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mercredi 27 février 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (6) …


Argenteuil ? Un grand lieu de l’Impressionnisme

Dans le dossier de l’enquête publique, le document « enquête environnementale piece B resumé non technique » est une mine d’informations mais surtout de réflexions propices à de nombreuses remarques.
         Nous commencerons par celle, déjà notée par des membres du Comité Jean Vilar.


         Tout d’abord, nous pouvons noter la façon dont tout cela est rédigé.
         Mais surtout, la réalité est tout autre de ce qui est affirmé.
         Le développement d’activité touristique constitue justement un enjeu très fort pour la commune, non pas « hormis », mais en liaison avec les berges de la Seine et donc avec le fleuve.
         Et c’est justement cela qu’hypothèque le projet « Cap Héloïse », en détruisant un peu plus un espace qui ne demanderait pas grand-chose pour être établi en un espace dédié à ce grand moment de l’histoire de la peinture.
         Malgré ce que le maire d’Argenteuil et le président du Conseil Economique d’Argenteuil font mine de croire et ce qu’ils disent, il y a toutes les chances de considérer que le passé d’Argenteuil lié aux industries de la seconde révolution industrielle est bien derrière nous.
         En revanche bien des activités pourraient se développer sur la Ville. De nature touristique directement, à voir. Mais surtout en liaison avec l’image que pourrait représenter Argenteuil en lien avec son passé lié à la peinture…
         Le CEA d’Argenteuil le réaffirme régulièrement. Il y aurait effectivement une carte à jouer en s’attelant véritablement à cette question.

mardi 26 février 2019

Argenteuil – Défense de Jean Vilar, engagements non tenus


« Promesses » version municipale



Alors que la première enquête publique sur l’aspect environnemental commence ce jeudi 28 février, la municipalité demeure muette.
         Pourtant…
         Comme élément de cette enquête, Fiminco, le promoteur, présente un « résumé non technique » de son projet.
       1.Quelles sont les différences avec ce qui avait été présenté précédemment ?

       2.Ces différences répondent-elles aux souhaits de la municipalité qui a déclaré il y a un certain temps déjà qu’elle souhaitait des changements substantiels au projet initial ?
         3.Qu’en pense donc aujourd’hui la municipalité ? Une question tout à fait légitime alors que deux enquêtes publiques vont démarrer.
         Par ailleurs, il faut rappeler que la réunion publique promise sur le sujet n’a jamais eu lieu.
         Certes, le silence est une politique. Mais les habitants ne peuvent qu’être confortés par celui-ci dans le sentiment que l’on est en train de leur jouer un mauvais tour.

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (5)


Préparons notre plume

Ci-dessous, le message du Comité Jean Vilar, avec les références nécessaires pour préparer les enquêtes publiques

Nouvel article sur COMITE JEAN VILAR: Pourquoi nous nous opposons a la destruction de la salle jean vilar
https://ecp.yusercontent.com/mail?url=http%3A%2F%2Fs0.wp.com%2Fi%2Femails%2Fblavatar.png&t=1551102451&ymreqid=90e49332-5bb3-8736-2f0d-a60102010000&sig=cKP_qcnKSzUSCiyfWg1PJg--~C


https://ecp.yusercontent.com/mail?url=http%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Favatar%2Ff7671a38c775e9d882c7884085ba6a68%3Fs%3D50%26d%3Didenticon%26r%3DG&t=1551102451&ymreqid=90e49332-5bb3-8736-2f0d-a60102010000&sig=PPQAvYZHWcfw81y4JEHJaA--~C
L'enquête publique environnementale se déroulera du 28 février au 30 mars 2019. Elle  permet aux habitants de s'exprimer sur les réponses environnementales qu'apporte le promoteur FIMINCO sur la viabilité écologique du projet et ses conséquences sur la Seine, la pollution de l'air, des sols, le trafic routier, la qualité architectural etc...
On peut regretter que l'accès aux documents soit si difficile: peu de publicité dans la ville, pas de débat organisé par la mairie, trop faible ouverture des bureaux pour consulter les documents, bref... le Comité Jean Vilar prend ses responsabilités et met à disposition, facilement, tous les documents, sans avoir à dézipper les fichiers (ce que demande la préfecture du Val d'Oise, une contrainte supplémentaire qui rebutera plus d'un Argenteuillais!).
Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur une analyse des documents, une analyse accessible. D'ici là, bonnes lectures!
NOTE pour ne pas se perdre dans les sigles des différents protagonistes:
ARS: Agence régionale de santé: agence de l' Etat, elle émet un avis sur les questions de santé publique.
DRIEE IDF: Direction régionale et interdépartementale de l’énergie et de l'eau de l'Ile de France: agence régionale: chargée de mettre en œuvre les politiques de l'État en matière d'environnement, d'énergie et de transition énergétique en Île-de-France, notamment dans les domaines, notamment:
·         de la prévention et de l'adaptation aux changements climatiques ;
·         de la préservation et de la gestion des ressources ;
·         de la préservation du patrimoine naturel, des sites et des paysages, de la biodiversité
DRAC: direction régionale des affaires culturelles, dépend du ministère de la Culture, elle donne son avis sur les questions architecturales  relatives au projet Héloïse.
pièces complémentaires:
et pour terminer: les différents échanges avec l'ARS:

lundi 25 février 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (4)


La préoccupation environnementale, une préoccupation majeure

L’énorme majorité de la population d’Argenteuil récuse le projet « Cap Héloïse ». Les milliers de signatures réalisées en un temps limité à l’automne 2017 en ont fait la preuve.
         Aujourd’hui, les deux enquêtes publiques dont la première démarre jeudi prochain sont une nouvelle étape dans l’expression de la population.
         Ce combat a été entrepris à l’initiative de militants de différentes tendances politiques. D’autres s’y sont ralliés depuis. Mais il peut compter aussi sur l’engagement de militants du mouvement associatif. Parmi eux, il y a ceux de l’Association Val d’Oise environnement.
         Nous reproduisons in-extenso ci-dessous un article d’une de ses membres, martine LAGAIN, paru dans le numéro de novembre 2017 d’« Agora 95 », le bulletin de Val d’Oise Environnement. La lecture de cet article intitulé « Petite histoire d’une île à Argenteuil : l’île Héloïse » est indispensable pour tous ceux qui veulent comprendre les enjeux de ce qui se trame actuellement concernant la berge du fleuve dans notre ville. DM



dimanche 24 février 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (3)


La « reconquête des berges », nous, on y croit !


Le projet « Cap Héloïse » annoncé en mars 2016 par Georges Mothron a été initié par son prédécesseur Philippe Doucet. L’ironie de l’histoire est que ce dernier avait fait un temps une campagne tonitruante sur le thème de la « reconquête des berges », en y mettant les moyens. Ainsi des banderoles sur le sujet fleurirent partout. Nous nous amusâmes alors à tenter de les compter. 100 ? Plus de de 100 ?


         Mais pourquoi une localisation de ce projet immobilier à cet endroit, sur la berge argenteuillaise de la Seine, alors que bien des espaces pouvait l’accueillir sur la commune ?

         Si ce projet, demain, se concrétisait, il hypothéquerait à jamais l’avenir de cette berge fluviale dont le cheminement a été largement brutalisé depuis un demi-siècle, au point qu’Argenteuil marque une rupture de continuité profonde à hauteur de la ville au niveau du chemin des berges de la Seine qui mène d’Epinay-sur-Seine à Chatou.

         Même l’opération profondément négative de la construction de la N311, aujourd’hui D311, dans les années 1970, qui a créé une sorte de mur entre l’espace de cette ville d’Argenteuil marquée par la Seine et son fleuve, ne représente toujours pas un obstacle à jamais insurmontable pour la reconquête d’un lien direct avec la berge. Cette quatre-voies est un mur qui peut disparaître. Une voie unique dans chaque sens avec des feux pourrait ainsi permettre, et à coût faible, non seulement un passage simplifié, mais de regagner un véritable espace de berge piétonnier.

         Aujourd’hui, l’espace légué par l’histoire, entre fleuve et espace urbanisé, n’a pas encore été irrémédiablement détruit. Dans sa partie nord, il est aujourd’hui encore largement conservé entre « musée » d’Argenteuil et Parc des berges, et dans sa partie sud, par « L’île » qui n’a, à ce jour, subi, depuis les années 1970, que des constructions qui n’ont pas remis fondamentalement en question sa nature « naturelle » originale préexistante.


         Cette nature est celle d’une île dont le caractère insulaire n’a été supprimé que dans la première moitié du XIXème siècle par le comblement du bras de Seine qui le séparait de la rive où depuis un millénaire une urbanisation s’était faite en bord de fleuve, entre activité de transport sur celui-ci et production agricole d’un territoire important qui fit d’Argenteuil dès le début des temps modernes un bourg important.

         C’est ce comblement qui fit de l’espace de ce qui fut appelé néanmoins jusqu’à aujourd’hui « L’île » à la fois un espace lié à la ville mais qui n’en conservait pas moins des caractéristiques liées à son lien avec le fleuve et la marque fondamentale de tout espace marqué par l’eau : l’extrême fragilité. (à suivre)

samedi 23 février 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (2)


On ne se laisse pas brider, l’environnement, c’est large !

 
A la fin du XIXème siècle

         On ne peut pas dire que les annonces des enquêtes publiques qui seront ouvertes prochainement soient claires sur leur périmètre : une enquête, mais sur quoi précisément ?
         Une chose est sûre, c’est qu’il s’agit d’enquêter sur les données et les conséquences environnementales du projet « Cap Héloïse ».
         Si les données hydrauliques pour l’espace considéré sont importantes avec les risques d’inondation, il y en a bien d’autres qui relèvent de toutes les pollutions, sonores ou au niveau des particules ; ou bien encore aux données relevant de la circulation, du stationnement ou des paysages. Et à ce niveau, il y a bien des aspects à approfondir. La proximité de l’usine Safran de Gennevilliers n’est pas à oublier. Quant à la proximité de cet espace avec le cœur ancien d’Argenteuil, et les données du comblement du bras de Seine qui séparait L’île du territoire urbain, elles exigent des précautions au niveau archéologique… Et l’on n’est pas exhaustif. 
         Bref pas question de brider notre réflexion. Ne laissons aucun aspect qui tienne au cœur et à la plume de chacun !
Par ailleurs, chacun peut travailler déjà un document extrêmement intéressant, datant de décembre 2015, et qui définit le « Plan de gestion des risques d’inondation » et qui concerne la période 2016-2021. Il porte sur la politique de l’eau et sur les risques d’inondation sur le territoire du bassin de la Seine, et donc sur Argenteuil C’est volumineux, mais il n’y a pas de petite joie intellectuelle sans effort…

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/plan-de-gestion-des-risques-d-inondation-pgri-r820.html