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dimanche 28 janvier 2024

Sans-abris : l’État s’en lave les mains comme certaines communes telle Argenteuil

L’État, certaines grandes communes : les « Sans abri », circulez il n’y a rien à voir !

 

 

Des villes attaquent l’État en justice pour qu’il rembourse leurs dépenses d’hébergement d’urgence de personnes qui autrement dorment dans la rue.

         En France, 300 000 personnes sont sans domicile, 40 000 personnes dorment à la rue, dont 2 800 enfants !

         Le ministère du Logement - il n’y a même plus de ministre - avait annoncé de quoi financer 10 000 places d’hébergement d’urgence. Rien n’est encore fait, et c’est bien peu eu égard aux besoins et aux milliards de cadeaux fait aux capitalistes.

         Comme on aimerait soutenir la municipalité d’Argenteuil pour réclamer à l’État un abondement financier pour cette tâche nécessaire, alors que la nouvelle vague de froid rend à nouveau plus difficile la vie des personnes « sans abri ». Pas possible, elle s’est défaussée sur le sujet. DM

 

mardi 23 janvier 2024

Argenteuil, « Sans domicile », les drames, la politique d’évitement des institutionnels

Un monde au cœur de glace qui n’a rien de « naturel »

 

Cette photo d’une réalité dure

Samedi 20 janvier, un homme de 76 ans a été retrouvé mort de froid dans sa voiture à Poissy (78). Le comble est qu'il était juste à côté de l'hôpital. Les pompiers, qui n'ont pas pu le réanimer, ont inscrit comme cause du décès : "mort naturelle".

         Ce n'est pas le premier mort de cette dernière quinzaine glaciale. Mais ces décès n'ont rien de naturel. Ils doivent tout à une société injuste qui prône le chacun pour soi, réduit au chômage et à la misère ceux qui ne peuvent pas suivre dans les entreprises, expulse ensuite de leur logement qui ne peut plus payer. Et finit par constater leur mort "naturelle".

         À cela s’ajoute la politique de certaines municipalités et préfectures qui certes ne peuvent pas tout, mais ont les moyens de mettre les personnes sans domicile à l’abri. On a assisté localement pendant des jours à un spectacle sombre de nombreux palabres sur le sujet pour aboutir à rien avant que le redoux actuel ne sauve leur responsabilité sur le fil. Il n’y a pas eu à ce que nous sachions de victimes sur la Ville. En tout cas, cette réalité morbide n’est que partie remise, qu’il fasse à nouveau grand froid ou que la température ne permette pas de survivre normalement.

         Rien de naturel là-dedans, des crimes ordinaires de cette société capitaliste qui diffuse à foison par ailleurs le manque d’empathie. DM

 

samedi 20 janvier 2024

Argenteuil, « Sans abri », une empathie évidente, et ceux qui ne l’ont pas

 

Chassez ces pauvres que nous ne saurions voir ? Eh bien non !

 

La fermeture, dans les faits... et dans la tête

Liquidation du Centre d’Hébergement d’Urgence, délaissement depuis des jours et des jours des « sans abris » confrontés au grand froid, la municipalité donne la preuve qu’elle n’a pas d’empathie à l’égard de ces « sans domicile ». Il y a sans doute en son sein des attitudes diverses, mais les réflexions d’un de ses membres et ses actes amènent à la conviction qu’elle voudrait que ces victimes de la vie aillent avec leur solitude et leur misère loin d’Argenteuil.

         Certes elle a le soutien de nombre de « bien-pensants » que la misère et ses fléaux irritent et qui n’aiment pas les avoir sous les yeux.

         Mais comment cela se fait-il Monsieur Mothron que vous et moi-même qui avons grandi à Argenteuil dans les années 1950-1960 nous ignorions alors ce drame que nous avons vu se développer seulement à la fin des années 1970, le drame de « la rue », à Argenteuil comme ailleurs ?

         Heureusement que ces « sans domicile » peuvent compter sur l’engagement de bénévoles, mais aussi de simples habitants indignés. DM