vendredi 29 avril 2022

Argenteuil, la MJC de la Ville, comme le roseau, plie mais ne rompt pas !

 

Indélicatesse d’un côté, initiatives dynamiques de l’autre

Chaque année, la MJC d’Argenteuil fait une demande de subvention à la municipalité, et chaque année, depuis plusieurs années, la réponse de cette dernière est négative. Ce qui est cocasse, si on peut dire, est que la réponse est un simple copier-coller de la réponse de l’année précédente.

         La preuve incontestable d’un mépris certain à l’égard de cette association qui tient le coup malgré les mauvais coups qu’elle a subis depuis de très nombreuses années.     

         Ce n’est pas délicat, et quelque peu méprisant. Soit.

         Bravo aux membres de la MJC d’Argenteuil qui, contre vent et marée, poursuivent leur œuvre associative.

         À ce propos, deux bonnes nouvelles. Gênée par le Covid, la prochaine brocante de la MJC est sur les rails. Quant au nouvel « atelier d’histoire », une nouvelle section de la MJC en quelque sorte, mis sur pied en collaboration avec l’association Sous les couvertures, il tiendra sa prochaine séance le jeudi 30 juin prochain. Qu’on se le dise. DM

Femmes occupant des emplois peu qualifiés : une nette dégradation

  

Premières de corvées : exploitées jour et nuit

 

Une étude de l’INED (Institut national des études démographiques) met au jour la dégradation des conditions de travail pour les femmes occupant des emplois peu qualifiés. Travaillant dans le ménage, le commerce, la grande distribution, le soin ou les services à la personne, elles subissent les journées de travail hachées, le travail de nuit et du week-end. Entre 2013 et 2019, les horaires atypiques (tôt le matin et tard le soir) ont augmenté de 11% pour les femmes non-cadres.

Le combat pour les droits des femmes et l'égalité entre les sexes est indissociable de la lutte contre l’exploitation capitaliste.

Rougeole : épidémie de la pauvreté et des guerres

Une maladie très contagieuse et meurtrière


17 338 cas de rougeole ont été recensés dans le monde en janvier-février 2022, une hausse de 79 % par rapport à janvier-février 2021. L’an passé, 21 épidémies ont éclaté, en particulier en Somalie, Nigeria, Éthiopie, Yémen et Afghanistan, faute de couverture vaccinale suffisante contre cette maladie très contagieuse et meurtrière. Or on sait vacciner contre la rougeole depuis des décennies.

Cette recrudescence révèle l’inhumanité d’un ordre mondial où les investissements sont guidés par l’intérêt de la grande bourgeoisie, pas par celui du plus grand nombre.

 

jeudi 28 avril 2022

Après le deuxième tour : faire renaître la conscience de classe

 Après le deuxième tour : faire renaître la conscience de classe

27 Avril 2022

Pour se faire réélire, Macron a bénéficié des voix d’une petite fraction de la population, celle qui ne vit pas trop mal et prie le ciel tous les matins pour que rien ne change. Elle a été rejointe par ceux qui, à tort, croyaient se protéger ainsi de l’extrême droite.

Mais, au total, il n’a été élu que par 38 % des inscrits. Une majorité de la population non seulement n’a pas voté pour lui mais même le vomit littéralement. Faute de consensus, le pouvoir de Macron, sa faculté à gouverner le pays, c’est-à-dire à faire le travail nécessaire au grand capital, reposera de plus en plus sur l’appareil de l’État. Dans ces conditions, non seulement l’extrême droite ne peut que monter mais, sans même encore accéder au pouvoir, elle fera pression sur le gouvernement en place. Il suffit de se souvenir de la surenchère anti-migrants et islamophobe du gouvernement, de la répression féroce des manifestants gilets jaunes, de la succession d’états urgence dont on ne sort plus, des surenchères policières, pour avoir une idée de l’avenir immédiat. Les prétentions politiciennes d’un Mélenchon et de ses alliés sont à évaluer à cette aune et, plus encore, aux catastrophes économiques et militaires qui se dessinent et qui accéléreraient le durcissement du pouvoir de la grande bourgeoisie.

En face, le moins que l’on puisse dire est que le monde du travail n’a pas réagi avec ensemble. Il semble que tous les cas de figure aient existé. On notera simplement d’anciennes villes rouges, particulièrement dans les Hauts-de-France, mettant Le Pen en tête au premier tour et majoritaire au second. D’autres villes ouvrières ont placé Mélenchon en tête, puis Macron ou, comme aux Antilles, Le Pen au deuxième tour. Cette disparité, et la disparité plus grande encore des raisonnements et des illusions qui ont accompagné cet épisode, démontrent bien sûr que les travailleurs pensent qu’un bulletin de vote peut les protéger, par l’intermédiaire d’un sauveur, qu’ils le voient en la personne de Macron, de Le Pen ou de Mélenchon. Des millions de travailleurs se sont rendus aux urnes pour des millions de raisons, sauf une, la conscience d’appartenir à une classe sociale particulière, ayant des intérêts particuliers à défendre contre les exploiteurs, et un monde à gagner.

Il n’en a pas toujours été ainsi. Sans remonter aux débuts du mouvement ouvrier, le PCF, quoiqu’il défende l’ordre social depuis les années 1930, se présentait encore dans les années 1970 comme le parti des travailleurs, contre le grand patronat. Le vote pour le PCF suivait les contours de la classe ouvrière, de son organisation, de l’implantation militante. On le trouvait aussi bien dans les communes des banlieues des grandes villes, avec leurs couches superposées d’immigrés composant la classe ouvrière, que dans les petites villes groupées autour d’une seule usine. Le PS, regroupant lui aussi dans chaque commune un électorat de salariés, complétait le tableau, quand bien même ses trahisons étaient innombrables. La gauche, que cherchent aujourd’hui les commentateurs politiques et que Mélenchon est tout juste capable de mimer, existait par son lien avec le mouvement ouvrier, ses militants, ses organisations, son passé, ses luttes. Au-delà des reniements des dirigeants, il restait des hommes et des femmes dévoués à leur classe, dans les usines et les quartiers. Il restait, même déformée, la conscience d’appartenir au monde du travail.

Cette situation est révolue, la plus grande partie de ces militants ont disparu ou se sont démoralisés. De reniement en reniement des dirigeants politiques et syndicaux, on en est arrivé au 24 avril 2022, c’est-à-dire à l’inexistence d’un vote ouvrier, indiquant le profond recul de la conscience de classe. Pourtant, la vie des travailleurs, l’exploitation vécue ensemble, la communauté des situations d’un bout à l’autre du pays et au-delà des frontières, l’arrogance du patronat, poussent jour après jour à la renaissance de cette conscience. Cela ne pourra se faire sans militants, c’est donc la tâche des nouvelles générations.

                                               Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2804)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2804 demain, et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui jeudi 28 avril, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

- vendredi 29 avril, de 15 h.40 à 16 h.40, au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 30 avril, de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 1er mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

Et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 2 mai, de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 4 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.

Des candidats de Lutte ouvrière aux élections législatives

 Des candidats de Lutte ouvrière aux élections législatives

27 Avril 2022

Le scrutin présidentiel à peine achevé, les grandes manœuvres entre les partis aspirant à gouverner les affaires de la bourgeoisie ont recommencé en vue des élections législatives.

Macron cherche à obtenir une majorité lui permettant d’appliquer sa politique anti­ouvrière annoncée pendant sa campagne. Ses opposants, Le Pen et Mélenchon, prétendent que ces élections législatives constitueront un troisième tour de la présidentielle, que la politique qui va être menée dépendra du nombre de députés. Ils savent très bien qu’il n’en est rien. Le véritable pouvoir n’est pas à l’Assemblée, ni même à l’Élysée, mais dans les conseils d’administration des grandes entreprises qui dominent l’économie. Quel que soit le futur gouvernement, il se soumettra aux exigences de la bourgeoisie et poursuivra la même politique que ses prédécesseurs en faveur des plus riches.

Aucune élection ne peut protéger les travailleurs et leur éviter d’avoir à faire grève. Pour s’opposer aux coups portés par le patronat, les travailleurs ne pourront compter que sur leur capacité à s’organiser et à se mobiliser, massivement et avec détermination, quel que soit le gouvernement en place.

Lutte ouvrière présente des candidats dans les 546 circonscriptions de métropole et de l’île de La Réunion, et Combat ouvrier en présente également dans les huit circonscriptions de Martinique et de Guadeloupe. Ces candidates et ces candidats défendront le programme de lutte que Nathalie Arthaud a popularisé pendant la campagne présidentielle et affirmeront que le camp des travailleurs doit se faire entendre, s’organiser et se battre pour défendre ses intérêts. Ouvriers, employés, hospitaliers, auxiliaires de vie, enseignants, agents de caisse, manutentionnaires, postiers, etc. tous nos candidats et leurs suppléants sont issus du monde du travail.

La liste complète des candidats et une carte interactive figureront sous peu sur le site Internet https ://www.lutte-ouvriere.org/legislatives

Argenteuil, défense de Jean Vilar, le combat continue

 

Toujours mobilisés

 


 

Voilà une partie de la belle photo qui figure en bonne position sur le dernier numéro de Ma ville. Une photo où le complexe Jean Vilar se fond harmonieusement dans les arbres. Une photo qui nous donne envie de se battre pour la pérennité de ce paysage qu’il s’agit seulement d’améliorer.

         En tout cas, si la municipalité doit continuer en silence ses petites affaires à propos du projet destructeur de cet espace, les opposants, avec le soutien de l’énorme majorité des Argenteuillais, poursuivent leurs activités autour du Comité Jean Vilar.

         Des recours juridiques au projet sont en marche.

         On peut être sûr que des actions prochaines sont en préparation. DM