lundi 16 juin 2014

SNCF : que vive la grève malgré ses détracteurs gouvernementaux




La force des travailleurs, c’est la grève

Le gouvernement et Hollande ont fait feu de tout bois contre les cheminots grévistes ce week-end. Ils veulent ainsi démontrer aux capitalistes que quand les travailleurs manifestent et protestent, ils savent leur résister. Ils sont d’ailleurs bien plus sensibles aux exigences des catégories bourgeoises (« pigeons », Peugeot, Mittal, etc.)
Les cheminots ont décidé dimanche de ne pas s’en laisser compter- et les dernières informations de ce lundi matin confirment qu’ils ont l’intention de poursuivre leur mouvement. Encore bravo !
Le seul argument qui contraindra le gouvernement et le patronat à reculer, c’est celui du rapport de force instauré par les travailleurs en lutte. Et de ce point de vue, la victoire des grévistes de la SNCF sera une victoire pour le monde du travail dans son ensemble !

SNCF : le PS ajoute le mépris à ses attaques contre les grévistes

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Cambadélis, a ajouté sa petite musique contre les grévistes de la SNCF. Après avoir affirmé qu’il serait bon, « presque intelligent », de la part des cheminots, de suspendre leur mouvement, il s’en est pris aux salariés qui, en France, n’auraient pas « la culture du compromis ». Le PS lui a en revanche une « culture » très ancienne du mépris des travailleurs et de leurs revendications.

dimanche 15 juin 2014

Argenteuil et Val d'Oise : "rythmes scolaires". Pas simple de jouer les kakous. A Argenteuil, pour organiser les choses de toute urgence et faire face en peu de temps, il faut rappeler tous les personnels "remerciés" ces dernières semaines. Des rassemblements prévus : la CGT de l'Education-95 nous informe.





Rythmes scolaires : les personnels « remerciés » doivent déjà être rappelés de toute urgence

M Métézeau vient de l’admettre et l'annonce. La ville d’Argenteuil appliquera finalement la « réforme des rythmes scolaires » à la rentrée prochaine. La municipalité d’Argenteuil prend acte du refus de sa demande de report à 2015  Cette décision arrive à la veille des décisions académiques sur le sujet. Demain préfet et directrice académique entérineront les projets en suspens des différentes communes. Pour celles qui n’en ont pas, elle imposera unilatéralement une organisation de l’école.
Pour Argenteuil, tiendra-t-elle compte du projet de la municipalité… P Doucet ou appliquera-t-elle l’école sur cinq jours, avec école le mercredi matin, et trois quart d’heure en moins en fin de journée, chacun des autres quatre jours ? Mystère et boule de gomme, en tout cas, à l’heure d’aujourd’hui
Pour notre part, nous l’avons sans cesse répété, cette réforme est une immense usine à gaz qui met en difficulté les communes et leurs finances, les parents, et les personnels territoriaux.
         Nous retiendrons dans la prise de position de l’adjoint au maire aux affaires sociales les deux phrases suivantes : « Alors Argenteuil appliquera la réforme. Encore quelques centaines de milliers d’euros qu’il va falloir trouver sur le budget municipal, du personnel formé et disponible acceptant des horaires acrobatiques, et tout cela pour un bénéfice bien incertain concernant les enfants… » (souligné en gras par nos soins)
Nous sommes à quinze jours de la fin de l’année scolaire. Le creux des vacances se profile. Comment régler en si peu de temps avec leur accord la situation des personnels territoriaux concernés, comment assurer leur formation ? Comment surmonter la situation de ces futurs horaires « acrobatiques » (dixit M Métézeau), à un moment où, par la volonté de réduire d’une manière drastique les effectifs du personnel de la commune, la municipalité déséquilibre le service municipal de l’Education et de l’Enfance ?
M Métézeau peut regarder avec profit ce qui se passe à Bezons depuis des semaines. Cela devrait l’alerter. Quant aux effectifs nécessaires, il peut rappeler de toute urgence les agents contractuels « remerciés » ces dernières semaines.




Un appel du syndicat CGT de l’Education du 95

Depuis plusieurs semaines et dans le prolongement des luttes qui ont déjà eu lieu depuis 2 ans, des luttes importantes sont menées contre la réforme des rythmes scolaires. Ces mobilisations reflètent le ras- le bol des collègues (enseigants, ATSEM, animateurs) et l'inquiétude des parents. Nous nous sommes dès le départ opposé-s- à cette réforme car :
 - elle renforce la municipalisation du premier degré et ainsi les inégalités de traitement entre les élèves.
- elle dégrade les conditions de travail de l'ensemble des personnels.
- aucune réflexion réelle n'est faite sur le temps scolaire de l'élève...
 C'est pourquoi nous continuons à demander la suspension immédiate et l'abrogation du décret.
 Dans cette optique trois rassemblements sont prévus pour la semaine prochaine :

- le lundi 16 juin sur le parvis de préfecture à partir de 17H30 à l'occasion du CDEN (conseil départemental de l'Education nationale) où les rythmes sont le sujet central, à l'appel commun CGT Educ et FO, et, seul,le SNUiPP.
- Jeudi à partir de 17H30 devant l'Hôtel de ville de Pontoise à l'appel de la CGT Educ'action.
- Un rassemblement est également prévu mercredi devant le ministère à 14 heures pour faire la jonction avec les mobilisations des autres départements.
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