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mercredi 3 mars 2021

Chlordécone aux Antilles : non à l'impunité !

 

La population se mobilise

 



Samedi, des milliers de manifestants ont défilé à Fort-de-France, en Martinique, contre la menace de prescription dans le dossier du chlordécone.

         La toxicité et la persistance de cet insecticide dans l'environnement étaient connues depuis les années 1960. Mais il est resté autorisé et massivement utilisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies des Antilles, empoisonnant les sols mais aussi les ouvriers agricoles et 90 % de la population adulte, possiblement en lien avec des taux record de cancer de la prostate.

         Il serait scandaleux que les criminels, les grands planteurs, tous ceux qui s'enrichissent de la banane et l'État qui les a laissés faire, échappent au procès.

 

Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro).

         Lors de nos permanences :

-la prochaine : ce mercredi 3 mars, de 11h. à 11 h.20 au marché des Champioux ;

         Chez les marchands de presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

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samedi 22 février 2020

Pesticides dangereux vendus dans les pays pauvres, mais que vivent les profits…


Capitalisme empoisonneur



Une enquête de plusieurs ONG révèle que les cinq principales multinationales de l’agrochimie, réalisent plus du tiers de leur chiffre d’affaire mondial avec la vente de pesticides considérés comme les plus dangereux pour l’homme par l’Organisation mondiale de la santé.
Certains de ces produits, pas tous, sont interdits dans l’Union Européenne ou aux Etats-Unis. Cela ne dérange aucunement ces groupes agro-chimiques qui réalisent 60 % de leurs ventes dans les pays pauvres où les réglementations sont quasi inexistantes.
Les dirigeants de ces groupes font de grands discours sur la sauvegarde nécessaire de la planète. En réalité, ils sont prêts à empoisonner l’humanité entière pour augmenter leurs profits. Et ils ont, de fait, les mains libres pour le faire.

mercredi 27 novembre 2019

Chlordécone : l'État reconnu responsable


Toxicité connue en 1969, interdit seulement en 1993 aux Antilles



Après des décennies de silence et d'immobilisme, une enquête parlementaire vient de conclure à la responsabilité écrasante de l'État français dans l'empoisonnement au chlordécone de la population antillaise. En effet, alors que la toxicité de ce pesticide était connue depuis 1969, il n'a été interdit en métropole qu'en 1990. Puis, les puissants lobbys de la banane aux Antilles ont obtenu du gouvernement Mitterrand des dérogations jusqu'en 1993. Résultat : les sols des Antilles sont massivement pollués, et 95 % des habitants seraient contaminés.
Pour satisfaire les exigences de ces lobbies, l'État français a sacrifié la santé de toute une population, et en particulier des travailleurs de la banane, particulièrement exposés. Un système hautement toxique.

dimanche 27 octobre 2019

Pesticides : ils rendent malades, mais l’État indemnisera…


Métaphore du capitalisme



D’un côté, on tolère des pesticides ultra dangereux pour la santé, de l’autre on indemnisera.
L’arrêté pris cet été par le maire breton de Langouët limitant l’utilisation de pesticides vient d’être annulé par le tribunal administratif. D’autres décisions du même type sont en train de connaître le même sort, de la part de cette structure juridictionnelle de l’État.
         Dans le même temps, cet État lui-même, via l'Assemblée nationale, vient de voter pour la création d'un fonds d'indemnisation des victimes de ces pesticides, enfants et adultes.
         C’est une véritable image du capitalisme. D’un côté, on tolère ses horreurs aux conséquences connues dramatiques sur la santé. De l’autre, on met en place pour les survivants ou les ayants-droit une compensation pécuniaire.
         A vomir.

dimanche 8 septembre 2019

Pesticides : Arrêtés anti pesticides en nombre croissant, et le mépris du gouvernement


Aux côtés des maires de Pierrelaye et d’Us dans le Val d’Oise



Le mouvement initié par ce maire breton prenant un arrêté municipal « anti pesticide » (pas d’épandage à moins de 150 mètres d’un lieu d’habitation ou professionnel) a atteint ces derniers jours le Val d’Oise, avec un arrêté de même nature pris par deux maires, celui de Pierrelaye (PCF) et par la maire d’US.
         A Us, comme l’évoque Le Parisien-95 qui a fait un article sur le sujet hier, cette décision correspond à une réelle mobilisation des habitants où la voix des grands céréaliers utilisateurs de pesticides semble totalement marginalisée.
         Aujourd’hui, les dangers incontestables de ces substances chimiques ne font guère de doute pour une part croissante de la population.
         Pendant ce temps, face à cette opposition courageuse d’un nombre croissant de maires, le gouvernement proposerait, lui, une bande de protection de 5 à 10 mètres.
         Il voudrait se moquer de tous ceux qui s’opposent aux conséquences de l’utilisation de pesticides qu’il ne s’y prendrait pas autrement.