit une partie d'entre eux à l'extrême sud du pays.
Dans la soirée de jeudi, des véhicules de gendarmerie et de police accompagnés de bus se rendent dans différents quartiers de la capitale. Ils entrent dans des bâtiments habités par des migrants subsahariens et leur demandent de monter dans les bus.
Jeudi soir, plusieurs centaines de personnes sont regroupées dans un camp à la périphérie ouest d'Alger. Le camp est insalubre, les personnes arrêtées dorment à même le sol. Vendredi matin, les opérations policières recommencent. En fin de journée, plus de 1 400 personnes se trouvent dans le camp, selon la Ligue de défense des droits de l'homme.
Le soir même, un premier convoi de onze bus est organisé à destination de Tamanrasset, dernière grande ville du sud du pays, à 2 000 kilomètres de la capitale. Ceux qui refusent de monter dans les bus sont violemment frappés par les forces de l'ordre. Plusieurs blessés graves sont envoyés à l'hôpital. Un deuxième convoi est ce samedi en préparation. L'Algérie avait arrêté les refoulements de migrants aux frontières depuis 2012, sauf pour les Nigériens.

Vers une expulsion du pays

Alger a décidé d'expulser les migrants arrêtés. Un premier convoi de bus a donc pris la route de Tamanrasset. Un deuxième est en préparation. La suite, ce sera un déplacement jusqu'au Niger. Niamey a en effet donné l'autorisation aux convois de traverser son territoire. Mais les convois ne s'arrêteront pas au Niger. Une source diplomatique ouest-africaine affirme qu'ensuite les migrants seront ramenés dans leurs pays d'origine.
Dans le camp, dans la nuit de vendredi, l'information de l'expulsion a provoqué la panique des migrants arrêtés. Certains ont été blessés dans des affrontements avec les gendarmes, d'autres se sont enfuis. »

Photo de Paris ? De Calais ? En l'occurrence, d'Alger

dimanche 4 décembre 2016

Argenteuil : brèves de la semaine en bric-à-brac



La loi du genre

Lors de la dernière réunion au Figuier blanc à propos des perspectives économiques et industrielles argenteuillaises, le maire d’Argenteuil a dit « regretter le départ de l’entreprise Sagem-Safran de la commune.
         C’est vrai, le patron « décide ». Les édiles « regrettent. »

On préfère le calendrier de l'année 1917

Avec son courrier ayant comme thème le repas des anciens, le député du cru a joint un petit calendrier pour 2017 avec un macaron « Engagés avec Philippe Doucet ».
         Engagés pour l’état d’urgence ? Pour le 49-3 et la Loi travail dont ce député a été un chaud partisan ? Pour une politique fondamentalement au service du grand patronat ?
         Pas question. Nous, c’est « le camp des travailleurs ».

Dégradation du service, dégradation des conditions de travail
          
Les facteurs de  la localité terminent leur tournée à pas d‘heure. Dernièrement, nous en avons croisé un dans le bas du quartier des Côteaux qui n’avait pas encore terminé de vider son sac. Il était déjà 16 heures 30 !
         Avec la dégradation de ce service utile à la population, on espère au moins que pour leur sécurité, les vélos de ces travailleurs sont équipés pour faire face à la nuit tombante.

Les garer là où la place est toute trouvée
        
         A Joliot-Curie, des travaux très importants ont commencé rue Yves Farge. Ils vont durer pendant des mois, réduisant la circulation, et compliquant considérablement le garage des voitures dans cette voie. Et ce problème se répercute dans toute la cité où il est très difficile de trouver une place pour se garer.
         Pendant ce temps, de très nombreuses places sont disponibles dans le parking souterrain du centre commercial de la cité.
         Pas de possibilité pour les édiles de mettre en adéquation les deux séries de données ? En permettant donc de pouvoir garer gratuitement les voitures là où la place est disponible, et cela durant toute la durée des travaux !

Des grands enfants
        
La municipalité a décidé que le marché de noël se tiendrait cette année dans le parc de la mairie.
         On comprend que cela soit bien pour elle. Non seulement ses membres pourront faire leurs emplettes sous leurs fenêtres, mais en plus ils vont baigner dans une atmosphère de fête durant plusieurs jours. Et comme cela s’ajoute à des décorations de noël particulièrement soignées à l’entrée et dans le parc de l’Hôtel de ville, c’est coup double pour eux.

Herbe, H comme Huns
          
Le hic est que s’il y a du monde, les pelouses risquent de ne pas résister. On le voit bien dans le parc des Berges, où quand le cirque et autre spectacle passent, l’herbe trépasse.
         Alors, pourquoi ne pas avoir maintenu ce marché de noël là où se tenait au bout de la rue Paul-Vaillant-couturier, un lieu rénové et en dur ?