L'un avait dit avant les élections : "Nous ne toucherons pas à la taxe foncière" !
Le même, après les élections, s'apprêtant à voter une hausse de cet impôt, évoque : "une situation budgétaire aux chiffres impitoyable" ! "Une surappréciation des recettes" ! "Nous avons aussi découvert les détails de préparation du budget avec des impasses manifestes..." ! Et de reprocher à son adversaire de "ne pas avoir augmenté les impôts avant".
Quant à son adversaire, il reproche au premier d'"avoir menti".
Mais de quoi s'agit-il ?
Malgré les apparences, "l'un" n'est pas le maire actuel d'Argenteuil, et son adversaire, G. Mothron, son prédécesseur dans le poste, qui a fait de la hausse des impôts locaux, son fonds de commerce politique.
Non, l'un est le nouveau président de droite du Conseil général qui s'apprête à augmenter la part départementale de la taxe foncière. Son adversaire est son prédécesseur PS à la tête du Val d'Oise.
Mais au delà de ce remake inversé, que pensent de ce projet d'augmentation les trois conseillers généraux de droite d'Argenteuil qui n'ont eu de cesse de dénoncer les hausses des impôts locaux et à qui on va demander de voter cette hausse de taxe foncière ?