Roissy : mieux vaut prévenir qu’être punis

300 bagagistes et agents de pistes de sociétés travaillant pour des  filiales aériennes d’Air France sont en grève à Roissy depuis mercredi.

     Les grévistes exigent que la société sous-traitante qui a emporté le nouveau contrat arrivé à échéance de cette activité maintienne leurs revenus, salaires et primes. Ils n’ont pas confiance dans les garanties verbales qu’on leur avance.

     Les travailleurs savent d’expérience qu’ils n’ont pas tort d’être très méfiants en la matière.

Crazy horse : la grève est bien l’arme des travailleurs, et des danseuses salariées

Les danseuses du cabaret en grève ont repris le chemin des loges et de la scène pour le spectacle qui s’intitule « feu ». Elles auraient obtenu une augmentation de salaire de 15%.

     Quand les travailleuses mettent "le feu" avec détermination et flamme, les augmentations grimpent.

Il doit être jaloux

Le conseiller général, P. Métézeau, s’offusque que l’animateur Guy Carlier, ancien gamin d’Argenteuil, ait rendu hommage aux maires de gauche d’Argenteuil, Victor Dupuy, Robert Montdargent et Roger Ouvrard présents, et au maire actuel, Philippe Doucet dont Guy Carlier, prend paraît-il la présidence du comité de soutien.

     Guy Carlier aurait bien eu du mal à évoquer le maire de droite précédent, absent au spectacle, Georges Mothron, qui boude la culture du Figuier Blanc.

     Le conseiller général s’offusque pour des balivernes. Comme on aurait aimé qu’il s’offusque lorsque son chef décidait d’engager la liquidation des 1044 logements de Joliot-Curie, ou quand il participe avec lui-même à la saignée de multiples structures sociales en réduisant au Conseil général leurs subventions !

Le Crazy Horse : une vie d'artistes ? Surtout de travailleuses

Les danseuses du Crazy-Horse-Saloon,  sont en grève. Elles veulent la hausse de leurs salaires (inférieurs à 2000 euros).
     Depuis 2005, le célèbre cabaret est la propriété d'un groupe d'investisseurs franco-belge. Ce n'est certainement pas pour la seule beauté de l'art.
     Alors tant mieux si ces salariées danseuses les envoient prestement aller se rhabiller.

Manuel Valls : on n'est pas obligé d'être à droite pour en avoir les discours

Dans le nouveau gouvernement, un ministre au moins n’avait pas hésité ces dernières années, à reprendre à son  compte certains discours de la droite en matière de sécurité. Voici Manuel Valls aujourd'hui nouveau ministre de l'intérieur.

     Lors de son passage à Argenteuil,  il avait fait campagne aux législatives de 1997 sur le thème "trop de social tue le social", ce qui ne l'avait pas empêché d'être battu à plate couture par R. Hue, son nouveau camarade très socialiste.

     "Il n'y aura ni angélisme, ni course effrénée aux chiffres, ni stigmatisation de communautés, d'une catégorie par rapport à une autre..."

    En attendant, il pourrait peut-être faire connaître à la famille d'Ali Ziri les circonstances réelles de sa mort.