vendredi 7 décembre 2012

Civitas : que l'obscurantisme et les religions se financent comme elles veulent, mais pas avec l'argent public !


Un lecteur nous communique :

Pas de déduction fiscale pour une officine intégriste !

 "Le « lobby catholique traditionaliste » Civitas incite au financement de ses méfaits en sollicitant des dons de la part de particuliers et de sociétés, dons qui bénéficient d’une déduction fiscale sous la forme d’une réduction d’impôt. L’État, et donc l’ensemble des citoyens, finance ainsi Civitas en renonçant à percevoir 60 ou 66 % du montant des dons au travers de la réduction des impôts acquittés par les donateurs. Cela est rendu possible par une reconnaissance d’intérêt général de Civitas par les services fiscaux : ce n’est pas justifiable au vu des actions de Civitas.
     L’Union des Familles Laïques (UFAL) demande donc que le Ministre de l’Economie, Pierre Moscovoci, prenne les mesures nécessaires pour que cela cesse."
    
  

Argenteuil : décès d'un conseiller municipal avec lequel nous avions été élus : David Pécheux


Le maire d'Argenteuil vient de nous apprendre le décès de David Pécheux, conseiller municipal.d'Argenteuil (voir le courrier de Philippe Doucet, ci-dessous).

Avant 2008, nous nous connaissions depuis des années, de vue, sans contact. Et puis, il y avait eu cette campagne électorale que nous avions menée en commun. David était militant du PS, des militants, que nous militants de Lutte Ouvrière, avions peu l'occasion de rencontrer jusqu'alors dans nos activités. Immédiatement, à partir de 2008, nous avions sympathisé avec David et instauré des rapports tels qu'ils doivent être entre militants désintéressés. Nous savions que la vie n'avait pas été, et n'était pas facile pour David. Nous avons une grande pensée pour lui et sa maman. Salut et fraternité, Patrice Crunil et Dominique Mariette.

Cher(e)s Ami(e)s,


Il m’appartient de vous annoncer une nouvelle que nous redoutions tous depuis des mois, notre collègue, camarade et ami David Pécheux est décédé hier après-midi.


Chacun connaît la difficile maladie qui l’atteignait et surtout son caractère incurable ; David a fait un choix qui lui appartient, un choix courageux.


Chacun le sait, David a vite été empêché d’accomplir son mandat tant la maladie l’handicapait ; j’avais néanmoins tenu à lui conserver toute ma confiance car je n’ai jamais oublié qu’au moment les plus difficiles de notre aventure politique, celle de David ne m’avait jamais manquée.


Nous restons en contact étroit avec la mère de David. Nous veillerons à lui apporter toute l’aide en notre pouvoir et ne manquerons pas de vous informer au plus vite de la date des obsèques.

Je souhaite que chacun fasse son possible pour y participer.


Amicalement et tristement.


Philippe Doucet

jeudi 6 décembre 2012

LVMH : pour le luxe, des travailleurs à merci ; un article de Lutte Ouvrière n°2314 du 7 décembre 2012




Séphora : chantage à l'emploi sur les Champs-Élysées

Séphora, premier groupe de parfumerie en France, s'est payé une page de publicité dans la grande presse. Le titre en était : L'emploi menacé aux Champs-Élysées. Il s'agissait en fait de défendre son droit à exploiter ses salariés sept jours sur sept, jusqu'à minuit en semaine et une heure du matin le week-end.
     L'intersyndicale du commerce parisien a en effet saisi le tribunal de grande instance de Paris, accusant à juste titre Séphora d'ouvertures nocturnes illégales. Comme tous les capitalistes, les patrons de Séphora n'hésitent pas à mettre les emplois en avant pour justifier leur droit à bafouer le Code du travail. « L'obligation de fermer à 21 heures le Séphora des Champs-Élysées menacerait plus de 45 emplois », déclarent-ils dans leur publicité.
     Quand on sait que Séphora appartient au groupe de luxe LVMH, dont les ventes ont augmenté de 22 % et les profits de 370 millions d'euros en un an, il y aurait de quoi rire si l'emploi et les conditions de vie des salariées n'étaient pas en jeu. Les vendeuses des Champs-Élysées mettant sur la paille Bernard Arnault, on a du mal à y croire !
      Pour en rajouter une couche, Séphora affirme que « 90 % des salariés se sont exprimés en faveur de cette organisation et sont volontaires pour travailler dans les conditions actuelles du magasin qui propose des rémunérations attractives. » On peut douter du caractère spontané de cette adhésion au travail de nuit quand on sait que, dans bien des enseignes, l'acceptation de tels horaires est tout simplement une condition d'embauche. Quant aux « rémunérations attractives », l'augmentation des salaires serait sans aucun doute beaucoup plus attirante que l'obligation de travailler jusqu'à tard dans la nuit pour boucler ses fins de mois. En début d'année, l'augmentation salariale proposée aux salariés se réduisait à 50 centimes de plus pour l'entretien des uniformes !
     Le jugement du tribunal doit être rendu jeudi 6 décembre, mais une chose est certaine. Les grands groupes comme LVMH utilisent en permanence le chantage à l'emploi pour faire accepter à leurs salariés la dégradation de leurs conditions de travail et de vie. C'est inacceptable.
                                                     Daniel Mescla

Les juges viennent de donner raison à LVMH, ce qui n'est vraiment pas une surprise (DM, le 6.12)

Egypte : contre la dictature militaire ou religieuse


En Égypte, le président Mohamed Morsi tente d’imposer une extension de ses pouvoirs, qui deviennent de plus en plus dictatoriaux. Les quelques libertés fondamentales obtenues sur le papier n’ont guère duré.
     Une fraction de la population s’oppose à cette dégradation et le montre en manifestant contre le régime.
     Les classes populaires n’ont qu’un moyen de se défendre contre toute la dictature au service des exploiteurs : c’est de se battre pour leurs droits, tous leurs droits.

Arcelormittall :Florange : la capitulation confirmée du gouvernement devant Mittal


La publication d’une copie de l’accord entre le gouvernement et Mittal concernant le site de Florange confirme que le n°1 mondial de l’acier ne s’engage sur aucun investissement réel et que les travailleurs ont toutes les raisons de se sentir floués. La parole d’un patron ne vaut rien pour les travailleurs. Et celle d’un gouvernement de gauche ne vaut pas plus. Les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs propres forces.