Algues vertes, une leçon de chose nécessaire pour les dirigeants de la Cooperl

Tout n’est pas bon dans le cochon (entre autres), et ce n’est pas lui le responsable

 

Hillion, août 2023

La direction de l’usine Cooperl de Lamballe dans les Côtes d’Armor, spécialisée dans l’abattage de porcs a fait une information après la diffusion du film "Les algues vertes". Elle souhaite minimiser les conséquences de ces algues toxiques sur les plages.

         Depuis cinquante ans que ces algues reviennent sur le littoral, les scientifiques ont démontré qu’il y avait un rapport entre le déversement de nitrates dans la mer dû aux déjections de porcs et de volailles, et la prolifération des algues vertes.

         Apparemment, la direction de la Cooperl est la seule à l’ignorer.

 

Pollueur « écolo » subventionné… et sanctionné ? Huhtamaki ,Sud-Vendée.

 

Le vrai principe de précaution ? Eliminer le capitalisme.

 

 

L’association France nature environnement vient de déposer plainte pour pollution d’un affluent de la Sèvre Niortaise, contre l’entreprise Huhtamaki implantée dans le Sud Vendée en plein cœur du parc naturel du Marais poitevin !

         Huhtamaki, filiale française du groupe finlandais du même nom (3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021), est spécialiste dans la fabrication des emballages recyclables à partir de papiers usagers (type boîtes à œufs). L’entreprise emploie 235 salariés et est l’un de plus gros employeurs privés du Sud-Vendée. La non-conformité des rejets date d’au moins 2016 et a été régulièrement constaté depuis, par la direction régionale de l’environnement (Dreal), sans que cela change les pratiques de Huhtamaki. Et cela ne l’a pas empêché, de bénéficier d’une subvention de l’État de 200 000 euros dans le cadre du plan de relance, en 2021.

         La plainte de France nature environnement a permis d’apprendre que la préfecture de Vendée a pris un arrêté de sanction financière début juillet. Le montant en reste confidentiel...

         Toute la société est organisée en privilégiant le profit, y compris dans le recyclage, sans se préoccuper de la pollution ni de la santé publique. Le vrai principe de précaution ? Eliminer le capitalisme.

Pollution industrielle : Arkema : la pollution éternelle

 

Le jardin pourri du capitalisme

 

 

Le 21 juillet, l'usine chimique Arkema de Pierre-Bénite, dans la région lyonnaise, a envoyé un courrier aux riverains qui disposent d'un jardin potager : il faudrait arrêter la consommation des légumes cultivés, en raison de résultats d'analyse prouvant leur dangerosité.

Il a fallu que le scandale des polluants éternels éclate pour que ce trust, retranché derrière le secret industriel et commercial, avoue qu'il empoisonne le voisinage, sans pour autant dévoiler le détail de ses émissions. Pourtant associations et riverains dénoncent de longue date d'importants problèmes de santé qui découleraient de cette pollution.

L'industrie est une chose trop sérieuse pour être laissée aux capitalistes.