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lundi 28 février 2022

IVG : une loi, mais pas de moyens

 

Une loi sans les moyens, une avancée très limitée

 


L'Assemblée nationale a voté ces jours derniers la loi qui allonge le délai légal pour un avortement. Il passe de douze à quatorze semaines. Proposée par une ex-député LERM, cet allongement sera mis au crédit de la majorité présidentielle, ce qui fera gagner peut-être quelques voix à Macron sur sa gauche, alors qu'il s'y était opposé.

         Ce texte est une avancée pour les femmes. Mais il n'augmente ni les moyens, ni les lieux, ni les professionnels de santé dédiés aux interruptions volontaires de grossesse. C'est une entrave importante à l'avortement.

lundi 10 juillet 2017

Combat des femmes : Salvador, un dur combat pour les droits des femmes


Salvador : les femmes doublement victimes d’une société barbare



Au Salvador, une adolescente de 18 ans, tombée enceinte après un viol puis ayant accouché d’un enfant mort-né, a été condamnée à 30 ans de prison. Ce pays d’Amérique centrale ne reconnaissant pas le droit à l’avortement, celui-ci y est toujours considéré comme un homicide. Et quant on connaît les conditions de détention dans les prisons de ce pays, cela équivaut presque à une condamnation à mort. Les féministes du Salvador mènent un dur combat pour obtenir le droit des femmes à disposer de leurs corps et faire reculer le poids féroce de lois faites contre elles. Leur combat est le nôtre.

vendredi 7 octobre 2016

Pologne, avortement, recul du gouvernement, vive la lutte des femmes en Pologne


Vive la lutte des femmes en Pologne !

 Devant la mobilisation massive contre un projet de loi visant à interdire tout avortement, le parlement a dû renoncer. La journée de grève et de manifestation rassemblant des centaines de milliers de femmes et d'hommes, habillés en noir, toutes générations confondues, défilant dans les principales villes du pays, a contraint les grenouilles de bénitier et leurs représentants à faire machine arrière. 

Cette  victoire contre cette grave remise en cause du droit des femmes en appelle d’autres. Un exemple encourageant pour  les mobilisations nécessaires contre les réactionnaires de tous poils et de tout le pays.

dimanche 2 octobre 2016

Avortement : un droit fondamental pour les femmes, en Pologne comme ailleurs. Rassemblement aujourd'hui à 15 heures devant l'ambassade de Pologne terre-plein des Invalides


Pologne : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

 En Pologne, depuis 1993, le droit à l’avortement a été extrêmement restreint. Une femme ne peut légalement interrompre une grossesse que si celle-ci est la conséquence d’un viol ou d’un inceste, si le fœtus souffre d’une grave malformation ou si la vie de la femme ou sa santé est en danger. C’est une des législations les plus liberticides et les plus répressives qui soient. Eh bien c’est encore trop permissif pour le gouvernement polonais et les réactionnaires en soutane qui le soutiennent.

Depuis le 21 septembre, le Parlement polonais discute d’un projet de loi, présenté par une association émanant de l’Église catholique de Pologne, par lequel l’avortement deviendrait totalement interdit. En effet une grossesse ne pourrait être interrompue que quand des personnels de santé l’estimeraient nécessaire pour sauver la vie de la femme. Ainsi, il leur faudrait estimer la proximité de la mort, et pourquoi pas attendre que la femme commence à mourir, pour pouvoir pratiquer légalement l’avortement !

Même en cas de viol ou d’inceste, en cas de problème de développement pour l’enfant, les femmes qui recourraient à l’avortement ou tenteraient d’y recourir seraient passibles de peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans, de même que ceux ou celles qui les auraient aidées. C’est ce que ces réactionnaires appellent respect de la vie.

Selon les chiffres officiels, 1 000 femmes avortent chaque année en Pologne. Dans la réalité, d’après les organisations de défense des droits des femmes, elles seraient 150 000 à le faire : à l’étranger, pour celles qui en ont les moyens, et dans les pires conditions pour les autres.

Le droit des femmes de décider si elles veulent ou pas mettre au monde un enfant, et donc le droit de recourir à l’interruption médicale d’une grossesse non désirée, est un droit élémentaire. En Pologne, les femmes doivent encore se battre pour le conquérir.

En France, le collectif national pour le droit des femmes appelle à les soutenir par une manifestation à Paris dimanche 2 octobre à 15 h devant l’ambassade de Pologne, aux Invalides, et Lutte ouvrière se joint à cet appel.

                                      Sophie GARGAN (Lutte ouvrière n°2513)

dimanche 7 juin 2015

Argenteuil : la question de l'égalité femmes-hommes, un combat qui exige engagements et moyens


Faire simplement qu’il y ait une « Vraie Maison des Femmes »

Nous étions une soixantaine hier sur le parvis de la mairie pour soutenir la délégation ayant rendez-vous avec M. Métézeau, adjoint-au maire aux Affaires sociales d’Argenteuil. Celui-ci était accompagné lors de l’entrevue par Mme Rousseau, nouvelle adjointe à l’Education et à la Culture, et de la Directrice adjointe des services de la Ville en charge de l’action sociale. Il s’agissait pour les représentants du Collectif « Pour une Vraie Maison des Femmes » non seulement de remettre la pétition signée sur la Ville dans ce but et qui a recueilli 1200 signatures, mais aussi de demander s’il y avait du nouveau par rapport ce que M Métézeau lui avait annoncé le 1er avril dernier.

         Du nouveau, il n’y en a eu guère. Des précisions nous ont été données sur les nouveaux locaux de la cour du Centre de santé de la rue Defresne-Bast : deux grandes salles dont une avec une possibilité d’équipement de cuisine, deux petits bureaux aptes à la confidentialité, la possibilité de faire des réunions dans la salle Ambroise Croizat qui est attenante, dans la cour. Au niveau du personnel, rien de plus comparé à la situation actuelle : deux agents municipaux, l’adjoint insistant à nouveau sur les synergies possibles avec bien des services municipaux existant, au niveau du sport, de la santé, de la culture… Les nouveaux locaux doivent être opérationnels fin juin.

         M. Métézeau nous a proposé la mise en place d’une sorte de « comité de suivi » qui intégrerait des membres de notre collectif. Il a réitéré son accord pour une visite collective des locaux, proposition qu’il nous avait déjà faite en avril, mais qui n’avait pas eu alors de suite.

         Nos inquiétudes demeurent. Pour les locaux, nous demandons à juger sur pièces au niveau des travaux d’aménagement (des travaux de sécurisation des entrées sont ou seront effectués). Pour le nombre d’agents permanents, nous maintenons qu’il est insuffisant, et nous « demandons à voir » pour ce qui est de la mise en place des synergies avec les services municipaux de la Ville. De tout cela, le Collectif en discutera et prendra des décisions.

                                                 D. Mariette, membre de la délégation.

Je remercie la vingtaine de proches de Lutte Ouvrière qui avaient tenu à être présents hier matin.

lundi 4 novembre 2013

Violence faite aux femmes : une lutte de tous les instants

Le supplément local Val d’Oise du Parisien titre ce matin : « Encore une femme battue entre la vie et la mort » et indique qu’en six mois, c’est la troisième victimes de violences « conjugales » graves dans le département. A ce propos, je retranscris ci-dessous le message que j’ai reçu d’une conseillère municipale  déléguée « aux droits des femmes ». Je le donne comme information sur un sujet qu'il est nécessaire de mettre sur la place publique. DM

JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Le vendredi 29  novembre "Grand quizz des Quartiers"

Une femme meurt tous les 2 jours 1/2 sous les coups de son compagnon. On ne compte pas celles qui décèdent à la suite de ces agressions à l'hôpital, ou par suicide. On ne compte pas non plus celles qui sont victimes d'agressions dans l'espace public…
La question des violences faites aux femmes dans l'espace privé comme dans l'espace public est et reste encore  aujourd'hui très préoccupante, même si notre équipe a beaucoup œuvré pour les droits des femmes dont la lutte contre les violences qui leur sont infligées en créant la Maison des femmes…

Je vous invite dans le cadre de cette journée internationale de lutte, à venir participer le 29 novembre au Grand Quizz des Quartiers à la salle Jean Vilar.

Cette soirée débutera par un quizz sur les droits des femmes avec les violences faites aux femmes comme thème central. L’objectif est d’informer et d’alerter sur un sujet difficile d’une manière ludique. C’est aussi l’occasion de faire un bilan sur ce qui a été réalisé par la délégation, l’ensemble de l’équipe municipale et les services de la ville sur ce sujet.

Je vous propose de venir vous joindre au public ou  de vous installer aux six tables représentants chaque quartier de la ville.
Ces tables seront composées de représentants intergénérationnels, d’associations et pourquoi pas des élus de quartiers ?
Ce sera l’occasion, dans un cadre convivial, de discuter avec les habitants.

Bien à vous,


Marie ADJEODA



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