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mercredi 8 mai 2024

Argenteuil, marteau-pilon de 80 tonnes chez Safran, une très lourde épine pour le projet Fiminco

 

Stupeur et tremblements !

 

                                             Le Creusot : marteau-pilon François Bourdon
 

Pour rejeter le projet de la municipalité-Fiminco, certains arguments relèvent des intérêts de la vie associative, d’autres de la défense du patrimoine, d’autres encore des risques environnementaux. Mais ce n’est pas tout.

         Comme vous le savez peut-être, Lutte ouvrière a toujours eu une présence à l’usine Snecma, aujourd’hui Safran, de Gennevilliers-Colombes. Un ouvrier de ce site, Patrice Crunil, a longtemps été le porte-parole de nos activités sur Argenteuil.

         C’est un autre de mes camarades retraité de la Snecma également qui m’a mis la puce à l’oreille en évoquant la « 80 tonnes ». C’est un marteau-pilon célèbre du secteur des forges de cette usine Safran. Ce camarade me rappelait comment les locataires de l’esplanade Salvador Allende en ressentaient les tremblements lorsqu’elle était en action, chaque jour hormis le dimanche.

         L’espace Jean-Vilar où Fiminco veut construire 150 logements est encore plus proche que l’Esplanade de ce marteau-pilon. Avec ces tressaillements, ce n’est tout de même pas un argument de vente pour ces logements. Fiminco, si jamais son projet se réalisait, compte informer les acheteurs éventuels de ce gros désagrément ? DM

mardi 7 mai 2024

L’esplanade Salvador Allende à Argenteuil, le cœur populaire du Centre d’Argenteuil, avec ses espoirs mais aussi ses difficultés

Une rénovation qui se fait attendre

 

                                                                                            Photo D. Mariette

Les immeubles et l’esplanade Salvador Allende sont le centre du Centre populaire de la Ville. Ils sont le résultat des transformations urbaines des années 1970. Ils offrirent certes des logements de qualité au monde du travail qui en manquait, mais ils furent aussi le produit des illusions qui croyaient que l’univers des « Trente glorieuse » avec ses avancées fragiles se perpétuerait.

         Il a fallu déchanter. Cet ensemble a subi les reculs qui n’ont plus cessé depuis les années 1980, la paupérisation, la montée des petits trafics, la quasi-disparition des véritables réseaux associatifs et militants du monde du travail. La proximité du Centre, de commerces, et la mixité des propriétés entre les habitants des résidences privées et les logements dits « sociaux » appartenant au bailleur AB-Habitat ont sans doute freiné ce recul.

         Il y a quelques années, ces logements AB-Habitat ont bénéficié d’une rénovation. Celle-ci devait être accompagnée d’une autre de l’esplanade elle-même. Mais aujourd’hui, on n’en parle plus.

         Elle s’impose pourtant, tout comme celle des deux niveaux de parkings dont nous avons déjà amplement parlé.

         Car cette esplanade pourrait redevenir une véritable agora de vie collective pour les passants sur la route de l’espace de « L’île » Héloïse, pour les familles, et les jeunes, en particulier pour les adolescents.

         Voilà une perspective qui devrait vraiment intéresser l’action des édiles, loin d’un projet Canopée couteux, une véritable aventure, un projet de façade, si tant est qu’il se réalise vraiment. DM

 

lundi 6 mai 2024

Logement social : un toit pour tous !

Pas de concurrence entre les travailleurs, également pour l’accès au logement

 

 

Octobre 1954, la construction de la cité Emmaüs de la rue du Perreux. Merci à notre ami Hocine d’avoir retrouvé un article de presse la concernant

Sous prétexte qu’il manque des logements à loyer modéré, le gouvernement présente un projet de loi pour redéfinir les critères d’obtention de tels logements. Il prévoit de réduire le niveau de revenu pour imposer un surloyer pour pousser encore plus vite ceux qui dépassent le plafond de ressources vers le logement privé. Ainsi dès qu’on a une augmentation de salaire, il faudrait payer bien plus pour se loger !

         Alors que seulement 82 000 logements sociaux ont été construits en 2023, chiffre le plus bas depuis vingt ans, rien n’est prévu pour inverser la tendance. Pire, la loi est plus accommodante pour les communes ne respectant pas les quotas de logements sociaux. 

         Le gouvernement n’a qu’une solution : monter les travailleurs les uns contre les autres et ne rien imposer aux vrais fortunés.