Affichage des articles dont le libellé est luttes des travailleurs de la région. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est luttes des travailleurs de la région. Afficher tous les articles

samedi 27 juin 2015

Eiffage, grève pour des augmentations



Grève pour des augmentations

Jeudi 25 juin, des travailleurs du groupe du bâtiment et des travaux publics Eiffage se sont mis en grève pour exiger une augmentation générale des salaires. 80 grévistes, c’est à dire une bonne moitié des travailleurs des sites de Gennevilliers, Eragny sur Oise et Chavenay se sont retrouvés autour d’un piquet de grève.
Les 0,5% d’augmentation proposés par la direction ont provoqué la colère car le salaire d’embauche est au SMIC et les ouvriers, même qualifiés et même avec de l’ancienneté ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois. Quant au PDG du groupe, il n’a pas ces problèmes, sa rémunération annuelle s’élève à 1,5 million € et il vient en plus, de faire une plus-value de 1,1 million d’euros en revendant ses stock-options !
Malgré les discours alarmistes, le groupe Eiffage fait toujours plus de bénéfices et les travailleurs, à juste titre, exigent leur dû. C’est pour cela, que déterminés et contents de se retrouver ensemble en grève, une première depuis 30 ans, ils ont voté, à main levée, à l’unanimité la reconduction de la grève.


A l’occasion d’une réunion paritaire dont l’ordre du jour concernait de la part de la municipalité d’Argenteuil l’allongement du temps de travail des agents et son annualisation, la CGT des Territoriaux d’Argenteuil avait appelé hier à un rassemblement. Plusieurs dizaines d’agents ont tenu à être présents pour exprimer leur refus des multiples reculs que leur prépare la municipalité UMP de la Ville. Avec ceux qui étaient en grève, ils ont bien eu raison.

jeudi 11 juin 2015

Atos, Dassault, Otis, Territoriaux… les mêmes reculs, les mêmes revendications



Atos, Dassault, Otis, Territoriaux… les mêmes reculs, les mêmes revendications

Il y a quelques semaines, une belle journée de grève et d’action avait lieu parmi les travailleurs de chez Atos à Bezons. Leurs revendications toujours pas satisfaites sont le refus du gel des salaires, une augmentation générale, le maintien des jours de RTT, le maintien des garanties santé et prévoyance et du financement de la direction, le respect du code du travail et des conventions collectives, et l’arrêt des ruptures conventionnelles imposées et des licenciements.
         Une nouvelle journée de grève est prévue le 23 juin prochain.
         Les travailleurs de très nombreuses entreprises peuvent se reconnaître dans ces revendications. Elles sont les différents bouts par lesquels les actionnaires tissent la toile de leurs profits.
         Cela exige qu’on les arrête rapidement.

Chez Otis Argenteuil, la grève se poursuivait hier. Ci-dessous, un article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.

Otis – Gien : en grève

Comme dans l’ensemble des sites du groupe Otis, fabricant d’ascenseurs employant 4 900 salariés en France, 350 travailleurs de l’usine de Gien sont en grève depuis le 8 juin. Ils sont mobilisés pour l’augmentation de leurs salaires, la défense de leurs conditions de travail et de l’emploi.
À Gien, où travaillent 546 personnes, la production est arrêtée et les ateliers sont quasiment vides, selon un délégué syndical.
Alors que le groupe fait des bénéfices record, les patrons n’ont lâché aucune augmentation de salaire lors des négociations annuelles de février 2015. Depuis 1961, c’est la première fois qu’ils se le permettent. Rien qu’à Gien, 102 millions de bénéfices ont été réalisés. Largement de quoi répondre à la revendication des travailleurs de 100 euros d’augmentation minimum par mois.

                                                                                              Correspondant LO

dimanche 7 juin 2015

Otis, United Technogogies : pour les salaires, la grève !


Nos salaires contre leurs profits !

 
Un large appel intersyndical à la grève a été diffusé à destination de l’ensemble des 5000 travailleurs de chez Otis qui appartient à la multinationale américaine United Technologies. Pas d’originalité, les revendications concernent les conditions de travail et les salaires, la direction comme dans bien des entreprises ne proposant rien, mais strictement rien, comme augmentations générales pour 2015.

         Ces dernières semaines, le journal Les Echos évoquait la situation d’United Technologies de la manière suivante :

« Hausse du bénéfice de United Tech malgré le dollar fort

NEW YORK, 21 avril (Reuters) United Technologies a publié mardi un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, grâce notamment à la hausse de l'activité de sa division climatisation et systèmes de sécurité pour le bâtiment, malgré un dollar fort qui a pesé sur les ventes.

Le conglomérat industriel américain, qui conçoit les moteurs d'avions Pratt & Whitney et les ascenseurs Otis, a dégagé au premier trimestre un résultat net en hausse à 1,43 milliard de dollars (1,33 milliard d'euros), soit 1,58 dollar par action. Il y a un an le résultat net était de 1,21 milliard de dollars, soit 1,32 dollar par action.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) ressort à 1,51 dollar. Les analystes attendaient en moyenne un BPA de 1,45… »

Il y bien de l’argent dans les caisses du patronat. Il y a même de plus en plus d’argent, puisque nos salaires font du sur place et que leur pouvoir d’achat diminue.

Cet argent, par la grève, il faudra seulement aller le chercher.

 

Rassemblement demain lundi 8 juin
 devant chez Otis à 9 heures
Devant l’entreprise à Argenteuil
20 rue des charretiers

 

vendredi 5 juin 2015

STEF, Picard surgelés : un coup de froid sur la répression qui fait chaud au coeur



Une réintégration qui fait chaud au cœur

Mardi 2 juin 2015, la Cour d’Appel de Versailles vient de rendre sa décision en réhabilitant tous les salariés de la Stef, une entreprise de transports frigorifiques qui distribuent les produits des magasins  Picard. Le dernier licencié non réintégrer va reprendre le travail, avec les arriérés d’un an de salaire.
Ces travailleurs d’une des zones industrielles de Saint-Ouen l’aumône avaient mené début 2014 une grève dure et éprouvante de plusieurs semaines. Ils réclamaient alors des augmentations de salaires et une amélioration de leurs très difficiles conditions de travail. Leur direction n’avait eu de cesse de multiplier les sanctions disciplinaires et le recours 7j/7j aux huissiers. Elle avait perdu en première instance contre ces sanctions. Elle vient de perdre en appel.
Une réintégration qui fait chaud au cœur.




SAMEDI 6 JUIN 2015
A 11 HEURES
Parvis de l’Hôtel de Ville
Rassemblement
De remise à la municipalité des pétitions collectées d’habitants d’Argenteuil

Exigeant le rétablissement d’une Vraie Maison des Femmes

A l’initiative du Collectif pour une Vraie Maison des Femmes rassemblant un groupe de femmes et différentes organisations politiques, syndicales et associatives de la Ville