Chemins de fer en Allemagne : succès de la grève

L’arme des travailleurs, la grève !

 

 

En Allemagne, où le syndicat GDL a appelé à trois jours de grève pour les salaires et la réduction du temps de travail, les trains sont à l'arrêt quasi complet.

         Longtemps présentés ici comme plus raisonnables ou plus résignés à subir l'exploitation que la classe ouvrière de France car bien encadrés par de puissants appareils syndicaux, les travailleurs d'Allemagne, en l'occurrence les cheminots, sont capables de grèves massives.

         Par-delà les frontières, l'arme des travailleurs, confrontés partout à l'inflation, à la voracité du patronat et aux politiques anti-ouvrières des gouvernements, c'est la grève !

 

Carburants, conducteurs de camion-citerne pour Total, une réaction saine et victorieuse

Déterminés, les travailleurs peuvent gagner

 

Lors de la grève contre l’attaque contre les retraites

Les médias n’en ont guère parlé, tout comme des dirigeants syndicaux désavoués.

         Il y a quinze jours, les conducteurs des 7 entreprises qui livrent l’essence à partir des centres de distribution Totalenergies d’Ile de France (Coignières, Gennevilliers et Mitry-Mory) ont appris que le distributeur voulait imposer aux prestataires l’installation de systèmes de vidéo dans les cabines des conducteurs.

         Contre cette volonté de Total, commencée lundi 4 décembre, la grève a duré toute la semaine. Les pompes commençaient à se vider et les queues d’autos à se former devant les stations restées encore ouvertes. Les dirigeants syndicaux affirmant s’être engagés auprès du ministère ont voulu faire accepter aux conducteurs la suspension de la mesure jusqu’à… fin décembre. Mais les conducteurs engagés par leurs intérêts, eux, ont continué la grève jusqu’au retrait définitif de la mesure, ce qu’ils ont obtenu. On attend toujours le communiqué sur le sujet des organisations syndicales qu’elles avaient promis. DM