jeudi 29 août 2019

Réforme des retraites : quels que soient les mécanismes, une arnaque


Une attaque à combattre




S'exprimant sur France 2, au moment où son gouvernement commence à discuter de la réforme des retraites avec les syndicats, Macron a déclaré « qu'il préférait un accord sur la durée plutôt que sur l'âge ». Autrement dit, il préfère garder une durée minimale de cotisation pour avoir droit à la retraite plutôt qu'instaurer un âge pivot, par exemple à 64 ans, en dessous duquel les salariés subiraient une décote, comme annoncé initialement.
Mais comme cette durée minimale de cotisation est prévue pour augmenter, de 42 ans à 43 ans, pour bénéficier d'une retraite à taux plein, les salariés devront travailler plus longtemps.
Quel que soit le dispositif retenu, une fraction importante de travailleurs n'auront le choix qu'entre partir avec une retraite amputée ou travailler plus longtemps. Cette nouvelle réforme des retraites est une attaque à combattre.

Police, limitation de la vitesse à 80 km/heure, grand patronat, une seule classe ouvrière… Nathalie ARTHAUD sur LCI hier…

Arrêts- maladie : une nouvelle attaque


Contre les travailleurs, leur imposer la double peine



Une étude constate que l'absentéisme au travail ne cesse d'augmenter pour atteindre 3,7 %. Du coup les représentants du patronat s'indignent, disant que ces arrêts ruinent la Sécu.
Cette étude signale qu'une cause des absences est d'abord la pénibilité du travail, en clair d'une exploitation aggravée. Autre cause, la nécessité de s'absenter pour s'occuper d'un enfant ou d'un parent malade ... problème que ne connaissent pas les plus riches qui peuvent payer quelqu'un pour le faire à leur place.
Après avoir accrus le contrôle des arrêts maladies, le gouvernement voudrait étendre le jour de carence, déjà appliqué dans le secteur public, au secteur privé, avec interdiction pour l'entreprise de le compenser. Pour les travailleurs, c'est la double peine : des conditions de travail de plus en plus dures et des sanctions au portefeuille.

Argenteuil, Éducation, rentrée scolaire, nouveau groupe scolaire Simone Veil, une fin de travaux difficile


En tout cas, sans travailleurs, il n’y a rien

On y est presque... grâce aux travailleurs !

Je me suis rendu ce matin à « Simone Veil », le nouveau groupe scolaire du quartier Henri Barbusse, au Val-Notre Dame, en tant que responsable du syndicat CGT-Éducation qui regroupent des enseignants du primaire et du secondaire. Les conditions dans lesquelles cette ouverture d’école se fait les concerne directement, tout autant que les parents d’élèves, et que tous les habitants d’Argenteuil pour qui elle est un évènement important.
         Nous espérons que ce groupe dont l’ouverture n’est prévue que partielle au 2 septembre sera prêt pour ce jour-là. Au jour d’aujourd’hui, ce n’est pas gagné.
         En tout cas, ce qui ressort de ma visite c’est l’activité déployée par tous les travailleurs pour que cette ouverture se passe dans les meilleures conditions. Travailleurs de toutes les professions, quelque que soient leurs métiers, leurs statuts, leurs originse, employés des entreprises extérieures comme employés municipaux, s’affairant malgré les conditions climatiques difficiles depuis des jours, ils auront permis de surmonter bien des difficultés et des obstacles. En tout cas, sans le monde du travail, il n’y aurait rien.
         Cette leçon locale vaut au niveau général. Et cette réalité est un des éléments de notre confiance dans ce monde du travail pour reconstruire le monde. DM

Argenteuil, librairies d'Ile de France, les difficultés des librairies indépendantes


Et pourtant, vivre, c’est lire !



Il faut avoir le moral quand on est une librairie indépendante et que l’on défend pied à pied la promotion du Livre.
         C’est un coup de poignard dans le dos qu’a opéré la Région Ile de France en donnant le choix aux lycées entre le manuel numérique ou le manuel papier, car quand le choix a porté sur ce dernier, les établissements sont obligés de passer par une centrale d’achat.
         Quant aux médiathèques, pour les approvisionner, les marchés publics ne favorisent absolument pas ces librairies indépendantes locales, quand il en existe encore, et cela toujours au bénéfice des groupements d’achat. C’est le cas à Argenteuil depuis plusieurs années.
         Donc, plus que jamais, achetons nos livres là où vous serez sûrs du conseil.
         A Argenteuil, bonne rentrée au Presse-papier, une des rares librairies indépendantes du Val d’Oise qui vient de fêter ses 40 ans d’existence.