M. Mothron Georges pris en flagrant délit de mensonge après avoir
fait mine de faire acte d’une vérité bien tardive
Le
journal régional La Gazette vient de s’entretenir avec le nouveau maire
d’Argenteuil. Nous extrayons de cet entretien le morceau de bravoure, in extenso,
suivant. Nous mettons seulement en italiques et en gras le passage qui vise en
particulier les militants de Lutte Ouvrière qui ont animé la lutte contre la
démolition de la cité Joliot-Curie.
« • Qu’avez-vous appris du
mandat 2001-2008 ? Y-a-t-il des choses que vous ne referiez pas ?
- Une des choses qui nous a
fait perdre en 2008 est de ne pas avoir assez promu ce qu’on faisait. On
sortait d’une situation financière difficile et je ne voulais pas trop dépenser
en communication. Par exemple Joliot-Curie où j’ai voulu jouer la parfaite transparence.
Comme d’autres villes, nous envisagions la destruction de ces bâtiments datant
de 55 ans, qui n’ont plus cours.
Cette opération a été
totalement pipée par mes adversaires politiques, qui ont dit que je voulais
faire du «nettoyage social», faire partir des gens. Ils ont pris en otage des
personnes âgées, qui vivent là depuis le début. On a perdu de
475 voix sur ce bureau alors qu’on a perdu la ville de 327 voix. Tout
s’est joué là. Mais les gens se sont rendus compte qu’ils s’étaient fait avoir
par Doucet, qui a mis 20 millions d’euros pour réhabiliter, mais c’est toujours
le même bâti. C’est honteux.
• Le Mothron 2014 est-il
différent du Mothron 2008 ?
- Il a pris six ans, donc il a
forcément pris de la sagesse… mais je reste réactif. Disons que le cuir s’est
tanné…"
Commentaire :
-M. GM avoue enfin qu’il
voulait bien détruire Joliot-Curie.
-M. GM est un calomniateur à
l’encontre de ses adversaires politiques, c’est-à-dire essentiellement
nous-mêmes, qui auraient "pris en otage des personnes âgées ».
Ce ne serait-ce pas le contraire par hasard, lui qui démoralisa alors nombre
de ces personnes âgées rongées par l’inquiétude de devoir quitter leur
quartier !
- « j’ai voulu jouer la
parfaite transparence ». Après avoir avoué le voilà qui ment à
nouveau, justifiant ce manque de transparence, total et absolu, par un soit
disant souci d’économie de frais de communication !
Oui le temps a passé, mais il
n’y a que le cuir tanné qui a pris de la sagesse.
Dominique
MARIETTE, à l’initiative avec quelques autres du « Comité de Défense de
Joliot-Curie » toujours vivant.