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mercredi 29 décembre 2021

Trusts pharmaceutiques, brevets, noël toute l’année

 

Des doses de profits gigantesques

 

 

Le laboratoire Pfizer obtient la première place sur le podium des envolées de profits attendus pour 2022. Avec 101,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires prévu, soit deux fois plus qu'en 2018, il se classe devant Moderna, qui n’attend « que » 20 à 22 milliards de chiffre d'affaires l'année prochaine.

À défaut d'apporter une solution à la pandémie, les brevets des grands gagnants à la course au vaccin leur assurent des milliards.

mardi 28 décembre 2021

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 27 décembre 2021

 Épidémie, faillite sanitaire : un gouvernement irresponsable au service de la loi du profit

27/12/2021

 

Conseil de défense sanitaire, Conseil des ministres réuni en urgence… « Si le virus accélère, nous accélérons aussi » avait proclamé la semaine dernière Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. En fait d’accélération, il y a surtout celle des conciliabules au sommet de l’État...

La principale mesure censée répondre à la progression de plus en plus rapide de l’épidémie avec l’arrivée du variant Omicron consiste à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal. Ce durcissement du dispositif du passe sanitaire, qui va restreindre encore davantage la vie de quelque cinq millions de non vaccinés, peut-il enrayer la progression du variant Omicron ? Rien n’est moins sûr. Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement n’a jamais mis en œuvre une politique susceptible de permettre à l’hôpital de faire face à l’épidémie. Au contraire, il a continué à fermer des lits, plus de 5 700 en 2020 alors que le coronavirus se répandait, ce qui rend le système de santé encore moins capable de faire face à la situation aujourd’hui qu’au début de la vague de Covid il y a deux ans !

Faute de mettre les moyens nécessaires, le gouvernement ne cesse de jouer à la roulette russe avec la santé de la population. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a lui-même rappelé récemment qu’au plus fort de l’épidémie, il avait été demandé à des soignants positifs au virus de venir travailler dans les hôpitaux. En réalité, loin de se préoccuper de la santé publique, Macron poursuit aujourd’hui son opération de diversion consistant à reporter la responsabilité de l’épidémie sur les non vaccinés, désignés comme des boucs émissaires.

La crise sanitaire actuelle se rajoute, en l’aggravant encore, à une situation dramatique dans les hôpitaux, provoquée par les politiques de restrictions budgétaires imposées par tous les gouvernements. Mais les présidents et les ministres n’ont été eux-mêmes que des exécutants qui se sont soumis aux exigences et au parasitisme de la finance et des financiers.

Avec la complicité des gouvernements successifs, la finance a pu pénétrer de plus en plus dans les hôpitaux, qui avaient longtemps été préservés de cette logique de profit à court terme. En instaurant le paiement à l’acte, et en distinguant ainsi les soins en fonction de leur coût, on a introduit une logique de rentabilité au sein des établissements de santé. On leur a imposé de fonctionner comme des entreprises privées, avec les mêmes critères de rentabilité, avec la même gestion du personnel à l’économie, en rognant sur les effectifs et bloquant les salaires…

La surcharge de travail, les payes insuffisantes, c’est tout cela qui explique la pénurie de personnel dont souffre l’hôpital. D’autant plus que bien des médecins, des infirmières, des aides-soignantes préfèrent aller travailler dans des cliniques et des chaines hospitalières privées où on leur propose des salaires supérieurs. Ces groupes privés ont connu un développement florissant en mettant la main sur les soins les plus rentables tandis que l’hôpital public, lui, a conservé les soins délaissés par les capitalistes de la santé, la médecine des pauvres… ou le traitement des patients atteints du Covid. En effet, alors qu’on évoque actuellement une saturation des hôpitaux publics, il n’est jamais envisagé de soumettre les cliniques privées aux mêmes obligations !

C’est bien le fonctionnement du capitalisme fondé sur la recherche permanente du profit qui a conduit à la faillite actuelle du système sanitaire. C’est aussi cette logique qui s’oppose à la levée des brevets sur les vaccins, empêchant les pays les plus pauvres d’y avoir accès, mettant ainsi l’ensemble de la planète sous la menace de nouveaux variants.

L’humanité est aujourd’hui impuissante à venir à bout de l’épidémie, pour les mêmes raisons qu’elle ne parvient pas à en finir avec la crise économique, le chômage, le sous-développement et la famine. La science et le niveau atteint par les technologies permettraient de résoudre la plus grande partie de ces problèmes, y compris la crise climatique, à condition d’être soustraits au contrôle des capitalistes et de leur course au profit. En se fixant l’objectif d’exproprier la classe capitaliste pour mettre l’économie sous le contrôle de la population, seuls les travailleurs pourront apporter le remède susceptible de sauver la société de la catastrophe.

 

Les permanences des jours à venir :

 

-aujourd’hui mardi 28 décembre, de 10 h.15 à 11 heures, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-mercredi 29, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux ;

-jeudi 30 (sous réserve), de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-dimanche 2 janvier, de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-mercredi 5 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2786, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

vendredi 24 décembre 2021

Épidémie : le gouvernement veut des boucs émissaires. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Épidémie : le gouvernement veut des boucs émissaires

22 Décembre 2021

Vendredi 17 décembre, à la suite d’une réunion d’un Conseil de défense sanitaire, le Premier ministre Castex est intervenu à la télévision pour annoncer de nouvelles mesures censées répondre à la progression de plus en plus rapide de l’épidémie avec l’arrivée du variant Omicron.

La principale mesure consiste à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal. Un projet de loi serait soumis au Parlement début janvier. Ainsi, pour avoir accès aux bars, restaurants, cinéma, musées et à tous les lieux qui nécessitent aujourd’hui de présenter un passe sanitaire, un test négatif ne suffira plus, ce qui réduira à presque rien la vie sociale de quelque cinq millions de personnes aujourd’hui non vaccinées.

Pour justifier ce durcissement, Castex a déclaré : « Nous assumons de faire peser la contrainte sur les non-vaccinés car les services de soins critiques et de réanimation de nos hôpitaux sont remplis, pour l’essentiel, de personnes non vaccinées. » Mais, si les hôpitaux sont ainsi débordés, c’est aussi et d’abord de la responsabilité du gouvernement ! En effet, en deux ans de crise sanitaire, il n’a mis en œuvre aucun plan de formation ni d’embauche dans les hôpitaux. C’est pourquoi il en est réduit à annoncer la hausse des tarifs des heures supplémentaires des soignants et n’envisage rien d’autre que de faire travailler encore davantage les mêmes soignants en sous-effectif.

La vaccination est en effet une arme efficace de lutte contre l’épidémie, mais le gouvernement l’utilise avant tout comme une arme politique, tentant de se dédouaner de ses responsabilités sur les non-vaccinés. Il poursuit ainsi une opération de diversion et de division, mise en œuvre depuis l’été. « Il n’est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays », a déclaré Castex, qui brandit même la menace d’un passe sanitaire obligatoire pour aller travailler. Mais ce qui est véritablement inadmissible, c’est cette politique du gouvernement consistant à dresser une partie de la population contre une autre plutôt que de dégager les moyens nécessaires pour permettre au système de santé de faire face à l’épidémie.

                                                              Charles Legoda (Lutte ouvrière n°2786)

vendredi 17 décembre 2021

Passe sanitaire : un mauvais coup contre les personnes âgées

 

Un jeune qui n’aime pas les vieux

 

 


Plus de 480 000 personnes de plus de 65 ans sont menacées de perdre leur passe sanitaire ces jours-ci, si elles n’ont pas reçu à temps leur troisième dose.

Le gouvernement balaye d’un revers de main l’impossibilité de se vacciner en urgence, vu l’affluence dans les centres de vaccination, l’isolement et les difficultés de se déplacer des personnes âgées.

Incapable de venir à bout de la crise sanitaire, le gouvernement en est réduit à sanctionner et punir, et à rendre la vie plus compliquée aux plus en difficulté.

mercredi 8 décembre 2021

Lutte contre le Covid, Castex brasse de l’air

 

Et pourtant, les responsabilités écrasantes du gouvernement

 

 

Le 6 décembre, Castex a présenté des mesures face à la 5e vague de la pandémie. La levée des brevets sur les vaccins ? Des investissements matériels et humains pour éviter une nouvelle saturation des hôpitaux, pour mieux aménager les journées et les espaces de travail à l’école, dans les collèges, lycées et universités ?

Nenni ! La politique du gouvernement c’est : « Faites pour le mieux avec le peu de moyens du bord ». Et si les contaminations flambent, le gouvernement saura comme d’habitude blâmer la population, alors que ses propres responsabilités, depuis le début de la pandémie, sont écrasantes.

Nouvelles mesures sanitaires face au Covid : les mesures sont prises, mais sans les moyens nécessaires pour les appliquer correctement

Un lecteur d’Argenteuil nous écrit

« Depuis cette semaine,  pour prendre l'avion vers les États-Unis, il faut présenter un test PCR négatif de moins de 24h. Un de mes amis partait lundi vers cette destination. Il fallait donc faire un test la veille…

Pas facile de faire cela un dimanche. Nous avons néanmoins trouvé un centre à Neuilly-sur-Seine qui le proposait mais il fallait s'armer de patience. Je te joins la photo de la file d'attente. Heureusement que le personnel était particulièrement efficace et cela n'a pris QUE 1h30. C'était un test  RT-PCR c'est-à-dire que le résultat est rapide (moins d'une demi-heure généralement) mais vu le nombre, le résultat a été envoyé par mail le lendemain matin.

On pourrait penser que l'aéroport serait un lieu adapté pour pratiquer ces tests. C'est effectivement prévu mais sur rendez-vous et le premier créneau disponible était le 21 décembre…

Ce n'est qu'une anecdote mais qui montre l'écart entre les décisions en matière sanitaire et les moyens pour les appliquer. » G.B.