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lundi 24 février 2020

Airbus, truand et licencieur


Aux actionnaires de payer, pas aux salariés



Airbus a annoncé un plan de restructuration de plus de 2 300 postes partout en Europe, dans ses branches Défense et Spatiale.
La société a publié des résultats en déficit pour 2019, alors qu’elle est pourtant confortablement rentable puisque que les bénéfices ont plus que doublés pour atteindre près de 7 milliards d’euros. Même si ces résultats ont été plombés par les amendes qu’elle a dû payer à différents États européens pour faits de corruption.
C’est aux salariés qu’on présente la facture, pas aux actionnaires ! Les dividendes qui leur ont été versés depuis des années devraient servir à maintenir les emplois et les salaires des travailleurs menacés de les perdre.



Demain mardi matin sur France TV Info :  Interview de Nathalie Arthaud
À 07h50

jeudi 20 février 2020

Alstom-Bombardier : un Monopoly grandeur nature


Une union des travailleurs des deux groupes nécessaire



Le groupe Alstom a annoncé le rachat de la division ferroviaire du canadien Bombardier, pour 5,8 milliards d'euros. Ce rachat permettrait de créer un géant mondial, qui pourrait concurrencer la société chinoise CRRC, n°1 du secteur. Les patrons, le gouvernements français et canadien se frottent donc les mains à la perspective de nouveaux profits.
Les travailleurs des deux groupes, eux, n'ont aucune raison de se réjouir : les bénéfices n'iront pas grossir les salaires, et des licenciements pourraient avoir lieu, comme à chaque rachat de ce type. Ensemble, ils pourront utiliser leur nombre pour faire respecter leurs intérêts et ne pas faire les frais de cette partie de Monopoly.

jeudi 20 juin 2019

Pesticide, Dow Chemical : secret industriel criminel sur le Chlorpyrifos


Le poids des multinationales avant la santé des populations

 

Usine Dow Chemical à Freeport, au Texas

Le grand public vient d'apprendre qu'un pesticide, le Chlorpyrifos, produit par la multinationale Dow Chemical depuis 50 ans, est toxique pour le système nerveux central. Avec d'autres produits de la même gamme, il serait responsable annuellement de près de 60 000 cas de déficience mentale, rien qu'en Europe... ce qui n'empêche pas qu'il continue d'être utilisé, en particulier sur les cultures d'épinards en France.
Depuis 1998, l'Autorité européenne de sécurité des aliments savait que Dow Chemical avait fourni une étude faussée sur ce poison. Mais le poids des multinationales est tel que, vingt ans plus tard, leurs intérêts continuent de passer bien avant la santé des populations...

dimanche 26 mai 2019

Total et cie, les hauts-fonctionnaires, le capital reconnaissant


Au service du capital



Le géant pétrolier Total va embaucher comme directeur de ses affaires publiques un haut-fonctionnaire qui vient de prendre sa retraite, après 30 ans passé au ministère de la Défense, puis à celui des Affaires étrangères où il était le conseiller spécial du ministre Le Drian.
Il rejoindra au service de Total un ancien général commandant la gendarmerie, qui s'occupe maintenant de la sécurité du trust pétrolier.
Passer du service de l'Etat au service particulier de la plus riche entreprise française, c'est un parcours logique. À ce niveau, entre les deux secteurs, public et privé, c'est un perpétuel va et vient....

La photo de H., gilet jaune, de l’acte d’hier samedi


mardi 14 mai 2019

« Monsanto papers » : le scandale continue


Pratiques courantes



Le Monde a révélé jeudi 9 mai l'existence d'un fichier de lobbying datant de 2016, commandé par le géant de l'agro-chimie Monsanto. Deux cents noms y sont répertoriés, classés selon un code couleur et une note qui indique leur opinion sur le glyphosate, leur influence possible sur l'opinion publique ou sur les politiques : journalistes, scientifiques, politiciens...
Monsanto cherchait à obtenir le renouvellement de l'homologation de son glyphosate, pesticide pourtant classé « cancérigène probable ». Ce n'est pas le premier scandale qui montre que ce grand groupe capitaliste est prêt à tout pour faire autoriser ses produits, et tant pis s'ils sont dangereux, voire mortels. Mais il faudra bien plus qu'une énième « affaire » pour empêcher ces géants capitalistes d'empoisonner toute la société.

mardi 16 avril 2019

EPR, EDF, Bouygues et cie, profits, une belle histoire d’amour…


Il devait être livré en 2012


Chantier de l'EPR à Flamanville

C'est un feuilleton à rebondissements. L'EPR de Flamanville, présenté par EDF comme le « réacteur nouvelle génération », devrait voir encore sa mise en service reculer. En effet, un groupe d'experts de l'Autorité de Sûreté Nucléaire vient de noter des soudures défectueuses, à un endroit difficilement accessible qui doit contenir de la matière radioactive.
L'EPR aurait dû entrer en fonction en 2012, mais avec l’accumulation des malfaçons, et du même coup des problèmes de sécurité, le coût des travaux a bondi de 3 à 10 milliards d'euros. Ces sommes ont été généreusement payées par l'État, donc par les contribuables, pour le plus grand profit d’un certain nombre de grosses entreprises comme Bouygues. Avant de produire peut-être un jour de l’électricité, l’EPR aura été une bonne affaire pour certains…

lundi 15 avril 2019

General Electric et gouvernement complices pour massacrer l'emploi


Prendre sur les profits de GE



Après avoir annoncé que les mille emplois nets que devaient créer General Electric lors de la reprise du secteur énergie d’Alstom en 2015, ne seraient pas atteint, ce qui est à l’ordre du jour ce sont des licenciements massifs. Un plan de près de 300 suppressions d’emplois sur un effectif de 1 400 travailleurs est mis en place dans la partie énergie rachetée en 2015 à Alstom. Officiellement ce sont des départs volontaires (RCC) et des mesures d’âge. Mais il y a bien souvent peu de « volontaires » qui se déclarent. Personne ne sait quelle va être l’attitude de la direction. Les «volontaires » risquent bien d'être désignés d'office ! Et cela fait suite à des licenciements massifs d'intérimaires.
A General Electric Turbines gaz, même si ce ne sont que des bruits persistants, un plan de 800 à 1 000 licenciements sur un effectif de 1900 personnes dans ce secteur s’annonce. La direction devrait confirmer ce plan le 29 avril prochain. A tous les niveaux des politiciens, des locaux au plus haut niveau de l’Etat, tout le monde semble être au courant des intentions du patron. General Electric a déjà provisionné 2,8 milliards de dollars pour « frais de restructuration » dans ses comptes.
La directrice de General Electric France a démissionné et elle a été remplacée par un ancien conseiller de Macron, quand il était ministre de l’économie. C'est dire la complicité entre dirigeants de GE et gouvernement. Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, dit vouloir explorer « toutes les pistes industrielles pour le maintien de l'emploi » à General Electric Belfort, bref le cinéma habituel aurour de la diversification industrielle, des reconversions. Le Maire n'a rien fait pour contraindre GE à créer les 1000 emplois promis et il veut nous faire croire qu'il va aller au charbon pour trouver des emplois.
          Pour maintenir l'emploi, il n'y a pas d'autre choix que de prendre sur les profits de GE en vue d'obtenir le partage du travail entre tous, avec maintien du salaire. Un choix à l'opposé de celui de la direction et du gouvernement.

mardi 2 avril 2019

Vinci, le Mondial de foot et l’esclavage salarial


Conditions effroyables pour profits à milliards

 
Le Qatar (Wikipédia)

Des plaintes ayant été déposées contre Vinci, le numéro 1 mondial du BTP veut donner le change sur le quasi-esclavage qu'il impose à des ouvriers indiens, népalais ou bangladais sur ses chantiers du futur Mondial de football au Qatar.
Vinci invite donc des journalistes à constater ses exploits techniques au Qatar. Ces exploits sont en fait réalisés par ces ouvriers qui touchent 450 euros par mois et vivent dans des conditions effroyables, grâce à quoi Vinci encaisse des milliards de profits.

dimanche 10 mars 2019

Glyphosate : L’opacité une règle des industriels


Un secret criminel



Le tribunal de l’Union européenne vient de donner raison aux quelques eurodéputés qui s’opposaient à l’Agence européenne de la sécurité des aliments qui refusait de rendre publique certaines études sur les risques de cancer lié au glyphosate. Cela a permis le renouvellement de sa commercialisation.
Cette cachotterie, au nom de la protection des intérêts des industriels, est criminelle. Les industriels prétendent que le secret sur les produits qu’ils fabriquent serait indispensable pour permettre des progrès.
En fait ceux ils sont guidés par la recherche du profit à tout prix, quitte à nuire à la santé de la population.

vendredi 18 janvier 2019

Monsanto s’occupe de tout


« Experts » et parlementaire vraiment pas regardant



Dans son rapport d’évaluation du glyphosate en 2017, l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques a repris, souvent mot pour mot, le dossier d’homologation transmis aux autorités européennes par le groupe Monsanto. Et c’est sur la base de cette prétendue expertise que l’Union européenne s’est fondée, fin 2017, pour ré-autoriser l’herbicide, pourtant jugé cancérigène par un grand nombre de scientifiques.
Monsanto fournit à la fois le produit… et les expertises qui permettent à des parlementaires pas trop regardants de voter les autorisations de ce produit. Facile !

samedi 10 novembre 2018

Groupe Total et cie, l'illusionniste Lemaire, et le seul bon total


Ce sont nos salaires qui doivent devenir élevés



Inquiet des réactions de la population au prix élevé des carburants, Lemaire, le ministre de l'Économie, a reçu les grands patrons qui distribuent les carburants. Il les a suppliés de faire un geste en répercutant à la pompe les baisses du baril de pétrole en temps réel, ce qui ne change rien au poids exorbitant des taxes imposées par l'Etat.
Or à l'issue de cette réunion entre escrocs qui savent s'entendre pour nous faire les poches, Lemaire a prévenu que de toute façon le prix du baril avait toutes les chances de rester élevé... Ça promet !

samedi 27 octobre 2018

Compteurs Itron : le site de Reims menacé


Il y a aussi un site Itron à Argenteuil 

Les travailleurs en grève contre la fermeture programmée

 


Les travailleurs de l’usine Itron, à Reims , qui fabriquent des compteurs pour Gaz de France, ne sont pas prêts à se laisser sacrifier sans mot dire sur l’autel du profit. Alors que la production est parfaitement rentable et que le groupe Itron fait des centaines de millions d’euros de bénéfices, la fermeture de l’usine est prévue en 2020. La direction met en avant la « profitabilité » qui serait plus importante si la production était faite ailleurs.
Après une première manifestation devant la Dirrecte le 28 septembre, des travailleurs se sont mis en grève les 11 et 12 octobre et une quarantaine d’entre eux a fait le déplacement à Meudon où avait lieu une réunion des délégués avec la direction. Depuis mercredi 17 octobre, la grève a repris et s’est poursuivie malgré les manœuvres d’intimidation de la direction qui a assigné quatre grévistes au tribunal pour "entrave à la liberté du travail", ce qui ne manque pas de culot quand on s’apprête justement à priver 260 travailleurs de leur emploi, en comptant les intérimaires. Face à la détermination des grévistes, la direction est ensuite revenue sur sa plainte en signe de "bonne volonté".
Le groupe Itron, qui veut pousser encore d’un cran l’exploitation des travailleurs qui produisent ses compteurs, et Gaz de France, qui veut les acheter au moindre coût, s’entendent sur le dos des travailleurs pour augmenter leurs profits. Ils n’avaient peut-être pas prévu que des travailleurs viendraient relever les compteurs et réclamer leur dû !

vendredi 26 janvier 2018

Fibre optique :SFR et autres capitalistes font la loi


Ils ont la fibre… du profit

A Argenteuil comme ailleurs, l’installation de la fibre, dernier progrès technique en matière de communication internet, a pris du retard. Elle devrait être installée partout, mais seule une toute petite fraction du territoire communale l’a été à ce jour.
         L’Etat a remis aux gigantesques groupes capitalistes du secteur la réalisation du programme de fibre. Et, sans surprise, elle se fait au gré de leurs seuls intérêts.
         Manque de « chance » sur Argenteuil, cela a été dévolu à SFR qui n’est pas au meilleur de sa santé, semble-t-il.
         Les opérateurs espèrent de gigantesques retours sur investissement dans cette opération. Mais ces investissements, ils les opèrent au gré et aux rythmes de leurs seuls intérêts privés.
         Cette interprétation, vous ne la trouverez pas sur le site de la Ville. A la place, les habitants ont droit à une information extrêmement confuse.

http://www.argenteuil.fr/actualite/127/39-fibre-optique-suivi-du-deploiement.htm

Oui, un peu confus...

Vinci, Notre-Dame des Landes c’est du passé, pas les profits


Vinci : exploiteur subventionné 

L’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes n’a pas perturbé outre mesure le président de Vinci, le groupe de BTP à qui ce marché avait été promis. Dans son rapport annuel, prononcé une semaine après la décision gouvernementale, la question occupe une demi ligne, indiquant que Vinci pourra se consoler avec l’attribution de l’aéroport de Sofia, en Bulgarie. Et de bien des façons encore…
La construction et la gestion d’aéroports ne sont en effet qu’une des activités de ce groupe, présent sur toute la planète, employant 180 000 travailleurs, et un nombre inconnu d’ouvriers sous-traitants, brassant 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Vinci construit et gère également des autoroutes, des parkings et des stades. Sa filiale Eurovia s’occupe de travaux routiers et ferroviaires, pendant qu’une autre est spécialisée dans l’immobilier et une troisième dans la production et le transport d’énergie. Leur point commun, outre faire revenir les dividendes dans les mêmes coffres, est de travailler en étroite symbiose avec l’État français. Cette relation particulière a permis au groupe de devenir le premier mondial dans son secteur.
Un dirigeant de Vinci est de chaque déplacement présidentiel depuis qu’il en existe. Vinci a signé des contrats avec la plume de Hollande comme avec celle de Sarkozy, pour ne pas remonter plus avant. Un dirigeant de Vinci accompagnait Macron à Athènes. L’entreprise aurait renoncé à bétonner le Parthénon, se contentant de construire et gérer deux tronçons d’autoroute. Mais c’est surtout dans la mère patrie que Vinci s’accroche farouchement à la mamelle étatique.
Le groupe s’est vu attribuer la plus grande partie des autoroutes privatisées, ce qui constitue depuis pour lui une rente confortable. Il a fait mieux encore avec les partenariats public-privé, PPP, dont la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux reste le modèle.
Ainsi, Vinci a construit le tronçon Tours-Bordeaux, investissant 4 milliards d’euros et les finances publiques offrant la même somme. Mais la société privée reste seule propriétaire de la voie, durant cinquante ans, pendant lesquels la SNCF lui versera 250 millions d’euros par an de droit de passage, perdant de l’argent à chaque rame. Le marché est tellement honteux que la SNCF voulait limiter le nombre de trains, pour limiter son déficit ! Il a fallu que l’État intervienne pour faire céder la société publique.
Même un détrousseur de fonds publics comme Vinci n’oublie pas que son profit lui vient fondamentalement de l’exploitation des travailleurs. Aussi est-il féroce sous toutes les latitudes. Vinci a, par exemple, reconnu avoir saisi les passeports des ouvriers immigrés travaillant sur ses chantiers au Qatar, en vue de la Coupe du monde de football. De même qu’il a admis être le donneur d’ordres pour des dizaines d’ouvriers sans papiers sur un chantier du métro parisien, il y a tout juste un an.
Les vantardises du groupe à propos de ses prouesses technologiques, de ses profits pharamineux et de ses perspectives dorées ont pour pendant ces deux questions : combien de morts sur ses chantiers ? Combien de complaisances dans les sommets de l’appareil d’État ?
                                                                       P. G. (Lutte ouvrière n°2582)

De l'énergie... pour les profits !


mercredi 8 novembre 2017

Pétrole : Total et cie, de l'or tout simplement


Tout baigne

 
 

Les cinq géants du pétrole mondial ont vu leurs profits exploser au 1er semestre 2017, grâce à la hausse du prix du baril - qui, sans dépasser les 100 dollars comme en 2012-13, a atteint de nouveau le niveau de 60 dollars. Ainsi en un an, les bénéfices de BP ont doublé, et ceux de Shell triplé.
Mais les spécialistes expliquent que cette explosion des profits a aussi été causée par une « réduction drastique des coûts » (comprendre : une exploitation accrue des salariés de ces grandes entreprises) et par la pression mise sur les sous-traitants (qui s'est traduite elle aussi essentiellement par une exploitation renforcée de leurs employés).
Pas de miracle : quand les actionnaires s'engraissent, c'est toujours en faisant trimer plus dur les travailleurs qui produisent leurs richesses.