dimanche 28 mai 2017

La république en Marche des jeunes ou vieux loups en godillots


Allure neuve et printanière, le bâton est pour demain

         La candidate locale de La république en marche sort de l’Essec. Ce n’est pas une tare mais l’on sait que l’on n’y forme pas des militants communistes mais des futurs serviteurs des grands groupes industriels et financiers. Comme par hasard, elle nous vient de cette école dont l’ancien directeur se retrouve aujourd’hui ministre de l’Education nationale. (voir ci-dessous un autre de nos articles)
         Cette candidate fait campagne sur la populaire circonscription d’Argenteuil-Bezons. Alors ne comptez pas trouver sur son programme électoral les axes de son mentor Macron. Rien sur la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Rien sur l’aggravation de la Loi travail. En revanche, Macron et sa candidate, comme on pouvait s’en douter, utilisent à Argenteuil et à Bezons les mots creux de la langue de bois habituelle.
         Pour la candidate donc, les mêmes mots creux habituels sur « Le renouveau démocratique, la moralisation, l’emploi et la sécurité, l’éducation et la culture, le logement, mais aussi la transition énergétique et le développement durable » vagues promesses ressemblant étrangement à ce que disait Hollande en 2012, et l’on a vu  ce qu'il en a été dans la réalité.
         Nous avons déjà vu sur ce blog ce qu’il en était également de la promesse de la candidate de « Moraliser la vie politique en interdisant aux députés d’embaucher des membres de leur famille… » avec l’affaire Ferrand dévoilée ces jours derniers par le Canard enchaîné… 
         Nous reviendrons sur une autre promesse alléchante de «Donner la priorité à l’Ecole publique en limitant à 12 élèves par enseignant la taille des 12 000 classes de CP et de CE1 en Zone prioritaire d’éducation », joli produit d’appel dont les quartiers populaires attendront longtemps la concrétisation.







Jeudi 8 juin

20 heures

Réunion publique suivie d’un débat

A Argenteuil

SALLE PIERRE DUX

Complexe Jean Vilar

9 bd Héloïse

Avec Dominique MARIETTE

Candidat de Lutte ouvrière

Dans la circonscription d’Argenteuil-Bezons

Et avec son suppléant

Michel CAMPAGNAC

  

Education nationale : JM Blanquer, c'est avec du vieux qu'on fait du neuf. Et sur le terrain, une situation dramatique


Manque de professeurs des écoles - Hauts de Seine
Ras le bol du manque de moyens




A Gennevilliers, Colombes, Clichy ou encore Bagneux, les parents d’élèves sont de plus en plus nombreux à tirer le signal d’alarme devant l’avalanche de classes sans professeurs des écoles.
      C’est la conséquence dramatique des suppressions de 80.000 postes d’enseignants sous Sarkozy, et des fausses promesses de Hollande d’y remédier. Et avec Macron, qui prévoit de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires, la situation continuera de se dégrader.
       Le manque d’instituteurs ne trouvera un début de solution qu’avec un plan d’embauche massif correspondant aux besoins réels de la population. 

Tiens-tiens, mais c’est un revenant… 

Éducation : un ministre rodé… aux suppressions de postes

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, n’a rien d’un petit nouveau, et ni son programme ni son passé n’augurent rien de bon.
Côté passé, avant de se retrouver directeur de l’Essec, une grande école de commerce privée, il a été plusieurs fois recteur, en Guyane en 2004 et dans l’académie de Créteil en 2007. Puis il est devenu le directeur général de l’enseignement secondaire, c’est-à-dire l’adjoint de Chatel, ministre de Sarkozy de 2009 à 2012. Il a donc participé à la suppression de 80 000 postes entre 2007 et 2012, en particulier dans l’école primaire.
Côté programme, il plaide pour l’autonomie des établissements, avec des chefs d’établissement managers, qui recruteraient des enseignants sur profil et les évalueraient, tout en se défendant de chercher à leur imposer une caporalisation. Cette autonomie serait aussi la meilleure façon de laisser les établissements se débrouiller avec leur budget et leurs problèmes. Ce serait un degré de plus dans la volonté de traiter l’école comme une entreprise, avec ses critères de rentabilité, de compétitivité et de résultats, avec en fin de compte la détérioration du système scolaire dans les villes ou les secteurs les plus défavorisés.
Cela n’empêche pas de faire des discours sur les possibilités de réussite pour les enfants des milieux populaires, sur la priorité à l’école maternelle et la division par deux des effectifs des classes dans les zones prioritaires, comme le fait Macron, qui annonce en même temps la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires.
Le nouveau ministre se présente donc comme ayant du métier pour adapter l’école à l’économie, c’est-à-dire aux volontés du patronat, aux dépens des enseignants, des élèves et de leurs parents.                                                                

                               Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2547)

La Réunion, Médiator, gouvernement Macron : son "nouveau monde" est celui de l'ancien et du capitalisme


La Réunion
Scandale du Mediator : portes fermées pour les victimes, fauteuil ministériel pour les « experts » !

Vendredi 26 mai, des victimes du Mediator qui voulaient déposer leurs doléances à la préfecture ont trouvé portes closes.

         Cela fait des années que les personnes à qui ce produit a été prescrit ont toutes les peines du monde à se faire entendre, reconnaître comme victimes des laboratoires pharmaceutiques et a fortiori à se faire indemniser.

         Et voilà que la nouvelle ministre de la Santé nommée par Macron/Philippe, Agnès Buzyn, est une professeur d’hématologie qui a toujours été très proche des grands groupes pharmaceutiques, comme Novartis, pour lesquels elle a travaillé en tant qu’expert. Elle avait combattu l’obligation faite aux experts, après le scandale du Médiator, de déclarer tout lien d’intérêts avec les laboratoires, s’attirant de vifs reproches du docteur Irène Frachon qui s’était battue pour dénoncer au grand jour les méfaits du médicament. Son chef de cabinet, Gilles de Margerie, est du même registre. C’est un assureur, directeur général adjoint du groupe Humanis.

         Ce gouvernement se met en ordre de combat contre toutes les victimes des groupes industriels pour préserver les profits des pollueurs et des empoisonneurs.

Protectionnisme : une impasse pour le combat des travailleurs.Débat sur le protectionisme au rassemblement des Glières du 20 mai 2017 : Introduction d'Eric Lahy

Cinéma à la Fête de Lutte ouvrière 2017 : "Demandez le programme, esquimaux, chocolats..."


Profitez de la fête pour vous faire une toile !

 


Il y a deux salles de cinéma sur la fête, qui projettent en continu une série de films et de documentaires récents. Comme tous les spectacles de la Fête, les séances sont comprises dans le prix de la carte d’entrée.

Films récents

 


Moi, Daniel Blake
de Ken Loach

Un ouvrier anglais atteint d'une maladie cardiaque face aux aberrations de l'aide sociale.

 

La fille de Brest
de Emmanuelle Bercot

L'histoire vraie d'Irène Frachon, pneumologue de l’hôpital de Brest qui découvre la nocivité du médicament le Mediator, et décide de combattre pour faire éclater la vérité.

 


Chocolat
de Roschdy Zem

D'après l'histoire réelle de Chocolat, un clown noir très célèbre au début du XXe siècle, une époque où le racisme est considéré comme « normal ».

 


Ma vie de Courgette
de Claude Barras

Film d'animation en marionnettes pour les petits et les grands : Courgette est un petit garçon qui devient orphelin et va découvrir une nouvelle vie dans un foyer pour enfants.

 

Reds
de Warren Beatty

La vie de John Reed, auteur des "10 jours qui ébranlèrent le monde", de sa rencontre avec la poétesse Louise Bryant en 1915 à sa mort dans la Russie révolutionnaire en 1920.

 


Le ruisseau, le pré vert et le doux visage
de Yousry Nasrallah

Une comédie égyptienne autour d'une famille de traiteurs spécialisés dans les banquets et mariages.

 


Diamond island
de Davy Chou

Un film cambodgien sur la jeunesse ouvrière dans la capitale Phnom Penh, en plein boom immobilier.

 

Programme à suivre demain