A cette heure, on ne connaît
toujours pas les conditions précises de comment la municipalité envisage d’appliquer
sa reculade.
Sur ce
plan, il est bon de rappeler, comment, dans une lettre solennelle, le maire d’Argenteuil
transmettait le 9 mai dernier, à tous les parents d’élèves des écoles d’Argenteuil,
une lettre qui commençait par les deux paragraphes suivants :
« Madame,
Monsieur,
Conformément
aux engagements que j’ai pris devant les argenteuillais lors des élections
municipales, je vous informe que nous n’appliquerons pas la Réforme des Rythmes
Scolaires à la rentrée 2014.
Aucune étude sérieuse n’a prouvé que
cette réforme améliorerait la réussite scolaire. En outre, son application
soulève de nombreuses difficultés d’organisation pour les familles, les
enseignants, les personnels territoriaux mais aussi pour les associations… »
G Mothron va finalement appliquer.
Alors, et les engagements devant les Argenteuillais ?
Et les difficultés de tous ?
Gouverner c’est paraît-il « prévoir ». G Mothron n’avait
pas prévu qu’il devrait reculer. Un fin politique en somme.
La population ne veut pas être victime d’une réforme qui n’en est
pas une
Les parents d’élèves ne veulent
pas devoir jongler entre leurs horaires familiaux et professionnels et ceux de l’Ecole.
Ils voudraient voir leurs enfants plus épanouis et moins fatigués. Ils veulent
des Atsem dans toutes les classes de maternelles et tous les jours. Ils veulent que les encadrants soient tous formés.
Les personnels des écoles d’Argenteuil et du temps périscolaire ne veulent pas de
surcroît de travail. Ils veulent être formés.
Il en va de même pour les enseignants qui, comme les
personnels des Ecoles sont souvent parents d’enfants scolarisés dans d’autres
communes avec d’autres horaires…
Tous ont un intérêt commun : celui de s’unir pour de ne
pas être les dindons d’une véritable farce.
Les intérêts des uns et des autres sont conciliables. Ensemble, concilions-les pour qu'ils soient entendus et mis en pratique !
Si de nouvelles informations dans la
journée, ou dans la soirée, informations
dans l’air mais se précisant, un nouvel article sur le sujet sur ce blog.
Faire du sur-mesure… aux dépens des élèves
Un des principes fondamentaux de
l’Ecole est, à la fin de l’année de Seconde générale dans les lycées, de
décider de l’affectation des élèves pour leur année suivante de classe de Première.
C’est le conseil de classe qui décide, en tenant compte des demandes des
élèves.
Mais, apparemment, c’est une autre façon de voir que vient d’exprimer
la direction académique du Val d’Oise. Une façon de voir que l'on peut résumer selon l’équation suivante.
Soit X nombre de postes pour une Première de type données
dans le département. Cela fait Y élèves à y caser. Il y en a trop de ces
élèves Y ? Eh bien, faites que la décision du conseil de classe soit changée.
Qu’importe les
décisions prises dans les établissements, et avant même les commissions d’appel
d’après conseil de classe.
C’est ce qui arrive dans le bassin d’Argenteuil, où il n’y
aurait pas assez de classes « STMG »
(tertiaire) de Première, et la hausse des élèves dans ces classes ayant des
limites techniques.
Et si l’on créait de nouvelles classes ?