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lundi 28 septembre 2020

De Gaulle, Foccart et leur République d’assassins

 

Avec la nouvelle interface de Blospot, malgré mes paramètres, je ne suis jamais sûr que mes 5 articles du jour apparaîtront dans la première page du jour. Si vous ne trouvez pas les cinq, cela signifie que le manquant ou les manquants se trouvent dans la page suivante à « articles plus anciens. Sur ce, bonne lecture, et j’attends toujours et encore vos commentaires.

         Et puis, nous avons fait le choix de tenir chaque jour de cette façon le blog. Cela fait plus de 13000 « posts » depuis 2011. Il y a donc bien des informations à retrouver dans ces « articles plus anciens » DM

Les méthodes de domination du pouvoir de la bourgeoisie

 


Un livre à paraître intitulé « Les Tueurs de la République », dont la presse a livré quelques extraits, apporte un certain nombre de preuves et fait état de documents sur les centaines d’attentats et d’assassinats projetés ou réalisés par les services secrets français ces dernières décennies. C’est Jacques Foccart, homme des basses œuvres de De Gaulle en Afrique après son retour au pouvoir en 1958, qui en fut le premier organisateur. C’est avec le recours à de telles méthodes que la bourgeoisie a protégé et continue de maintenir sa domination.

mercredi 9 septembre 2020

4 septembre 1870 : la république bourgeoise s’installait, sept mois avant de massacrer les prolétaires


Leurs « valeurs républicaines »  ne sont pas celles des travailleurs

 


L'armée de Thiers, chef de l’exécutif de la 3ème république, fusille les communards

Macron a célébré le 150ème anniversaire de la proclamation de la Troisième République. Il en a profité pour flatter l'opinion réactionnaire avec le sécuritaire, un thème cher à la droite.
Il a juste « oublié » le premier fait d'armes de cette république qui massacra, emprisonna et déporta des dizaines de milliers d'ouvriers et de militants de la Commune de Paris.
Leur crime aux yeux des bourgeois ? Avoir fait la preuve que les travailleurs et les petites gens pouvaient se passer du patronat pour établir une société plus juste, fraternelle et rationnelle.

jeudi 11 avril 2019

Première guerre mondiale : fusillés « pour l’exemple »


Il n’était que temps



Le premier monument aux 639 soldats fusillés sur le front durant la guerre de 1914-1918 a enfin été élevé. Il se trouve à Chauny dans l'Aisne, près des champs de bataille où des millions d'ouvriers et de paysans français, allemands, anglais, etc., furent envoyés à la mort par leur État pour défendre les intérêts de sa bourgeoisie.
Les conseils de guerre condamnèrent alors à mort 2 500 poilus, souvent choisis au hasard, pour terrifier leurs camarades qui s'interrogeaient sur le sens de cette boucherie.
On le vit bien quand, en 1917, des dizaines de milliers d'entre eux, refusant d'aller combattre, se révoltèrent contre « cette guerre infâme », comme le disait la chanson de Craonne écrite dans les tranchées, en proclamant : « Les gros (...), si vous voulez la guerre, payez-là de votre peau ».

vendredi 21 juillet 2017

Rafle du Vel’ d’Hiv’, l'Etat n'aime pas reconnaître son rôle, même des décennies et des décenies plus tard


Rafle du Vel’ d’Hiv’ : reconnaissance tardive 

Le 16 juillet, Macron a commémoré la rafle du Vel’ d’Hiv, organisée il y a 76 ans par la police française. Mais la reconnaissance de la vérité historique n’avait que l’apparence du courage.
Les 16 et 17 juillet 1942, à Paris, plus de 13 000 Juifs étrangers, dont une majorité de femmes et d’enfants, furent raflés chez eux par 4 000 policiers français et furent conduits au Vélodrome d’Hiver. La police française les envoya ensuite dans les camps de Drancy et de Pithiviers, d’où ils furent déportés vers les camps d’extermination. La responsabilité en incombait au gouvernement de Pétain et Laval, qui collaborait avec zèle avec le régime nazi.
En amont, la rafle avait été préparée par diverses mesures antisémites, en particulier le recensement des Juifs et le port obligatoire d’une étoile jaune. Au total, plus de 80 000 Juifs français ou résidant en France furent exterminés dans les camps. Et chaque jour dans les rues, dans le métro, la police et la justice traquaient également les communistes, les résistants et les récalcitrants au travail obligatoire en Allemagne.
Après 50 ans de silence, c’est en 1995 que Jacques Chirac reconnut la responsabilité de l’État français dans la monstruosité de la politique antisémite de Vichy. Macron n’a fait que prendre sa suite, quand il a dit : « Oui, je le redis ici, c’est bien la France qui organisa la rafle puis la déportation. », en ajoutant, « Le racisme et l’antisémitisme existaient déjà pendant la 3e République ».
Il y a bien eu en effet continuité entre la 3e République et Vichy, puis entre Vichy et la 4e République : celle de l’appareil d’État.
Car si Laval fut fusillé à la fin de la guerre et Pétain emprisonné, la quasi-totalité des exécutants et des responsables de l’État restèrent en place. À commencer par les policiers, leur hiérarchie, et les juges.

En 1945, de Gaulle et ses successeurs, qui avaient choisi pendant la guerre le camp des États-Unis, voulurent éviter un vide étatique, et surtout, que la population ne règle elle-même ses comptes. Même René Bousquet, organisateur de la rafle en tant que secrétaire général de la police en 1942, put continuer après la guerre une carrière dans la banque, soutenant les campagnes de François Mitterrand avec lequel il resta ami. Un autre haut responsable de la collaboration, Maurice Papon, qui s’occupa de la déportation des Juifs en Gironde et fut préfet de police de Paris en 1961 lors de la répression des Algériens, finit sa carrière comme ministre de Giscard d’Estaing.
C’est cette continuité qui explique la chape de silence posée avant la reconnaissance bien tardive de 1995. Le rôle des policiers, des juges, des préfets, de l’État français a été occulté, nié, pendant tout ce temps. Si dans certains manuels d’histoire d’aujourd’hui, on voit la photo des gendarmes français gardant le camp de Pithiviers, cette même image a été censurée dans le film Nuit et Brouillard en 1956.
Aujourd’hui, trois quarts de siècle après, alors que tous les responsables de l’époque sont morts, la plupart tranquillement dans leur lit, Macron peut sans risque jouer la comédie, il ne gêne plus personne. Mais cette continuité de l’État se poursuit. Et les soutiens aux pires dictatures, y compris celles commettant des massacres, voire un génocide, comme au Rwanda, font partie de la politique impérialiste de la France… menée aujourd’hui par Macron.

                                       Antoine FERRER (Lutte ouvrière n°2555)
 
A Beaumont-sur-Oise, demain-après-midi, rassemblement pour le premier anniversaire de la mort d’Adama Traoré. Nous y reviendrons demain matin.