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vendredi 26 janvier 2024

Argenteuil, projet Gabriel Péri, la réunion de mercredi soir : posez des questions mais n’attendez pas d’obtenir une réponse (À suivre)

 

Pas de question qui fâche

 

 

Mercredi soir, la municipalité organisait une réunion sur son projet de transformation de l’avenue Gabriel Péri. Celui-inquiète et interroge beaucoup au vue de la participation importante à cette rencontre. L’auditorium de l’hôtel de ville était complètement occupé.

         Sur les deux heures, 40 minutes étaient prévues pour les questions de la salle. Mais des questions importantes, si elles ont pu être posées, n’ont pas pour autant obtenu de réponse.

         Ainsi sur l’absence totale dans le projet présenté d’un lien avec un autre projet d’envergure, contesté, celui de l’espace Jean Vilar. À la question également sur l’idée d’un referendum sur ce projet « Canopée » (en toute modestie), il n’a pas été également répondu.

         J’ai pu poser une vraie question à propos de cette Canopée à près de 18 millions d’euros prévus. Une telle dépense exige de réfléchir s’il peut réussir ou pas, aux obstacles qui peuvent s’opposer ou pas à sa réussite. Des projets annoncés comme devant conduire à des succès à coup sûr, la population d’Argenteuil connaît. Souvenons-nous de la piétonisation d’une fraction de la rue Paul-Vaillant-Couturier dans les années 1990 ou encore à la réalisation du centre commercial Côté Seine inauguré en 2002.

         L’objectif du projet est de dynamiser l’avenue Péri comme cœur de ville non seulement commercial mais aussi social en tant que lieu de partage des habitants. Soit. Ma question portait donc sur un obstacle important pour la réussite du projet. Comment les concepteurs et la municipalité comptaient surmonter un problème majeur de la géographie urbaine et commerciale d’Argenteuil ?  Le fait que le vieux centre concerné est celui d’un milieu populaire, paupérisé aujourd’hui de surcroît, alors que les quartiers périphériques, sont à dominante pavillonnaire et peuplés par les couches supérieures du monde du travail, visés pour qu’ils reviennent vers ce centre. Le problème étant que ces derniers ont organisé leurs achats vers l’extérieur, vers Saint-Gratien, Sannois, et Enghien, voire les 4 Temps de la Défense ou les 4 Fontaines de Cergy, grâce sur ce plan à l’ouverture vers l’A15.

         Un vrai et fondamental problème auquel il n’a pas été répondu, mais qui a permis à l’adjoint au commerce de botter en touche par une remarque déplacée à mon égard.

         Cela donne une idée de la nature du débat engagé. Il est vrai que le projet est déjà ficelé, et que la concertation et les changements ne se produiront qu’à la marge ! DM

vendredi 12 janvier 2024

Argenteuil, fontis, ruissellements, et ébranlements du bâti, une question importante de géographie, d’aménagement, et de patrimoine

Une question qui inquiète et qui devrait inquiéter les édiles

 

Nous avons évoqué à différentes reprises, la fragilité à Argenteuil des constructions, anciennes en particulier, en lien avec des conditions de ruissellement des eaux souterraines en rapport avec la configuration du site et du sous-sol local. Nous avons également il y a quelques jours abordé la question du patrimoine suite à l’effondrement ou la destruction des restes de la dernière maison paysanne de la rue des Ouches.

         Ce double aspect vient une nouvelle fois de frapper des bâtiments anciens dans l’impasse Carême-Prenant. L’espace vient d’être sécurisé et interdit à la circulation, les deux commerces et les habitants évacués.

         Question du bâti, question du patrimoine, les habitants dont nous-même aimerions être informés de la prise en compte générale de la situation du bâti ancien de la Ville d’Argenteuil, si des études générales ont lieu, et la façon dont la municipalité compte agir pour qu’il n’y ait pas seulement des évacuations définitives ou pas a postériori lorsque le danger est imminent, et pour assurer la conservation des éléments patrimoniaux intéressants. DM

 

samedi 6 janvier 2024

Argenteuil, espace Jean Vilar : L’île Héloïse est inhabitable ! Arrêt immédiat du projet Fiminco-municipalité d’Argenteuil !

 

On ne construit pas dans le lit majeur d’un fleuve !

 

 Une crue dans le passé

Il y a quelque chose d’écœurant à entendre le ministre de ladite « Transition écologique » évoquer tranquillement la possibilité de rendre inhabitable des espaces urbanisés indûment, en fonction des risques d’inondation. Quant à son ministère il vient d’indiquer que près de 17 millions d’habitants du pays étaient susceptibles d’être inondés à un moment ou un autre !

         Mais tranquillement, les promoteurs et les aménageurs en liaison avec les précédents, avec l’action amicale de l’État, continuent de vouloir rendre constructibles ces zones à risque. Il faut que les crues dramatiques du Pas-de-Calais soulèvent quelque peu le voile pour que ces «politiques» fassent mine de s’en inquiéter.

         À Argenteuil, les habitants sont confrontés depuis 2016 à un projet à risque, désastreux et destructeur, celui d’urbaniser dans le lit majeur de la Seine, sur l’espace Jean Vilar !

         Arrêt immédiat de ce projet ! Que le combat initié par le Comité Jean Vilar voit en cette nouvelle année 2024 son abandon définitif. DM