dimanche 25 novembre 2012

Radiothérapie d'Argenteuil : le dernier article du blog du Comité de Défense que nous reproduisons, pour information, bien volontiers. Nous serons le 12 décembre à Paris

"LA MOBILISATION MONTE
L’assemblée du Comité de Défense s’est félicitée de la montée de la mobilisation : en effet ce sont maintenant près de 7500 signatures qui ont été recueillies pour exiger le maintien de la radiothérapie.
Au- delà de cet objectif, il a été souligné la nécessité de maintenir également la rythmologie dont l’autorisation doit normalement être renouvelée en mars prochain.
Pour ces 2 services, même si leur maintien est inscrit comme possible au SROS ( Schéma Régional d’Organisation Sanitaire) actuellement en discussion, c’est au final l’ A.R.S qui décidera . Il est donc indispensable de continuer à mobiliser l’opinion publique.
De même il est nécessaire de faire avancer les autres revendications de la pétition si nous voulons sauver l’hôpital public et permettre à tous d’accéder aux soins quelle que soit leur  situation sociale ou géographique.
En effet, la non abrogation de la loi Bachelot permet de continuer les restructurations et/ou fermetures de services et établissements dont le récent drame de Figeac a montré les conséquences tragiques, et le maintien de la T2A ne permet pas aux hôpitaux de faire face correctement à leurs obligations de services publics.
Le budget de la Sécurité Sociale, récemment adopté par l’Assemblée nationale, va replonger les hôpitaux dans le déficit et provoquer la suppression de 15 à 20000 emplois hospitaliers. Curieuse façon de lutter contre le chômage et de répondre aux besoins sanitaires des populations. Cela risque d’augmenter encore le nombre de gens obligés de renoncer ou de retarder des soins nécessaires puisqu’en même temps les forfaits et franchises sont maintenus et qu’on va imposer une nouvelle taxe aux retraités.
De plus, le pseudo accord sur les dépassements d’honoraires dont se vante Mme Touraine ne règlera rien au dire même du Syndicat de la Médecine Générale et d’un certain nombre de médecins soucieux de l’accès aux soins de toute la population. Dans ces conditions on ne peut qu’être choqués de l’indécence de certains médecins dont les revenus dépassent 15000 euros mensuels osant faire grève pour maintenir leurs privilèges.
Comme nous l’avions décidé en septembre nous irons donc porter nos pétitions à la Ministre de la Santé le 12 décembre et lui exprimer notre volonté d’une véritable politique de la santé qui réponde aux besoins de la population et soit élaborée démocratiquement avec tous les acteurs concernés.
Il est nécessaire que nous soyons très nombreux devant le Ministère afin que soit bien mesurée la détermination de la population. Il y a 2 ans, la présence de 3 cars d’habitants de notre bassin devant le siège de l’ A.R.S avait pesé d’un poids certain dans notre victoire.
Entre temps plusieurs initiatives sont encore prévues qui doivent permettre de renforcer notre démarche... (suivent des rendez-vous de signature passés)"

Contacts avec le Comité :

Comité  de  Défense  de l’Hôpital  d’Argenteuil – Hôtel  de  Ville – 95870  BEZONS
Christiane Leser – 06 84 33 66 41 – christianeleser@wanadoo.fr

TVA à 0 %... pour la location de yachts

Il est un domaine où le gouvernement français a su résister aux directives européennes. La commission européenne vient en effet de lancer un ultimatum à la France pour qu’elle envisage de taxer la location de yachts de luxe car, depuis des années, cette activité y est tout simplement exemptée de TVA.
      La TVA à 19,6 % ce n’est bon que pour le petit peuple, les milliardaires navigateurs français y échappent.


vendredi 23 novembre 2012

Communes : leurs difficultés financières : un article de Lutte Ouvrière de cette semaine en vente à la Librairie des écoles à Argenteuil, bd Léon Feix


Collectivités locales : le gouvernement serre les cordons de la bourse
La tenue du congrès des maires a remis dans l'actualité les difficultés financières rencontrées par les collectivités territoriales, dont bon nombre de communes.
Les problèmes de Sevran en Seine-Saint-Denis, rappelés à l'occasion de la grève de la faim de son maire qui réclamait et a fini par obtenir cinq millions d'euros pour boucler son budget, sont partagés par de nombreuses municipalités.
     Depuis des années, les gouvernements n'ont cessé de diminuer les dotations et subventions aux communes ou aux communautés de communes, alors que celles-ci s'appauvrissaient sous les effets de la crise et du chômage croissant. La suppression de la taxe professionnelle, jusqu'alors payée par les entreprises aux communes qui les accueillaient, a été loin d'être compensée intégralement, contrairement aux engagements de Sarkozy. Aujourd'hui, le gouvernement socialiste s'inscrit dans la continuité de la politique précédente.
     Sous prétexte de redressement des comptes publics, Hollande explique que « des efforts seront demandés à tous, et donc aussi aux collectivités locales ». On le sait : quand il dit « tous », il exclut par avance les grands patrons auxquels on propose des cadeaux et subventions de toutes sortes sans contrepartie. En revanche, en oubliant que les communes, les départements et les régions ont dû faire face à des obligations qui étaient il y a quelques années encore du ressort de l'État, les travailleurs de la fonction publique territoriale sont désignés comme étant trop nombreux et coûtant trop cher. Les dotations de l'État aux collectivités locales doivent donc diminuer, de 1,8 milliard d'euros dès l'an prochain et de 2,25 milliards en 2014-2015. Le chiffre de dix milliards d'économies supplémentaires à réaliser dans les années prochaines a même été avancé par Hollande.
     Dernièrement, l'État a mis à la charge des communes les frais liés à la réforme des rythmes scolaires à l'école. Cela vient s'ajouter aux autres charges existantes auxquelles les municipalités doivent faire face, comme les crèches, les haltes garderies, les équipements divers indispensables à la vie quotidienne des populations (transports, aides à domicile, etc.). Il s'agit là de services utiles, irremplaçables pour la population, particulièrement dans les communes les plus populaires, c'est-à-dire aussi les plus pauvres.
     Le gouvernement veut imposer l'austérité à tous les niveaux et la faire appliquer par les responsables des collectivités territoriales comme par les maires, y compris socialistes et communistes. Ceux-là risquent de regimber, ce qui se comprend, tout en rencontrant certainement l'appui de leur population.

Royaume-uni : manifestation étudiante à Londres


Plusieurs milliers d’étudiants ont manifesté mercredi 22 novembre à Londres pour dénoncer l’augmentation des frais de scolarité. Depuis la décision par le gouvernement britannique en 2010 de supprimer un plafond, les coûts d’inscription à l’université se sont envolés, certains ayant été multipliés par trois.
     Études de plus en plus chères, alors que le chômage frappe plus de 20 % des moins de 25 ans, les jeunes refusent d’être sacrifiés sur l’autel de la finance.

Le combat est la seule assurance


Les assurances, en particulier sur l’habitation, vont augmenter nettement au 1er janvier prochain. Avoir une voiture n’est pas obligatoire, mais lorsque l’on a un logement l’assurer l’est.
    4%, 7 % d’augmentation, voilà une nouvelle attaque drastique contre les plus modestes.
     Il va falloir se battre pour des augmentations de revenu correspondantes !