dimanche 22 juin 2014

Toubon, feu d'artifice, attribution des logements



Toubon : quand c’est tout mal pour le sort des classes populaires, en revanche, personne à la tribune

Le député d’Argenteuil-Bezons signe une tribune sur le site d’information locale La Tribune d’Argenteuil pour récuser la candidature d’une personnalité de droite, Toubon, proposée par Hollande pour occuper le poste  actuellement vacant de « défenseur des droits ».
         Question nominations, le renvoi d’ascenseur de droite vers la gauche ou de gauche vers la droite n’est pas une nouveauté. L’opération Toubon-Hollande relève du genre.
         Tout cela est bien dérisoire.
      Il est vrai qu’une tribune de Philippe Doucet prenant ses distances avec Hollande-Valls sur des sujets tels que le pacte de « responsabilité » ou les attaques contre les cheminots et les intermittents autrement importants pour le monde du travail nous aurait bien surpris. Mais l’affaire Toubon est une bonne occasion pour marquer pour pas cher sa différence.

Faire feu de tout bois ? Avancer un artifice ?

La municipalité vient de priver les Argenteuillais du feu d’artifice du 14 juillet.
           La raison ? Des économies !
         Mais elle avance une seconde raison : la finale de la coupe du monde de foot.
         Quand on cherche à justifier quelque chose on y arrive toujours.
         Quant à la fraction de la population qui n’aime pas spécialement le ballon rond, la nouvelle de l’annulation l’échauffe quelque peu.

Logements dits « sociaux », la pénurie ne justifie pas des attributions opaques

Les commissions d’attribution de logements dits « sociaux » ont enfin lieu chez AB-Habitat. Cela faisait tout de même désordre qu’elles aient été suspendues depuis des mois. Dans un escalier de la cité Joliot Curie, 4 logements vides depuis des mois sur une trentaine, comme on pouvait le constater ces dernières semaines, c’est franchement inacceptable.
         La transparence dans les attributions n’a jamais été la loi du genre. Mais les bisbilles ridicules entre l’ancienne et la nouvelle municipalité n’arrangent rien.
    Certes, il faut construire en nombre les logements qui manquent cruellement, mais il faut aussi que la population contrôle l’attribution des logements existants.

samedi 21 juin 2014

Territoriaux d'Argenteuil : des habitants se mobilisent contre un licenciement. Encore et à nouveau sur les "rythmes scolaires"




Un licenciement qui ne passe pas

Le directeur de la maison de quartier Orgemont-Volembert, au cœur de la cité Joliot-Curie, vient de voir son contrat ne pas être renouvelé par la nouvelle municipalité. Ce n'est pas un souci d'économie comme elle le prétend qui explique sa volonté de voir partir ce directeur. C'est seulement un nouvel épisode de ce jeu de "chaises musicales" qui voit, à la suite des élections municipales, le licenciement de nombre de travailleurs contractuels suspectés d'avoir été, pour certains, trop proches des orientations de la municipalité précédente.
En l'occurrence, ce licenciement ne passe pas.
Des habitants  du quartier, écoeurés par cette décision incompréhensible ont pris l’initiative de la pétition suivante dont le texte, sorti du cœur, dit tout : « On ne veut pas que M Jérémie NESTEL nous quitte ! Au vu de son travail, c’est un excellent directeur de centre social, il fait bien son travail. Il nous a toujours bien accompagné, il est toujours à l’écoute et toujours là ».
Ils ont décidé de demander à être reçus par le maire d’Argenteuil jeudi prochain 26 juin à 17 heures. Ils souhaitent lui remettre cette pétition. Il est encore temps que le maire revienne sur sa décision.
Nous sommes à leurs côtés. DM



Rythmes scolaires : le rythme s’accélère mais pas dans le bon sens

A moins de quinze jours des vacances, toutes les personnes concernées par l’Ecole primaire sur la commune ne savent toujours pas officiellement les conditions de son organisation à la rentrée prochaine. Cette question concerne les élèves qui sont les grands oubliés. Sous prétexte qu’ils n’ont guère le droit à la parole ? Mais elle concerne les parents, souvent les grands-parents qui les gardent, une grande partie du personnel municipal, les enseignants.
On sait maintenant que la Ville « appliquera ». L’Education nationale a diffusé des horaires. Mais la municipalité ne les a pas confirmés. Et rien n’a encore été discuté avec tous ces acteurs que nous évoquions plus haut.
Méli-mélo, imbroglio, pétard prêt à exploser.
Le compte-à-rebours de la rentrée est pourtant enclenché.
On peut dire que toute la population est concernée. Puisque nous évoquions des comptes, elle peut vite en demander.