Affichage des articles dont le libellé est télétravail. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est télétravail. Afficher tous les articles

jeudi 14 mai 2020

Télétravail chez Axa - Nanterre : Avec le télétravail, l'offensive patronale


Échos de l’entreprise

Il n’y a pas de petits profits

    Depuis plus de deux mois, nous sommes quasi tous à être en travail à distance et cela va se poursuivre.
    Les frais d’électricité, de nourriture ont augmenté sans parler des frais Internet. La direction ne veut rien prendre en charge.
    Elle fait des économies sur notre dos. Le virus de la mesquinerie ne l’a pas quitté.

Nous ne pouvons pas tout faire

    AXA Prévention a fait une fiche sur les relations parents-enfants durant le télétravail. Nous y apprenons que le télétravail avec l’éducation scolaire et les tâches domestiques ce n’est pas simple et que nous ne sommes ni Wonder Woman ni Super man. Quel scoop ! Le conseil est de ne pas se mettre la pression.
    Chiche ! Alors tout doux sur le boulot !

Pas des philanthropes

    Trois DRH d’AXA invités en deux jours dans les médias. La direction ne cesse de répéter que près de 60 % d’entre nous avions un ou deux jours de télétravail par semaine avant la pandémie. Elle oublie d’expliquer que cette mise en place avait pour objectif d’économiser sur les mètres carrés en supprimant trois postes de travail sur dix. Et nous devons nous promener avec notre ordinateur portable pour trouver une place.
    Le télétravail c’est surtout une chance pour les actionnaires

mercredi 13 mai 2020

Télétravail, chronique d’un télétravailleur d’une entreprise prestataire de services informatiques


Quand le confinement donne des idées au patronat




Témoignage
« Dans mon entreprise, alors qu’aucun accord sur le télétravail n’avait pu être signé depuis des années, ce mode n’étant pas accepté par la direction internationale, nous avons été contraints par le confinement d’y passer du jour au lendemain.
         On aurait pu penser à un progrès, et bien, certainement pas.
         La direction désirant continuer plus que jamais à contrôler ses salariés, et ne disposant plus de « manager de proximité » pour le faire, vient de déployer un outil de contrôle de l’activité effectuée sur les ordinateurs de l’entreprise.
         En l’occurrence, il s’agit d’un outil qui a été présenté comme ayant pour objectif de contrôler la surcharge de travail des salariés en télétravail… mais en masquant bien sûr le fait qu’il peut aussi être utilisé à des fins négatives.
         La fiabilité de cet outil est très faible car il ne fait pas de différence entre le temps de travail effectif, le temps de pause, les temps de débuts et de fins, les tâches effectuées sans interactions sur le PC (car non monitorées). La mise en place d’un tel outil de contrôle est de manière évidente perçue comme un déni de confiance vis-à-vis des salariés. Cet outil de « tracking » n’apporte donc rien aux travailleurs hormis un sentiment d’être continuellement surveillés.
         A cela s’ajoute maintenant la directive de remplir quotidiennement les relevés d’activé qui étaient mensuels jusqu’à présent….
         Pour finir, la cerise sur le gâteau : pour se connecter, sous prétexte de sécurité la direction exerce une pression très forte pour contraindre les salariés à utiliser nos moyens personnels à titre professionnels (tout en disant bien qu’elle ne peut pas nous y obliger).
         Bref, travail à distance ou en « présentiel » comme on dit dorénavant, le capitalisme sera toujours… le capitalisme. »

mercredi 25 mars 2020

Télétravail, à l’usine, au bureau, at home, le travail c’est toujours… le travail


Chez Orange Business Services à Rennes : Echo d'entreprise

 
Pour sourire... un peu

Marre d’être formidables

23/03/2020

À Orange Business Services, la partie du groupe Orange qui gère les services liés aux réseaux de données pour les entreprises, beaucoup de collègues sont en télétravail chez eux. Les journées sont très longues, entre les sollicitations des clients qui s’accumulent et les réunions qui s’enchaînent.
Beaucoup mangent le midi avec la fourchette dans une main et la souris dans l’autre.
Les directeurs ne sont pas avares de mails de remerciements, il parait que les collègues sont formidables !
D’autant plus formidables que les effectifs diminuent d’année en année, et ne permettaient déjà pas auparavant de faire le travail habituel dans des conditions correctes.
Tout ça pour assurer la continuité du business, comme ils disent, c’est à dire des profits, qui ont augmenté de plus de 50% l’an dernier.