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dimanche 24 avril 2022

Armement français : l’inépuisable source de profit. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

Armement français : l’inépuisable source de profit

20 Avril 2022

La guerre en Ukraine fait des heureux. Les représentants des industries d’armement terrestre, naval et aérien, auditionnés fin mars par la Commission de défense de l’Assemblée nationale, plaident pour une augmentation des commandes militaires de l’État.

Ces trois groupements industriels, respectivement présidés par Marc Darmon, directeur adjoint de Thales, Pierre-Éric Pommellet, PDG de Naval Group, et Éric Trappier, PDG de Dassault aviation et également président du Conseil des industriels de défense française (Cidef), ont, depuis le déclenchement de l’offensive russe en Ukraine, un argument de poids.

Leurs industries ne sont pourtant pas à plaindre puisque, en 2021, les exportations d’armes françaises ont déjà pulvérisé leur record de 2015 (16,9 milliards d’euros) grâce notamment aux quatre contrats de vente de Rafale obtenus avec la Grèce, l’Égypte, la Croatie et les Émirats arabes unis. Mais les marchands d’armes en veulent encore davantage.

En France, avant la guerre en Ukraine, la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 avait prévu de faire passer les dépenses de 40,9 milliards en 2022 à 50 milliards en 2025 (soit 2,5 % du PIB), à raison de trois milliards supplémentaires par an. Cela est jugé insuffisant par ces représentants de l’industrie de l’armement. « La menace est à la porte de nos frontières, il faut réagir et très vite », a déclaré Éric Trappier. Cette loi de programmation ne permettait que de rattraper un retard accumulé depuis la chute du Mur de Berlin. Le conflit ukrainien exige des décisions à court terme pour préparer les guerres du futur, selon ce porte-parole des intérêts de Dassault. Macron avait abondé dans ce sens dès le 2 mars en promettant une programmation plus ambitieuse à partir de 2025, pour amplifier « l’investissement dans la défense ». Et on peut être certain que, quel que soit le résultat des élections le 24 avril, les Thales, Dassault et autres seront entendus.

Les classes populaires paieront deux fois cette voracité. Elles le paieront par l’accroissement des dépenses d’armement au détriment des secteurs indispensables, la santé ou l’éducation, financées en prenant dans la poche des classes populaires. Elles le paieront surtout par l’extension de la guerre… sauf à renverser ces capitalistes prêts à semer mort et destructions pour toujours plus de profits.

                                       Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2803)

Le chemin des dames, l'offensive d'avril 1917 (photo Hérodote.net)


mercredi 2 février 2022

« Séniors », anciens, personnes âgées, Ehpad : l’ « or gris » mieux protégé que les personnes âgées

Un autre côté ignoble de la société capitaliste

 


Suite à la publication d’une enquête de journaliste sur les conditions d’accueil déplorables des résidents dans les Ehpad appartenant à Orpea, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France se devait de réagir : elle a mené une inspection dans un établissement de Neuilly-sur-Seine...

         Or cela fait des années que des travailleurs des Ehpad dénoncent l’impossibilité de s’occuper correctement des personnes âgées dépendantes du fait du manque de moyens et de personnel : l’État ne pouvait pas ignorer la réalité. S’il a fermé les yeux, c’est qu’il est plus soucieux des profits de ce groupe richissime que de la dignité des résidents.

         La situation des anciens est un miroir du capitalisme. La disparition de cette face particulièrement ignoble de ce dernier s’appelle la Révolution des travailleurs du monde. DM

Prochaine permanence

-mercredi 2 février, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux. (sous réserve, petit problème de santé)

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2789, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

Pour s’y rendre en train d’Argenteuil, un RDV collectif est prévu : à 13 heures 30 devant le « café des 2 gares » sortie Orgemont de la gare du centre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Rendez-vous culturels à Argenteuil

Le film sur le lanceur d’alerte Assange ce soir mercredi 2 février 20 h.15 au Figuier blanc

 Le Salon du Livre et des Lecteurs de Sous les couvertures Samedi 5 février et dimanche 6 février de 10 heures à 18 heures Salle de l’Atrium, route de Cormeilles, quartier du Val d’Argent-Nord

Mardi 8 mars à 18 h.30 au Presse papier Entretien avec l’historienne Sylvie Thénault pour son nouveau livre « Les Ratonnades D'Alger, 1956. Une Histoire De Racisme » à paraître aux éditions du Seuil

 

dimanche 21 novembre 2021

Argenteuil, marché Héloïse, Ladurée, le petit artisan, et les macarons

 

Les profits ne viennent pas du macaron

 


 

Fin octobre, un reportage sur Ladurée est passé dans l’émission « Complément d’enquête » de la 2. Pour résumer, des conditions de travail au sens large dignes d’un autre siècle, pour la fabrication de macarons vendus entre 2 et 3 euros pièce !

         Notre pâtissier préféré du marché Héloïse n’en revenait pas. Ce petit artisan découvrait, mais finalement avec bonheur, que ses employés peu nombreux avaient des conditions bien supérieures à ceux de ce magnat du macaron.

         Certes, mais entre son profit et celui de Ladurée, il y a la même différence qu’entre l’eau d’un de nos robinets et la chute du Niagara.

         Vive les macarons du marché d’Argenteuil ! DM