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dimanche 22 août 2021

Antilles : pénurie et manque de crédits. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Antilles : pénurie et manque de crédits

18 Août 2021

La crise survient dans un contexte où l’hôpital public est déjà malade, maltraité par la politique menée depuis des années.

Année après année, les budgets de la Santé et de la Sécurité sociale, qui financent les hôpitaux, ont été revus à la baisse, voire sabrés. En Martinique et en Guadeloupe, les salariés des hôpitaux ont mené de nombreuses luttes. Ils se sont battus pour arracher des postes supplémentaires, des moyens financiers pour l’achat de matériel en tenant compte des taxes d’octroi de mer supplémentaires payées en raison de l’éloignement, pour effacer les dettes de centaines de millions d’euros qui plombent le fonctionnement normal des structures et même parfois le paiement des salaires.

Les gouvernants et leurs ARS (agences régionales de santé) avaient leurs réponses : la restructuration hospitalière à marche forcée, pour rationaliser les dépenses. Cela a été le cas pour le CHU de Martinique réunissant les centres hospitaliers de Fort-de-France, du Lamentin et de Trinité. Les séquelles de cette politique sont évidemment nombreuses. Les budgets restent insuffisants, compte tenu des besoins, de l’évolution des populations et de la prise en charge des pathologies. Cela entraîne des fermetures de services ou de lits. Les agents, eux, sont toujours confrontés à des mutualisations-bouche-trous, à des conditions de travail qui s’aggravent, et à des salaires qui stagnent.

Aujourd’hui, les promesses ministérielles sont prises avec méfiance. Face aux stigmatisations et aux menaces dont ils font l’objet dans le cadre de l’actuelle crise sanitaire, les salariés des hôpitaux ont toutes les raisons de montrer leur détermination à ne pas se laisser faire.

                                                               M. T. (Lutte ouvrière n°2768)

 

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         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 

 

 

Nos prochains rendez-vous :

Le 11, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands. (Toujours pas d’information officielle)

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Manifestations contre le passe sanitaire : une réussite qui ne se dément pas…

 

Un mépris et des méthodes autoritaires qui ne passent plus

Les manifestations d’hier ont réuni un nombre important de manifestants, mais inférieur à ceux de la semaine précédente… selon le gouvernement. Elles présentent toujours un caractère très hétérogène exprimant des revendications très différentes (même si le refus du passe sanitaire fait l'unanimité), pour certaines aux antipodes des intérêts et de la conscience du monde du travail.

         Mais, après ces manifestations, nous ne pouvons que répéter ce que Lutte ouvrière écrivait en début de semaine dans l’Éditorial de nos bulletins d’entreprise : « Une grande partie de ceux qui ont à nouveau manifesté samedi dernier ont voulu montrer que ce mépris et ces méthodes autoritaires ne passaient plus ! Il faut continuer à s’opposer à la loi sanitaire du gouvernement en refusant de tomber dans le piège de la division entre vaccinés et non vaccinés. Mais sans tomber dans un autre piège qui consisterait à dénoncer Macron sans s’attaquer à la classe sociale qu’il représente, celle des capitalistes, qui durant la pandémie ne se préoccupe que de ses profits. C’est pour pouvoir continuer de lui verser des centaines de milliards d’aides de toute sorte que le gouvernement actuel, comme ses prédécesseurs, sacrifie les hôpitaux, les Ehpad, l’éducation…

Les travailleurs ne pourront pas préserver leurs droits et leurs conditions de vie sans s’attaquer à la domination sur l’économie de la classe capitaliste, totalement irresponsable et parasite. Les travailleurs font tourner cette société, ils sont les mieux à même de la diriger dans l’intérêt du plus grand nombre. En se battant pour leurs intérêts, les travailleurs défendent aussi l’intérêt général et l’avenir de la société. »

samedi 21 août 2021

Manifestations contre le passe sanitaire : le mouvement continue. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Manifestations contre le passe sanitaire : le mouvement continue

18 Août 2021

En plein cœur de l’été, les manifestations contre le passe sanitaire et la politique gouvernementale se poursuivent. Pour le cinquième samedi consécutif, près de 215 000 personnes ont participé à plus de 200 défilés et rassemblements organisés dans le pays.


 

Bien que la loi ne sanctionne plus l’absence de passe sanitaire par le licenciement, de nombreux patrons menacent des travailleurs de les priver d’emploi, y compris dans des secteurs non concernés par l’obligation vaccinale. De nombreux intérimaires sont soumis au chantage des agences d’intérim.

Le contrôle des passes sanitaires à l’entrée des hôpitaux aboutit à un tri des visiteurs et même des patients. Autant de situations révoltantes qui alimentent à juste titre l’hostilité envers le gouvernement.

La contestation exprime aussi un manque de confiance dans les vaccins contre le Covid et dans l’industrie pharmaceutique. Ni le gouvernement ni les capitalistes du médicament ne sont légitimes pour y répondre. Eux qui acceptent de cacher les prix des vaccins et les contrats passés. Eux aussi qui refusent de rendre les brevets publics pour permettre la vaccination dans les pays pauvres.

Ils sont responsables du manque de moyens pour faire face à l’épidémie. Alors, il n’est pas question d’accepter leurs leçons de morale et ce coup politique de Macron. Il vise à reporter la responsabilité sur les travailleurs qui ont fait face depuis le début de l’épidémie… quand le gouvernement multipliait les mensonges.

Les manifestations expriment aussi la colère contre la prétention des gouvernants à dicter les moindres aspects de la vie des travailleurs. Cet autoritarisme renforce une dictature patronale qui rend chaque année la vie plus difficile. Les horaires de plus en plus variables, la hausse des cadences qui se combine souvent avec le chômage partiel et les salaires diminués limitent les loisirs et compliquent la vie de famille aussi sûrement que le passe sanitaire.

Ceux qui continuent à protester contre le renforcement de la dictature patronale ont mille fois raison.

                                          Sacha Kami (Lutte ouvrière n°2768)

 

 

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Nos prochains rendez-vous :

Le 11, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands. (Toujours pas d’information officielle)

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

mercredi 18 août 2021

Argenteuil, passe sanitaire, une manifestation de mécontentement qui mérite la solidarité de tous les travailleurs

 

Bravo ! Pas question de mettre les travailleurs au passe !

Un rassemblement a mobilisé une partie des soignants de la clinique d’Orgemont, rue d’Orgemont à Argenteuil. Il s’agissait pour eux de dénoncer le passe sanitaire et tout ce qu’il signifie.

Comme nous l’écrivions hier dans l’éditorial commun à tous les bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de la semaine : « … les soignants des hôpitaux de tout le pays se sont retrouvés à devoir lutter contre l’épidémie sans moyens, sans masques, sans surblouses... Et le gouvernement ose aujourd’hui menacer ceux qui ne seraient pas vaccinés de les suspendre, voire de les licencier !... » et aussi : « …Une grande partie de ceux qui ont à nouveau manifesté samedi dernier ont voulu montrer que ce mépris et ces méthodes autoritaires ne passaient plus ! Il faut continuer à s’opposer à la loi sanitaire du gouvernement en refusant de tomber dans le piège de la division entre vaccinés et non vaccinés. Mais sans tomber dans un autre piège qui consisterait à dénoncer Macron sans s’attaquer à la classe sociale qu’il représente, celle des capitalistes, qui durant la pandémie ne se préoccupe que de ses profits. »

         Que ces soignants d’Argenteuil partagent tout ou partie de cela, nous sommes solidaires dans tous les cas de leur initiative.DM