vendredi 20 juin 2014

Valls-sans hésitation du côté du patronat




La seule langue que comprend Valls

Valls a déclaré ce matin qu’il n’avait pas compris la grève de la SNCF.
Quand les protestations viennent du camp des travailleurs, Valls et les siens ont toujours eu la comprenette bien plus difficile que quand elles viennent des patrons, petits, moyens et surtout grands. Il faudra crier bien plus fort, bien plus massivement, tous ensemble pour qu’ils entendent. C’est le seul langage qui peut les faire sinon réfléchir, du moins reculer : c’est celui du rapport de force.

Intermittents et précaires ne sont pas dupes

Valls s’essaie à de nouvelles manœuvres pour tenter de faire retomber la mobilisation des intermittents. L’État compenserait l’effet du différé d’indemnisation jusqu’à la fin de l’année, mais avaliserait l’ensemble du dispositif qui dégrade tout le régime d’indemnisation, celui des intermittents mais aussi celui des précaires, des cadres et des seniors.
Ce ne sont que des gestes et le compte est loin d’y être. Mais ces gestes prouvent que face à la mobilisation des intermittents et des précaires, le gouvernement n’est pas sûr de lui. Les intermittents qui luttent sans s’en laisser conter tiennent le bon bout !

Rythmes scolaires Argenteuil-le rythme s'accélère : 9 heures 30 : dernière information

L'inspection primaire a fait afficher dans les écoles hier, des horaires pour la rentrée prochaine :

Lundi, mardi, jeudi, vendredi : école : 9-12 heures, puis 14 heures 30-16.30
Pas de surveillance assurée par l'Education nationale de 8.30 à 9 heures et de 13.30-14 heures : idem : pas de surveillance assurée par l'EN.
11.30-12 en classe et en pause mide
Mercredi : école de 9 à 11 heures, activités périscolaires de 11 heures à 12 heures. 

C'est ce que la Ville va annoncer à son  tour ?
Sans discussion, sans moyens, sans réflexion, sans personnels, sans leur accord ?




Argenteuil-Rythmes scolaires, Education : des pratiques catastrophiques




Kakou
        
A cette heure, on ne connaît toujours pas les conditions précises de comment la municipalité envisage d’appliquer sa reculade.
Sur ce plan, il est bon de rappeler, comment, dans une lettre solennelle, le maire d’Argenteuil transmettait le 9 mai dernier, à tous les parents d’élèves des écoles d’Argenteuil, une lettre qui commençait par les deux paragraphes suivants :
         « Madame, Monsieur,
Conformément aux engagements que j’ai pris devant les argenteuillais lors des élections municipales, je vous informe que nous n’appliquerons pas la Réforme des Rythmes Scolaires à la rentrée 2014.
         Aucune étude sérieuse n’a prouvé que cette réforme améliorerait la réussite scolaire. En outre, son application soulève de nombreuses difficultés d’organisation pour les familles, les enseignants, les personnels territoriaux mais aussi pour les associations… »
         G Mothron va finalement appliquer.
         Alors, et les engagements devant les Argenteuillais ? Et les difficultés de tous ?
         Gouverner c’est paraît-il « prévoir ». G Mothron n’avait pas prévu qu’il devrait reculer. Un fin politique en somme.



La population ne veut pas être victime d’une réforme qui n’en est pas une

Les parents d’élèves ne veulent pas devoir jongler entre leurs horaires familiaux et professionnels et ceux de l’Ecole. Ils voudraient voir leurs enfants plus épanouis et moins fatigués. Ils veulent des Atsem dans toutes les classes de maternelles et tous les jours. Ils veulent que les encadrants soient tous formés.
         Les personnels des écoles d’Argenteuil et du temps périscolaire ne veulent pas de surcroît de travail. Ils veulent être formés.
         Il en va de même pour les enseignants qui, comme les personnels des Ecoles sont souvent parents d’enfants scolarisés dans d’autres communes avec d’autres horaires…
         Tous ont un intérêt commun : celui de s’unir pour de ne pas être les dindons d’une véritable farce.
            Les intérêts des uns et des autres sont conciliables. Ensemble, concilions-les pour qu'ils soient entendus et mis en pratique !



Si de nouvelles informations dans la journée, ou dans la soirée, informations  dans l’air mais se précisant, un nouvel article sur le sujet sur ce blog.

Faire du sur-mesure… aux dépens des élèves

Un des principes fondamentaux de l’Ecole est, à la fin de l’année de Seconde générale dans les lycées, de décider de l’affectation des élèves pour leur année suivante de classe de Première. C’est le conseil de classe qui décide, en tenant compte des demandes des élèves.
         Mais, apparemment, c’est une autre façon de voir que vient d’exprimer la direction académique du Val d’Oise. Une façon de voir que l'on peut résumer selon l’équation suivante.
      Soit X nombre de postes pour une Première de type données dans le département. Cela fait Y élèves à y caser. Il y en a trop de ces élèves Y ? Eh bien, faites que la décision du conseil de classe soit changée. 
          Qu’importe les décisions prises dans les établissements, et avant même les commissions d’appel d’après conseil de classe.
         C’est ce qui arrive dans le bassin d’Argenteuil, où il n’y aurait pas assez de classes  « STMG » (tertiaire) de Première, et la hausse des élèves dans ces classes ayant des limites techniques.
         Et si l’on créait de nouvelles classes ?