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dimanche 19 septembre 2021

Loi sanitaire : déjà plus de 3 000 travailleurs hospitaliers suspendus

 

Le seul responsable de la non-vaccination, le gouvernement !

 


Avec l’obligation pour les soignants d'être vaccinés, le couperet est tombé mercredi 15 septembre sur au moins 3 000 d’entre eux, désormais suspendus, c’est-à-dire dès maintenant privés de salaire en attendant, peut-être, d’être mis à la porte.

Celles et ceux conduits à la démission par ces menaces de sanction et le dégoût de leurs conditions de travail ne sont pas moins nombreux.

Des milliers de soignants en moins dans les hôpitaux et les Ehpads, alors que le système de santé manque dramatiquement de bras : voilà à quoi mène la politique de ce gouvernement !

dimanche 2 mai 2021

Drogues : réprimer au lieu de soigner

Pourtant un problème social et de santé avant tout

 


Dans un rapport récent, l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies constate que, depuis 1970, le nombre d'arrestations d'usagers de drogue a été multiplié par 40, tandis que les déclarations d'obligation de soins, elles, baissent chaque année.

         Face au problème social réel qu'est la consommation de stupéfiants, l'État n'offre d'autre réponse que la répression. Une répression qui s'abat surtout sur les cibles les plus faciles, et peu sur les gros poissons de ces trafics fort lucratifs.

 

samedi 1 mai 2021

Argenteuil-Bezons, politique sécuritaire, la députée en reste aux banalités, quand son compère dit les choses plus crûment

 


Quand la réalité montre le bout de son nez, mais le bout seulement

 Un lecteur nous écrit

"J’ai assisté mercredi soir à une « conférence en ligne » organisée par la Ligue de l’Enseignement du Val d’Oise. Deux intervenants principaux étaient invités. Le premier était Jean-Pierre Mignard, naguère militant du PSU, avocat dans de nombreuses causes, ami de personnalités du PS, macroniste de la première heure. Son introduction a eu le mérite de la vérité. Il a rappelé qu’au tout début des années 1970, les capitalistes, ayant conscience de la fin des « Trente  glorieuses » et de la crise à venir de leur système, baisseraient petit à petit les prestations sociales, et qu’en échange ils impulseraient une politique dite « sécuritaire », à la fois pour faire diversion mais aussi pour renforcer l’appareil répressif d’Etat. C’était un choix politique clairement assumé à l’époque par la bourgeoisie, sans fard. Tout cela dit sans fard.

         La deuxième invitée était la députée d’Argenteuil-Bezons, Mme Lazaar, elle aussi macroniste de la première heure. À écouter son confrère, elle a dû apparemment apprendre un certain nombre de choses, car au vu du contenu de son intervention, ce fut de son côté surtout une collection de banalités et de platitudes telles qu’on les entend dans la bouche des politiciens sur les plateaux de télévision. Quand elle a évoqué la fermeture du commissariat de « la Dalle » dans le quartier du Val-Nord d’Argenteuil, nous n’étions plus dans la vérité dite crûment sur le mensonge qui consiste à faire croire que la police est d’abord au service de la population. La députée a simplement pleurniché sur le décalage entre le discours sécuritaire et les moyens concrets.

         On était loin d'un véritable débat sur les conséquences de la crise du capitalisme, de sa sénilité avancée, et des objectifs sécuritaires du gouvernement et de l’État, au moins évoqués par Mignard. Mais fallait-il vraiment s’attendre à autre chose ?"