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lundi 17 janvier 2022

Personnes âgées non vaccinées : la conséquence de l’isolement sociétal et du désintérêt gouvernemental

 

Vaccination : le gouvernement déplore… sa propre politique

 

 


Le gouvernement déplore que trop de seniors de plus de 80 ans ne sont pas encore vaccinés. Ils seraient 500 000.

Mais qui n’a embauché personne pour aller à la rencontre de ces personnes les plus vulnérables et souvent isolées ? Le gouvernement, qui s’est contenté, fin octobre, de mettre en place un numéro vert pour prendre un rendez-vous.

C’est sûr, un numéro vert, ce n’est pas cher.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui lundi 17 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 19 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

En venparticulier, les émissions sur LCP pour l’une, et sur France Inter-France Info, respectivement de vendredi et d’hier dimanche

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2789, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

vendredi 14 janvier 2022

Grossièreté présidentielle : insulter pour diviser. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine, en vente lors de nos permanences et chez au moins deux commerces de journaux de la Ville

 

Grossièreté présidentielle : insulter pour diviser

12 Janvier 2022

La sortie de Macron déclarant le 5 janvier avoir « très envie d’emmerder les non-vaccinés » était tout sauf spontanée. Il l’a d’ailleurs revendiquée à plusieurs reprises depuis lors.

 


Le samedi suivant l’interview, le 8 janvier, il y avait plus de cent mille manifestants mobilisés contre le passe sanitaire et les injures présidentielles, soit quatre fois plus que lors de la précédente journée de manifestation. C’était prévisible et probablement prévu par l’Élysée, le choix du vocabulaire lui-même visant à faire du bruit et même à faire réagir les opposants. Lorsque le président des riches veut faire peuple, voire sincère, il se fait grossier, peut-être sur suggestion de conseillers qui coûtent un « pognon de dingue ». Cela en dit long sur le mépris avec lequel il considère le peuple en question.

Au-delà de la volonté d’être sans cesse sur le devant de la scène et de s’autoféliciter de son action, Macron cherche systématiquement à diviser. Après ou en même temps que les oppositions travailleur-chômeur, retraité-actif, public-privé, jeune-vieux, français-immigré, c’est l’opposition entre vaccinés et non-vaccinés que le pouvoir veut creuser.

En faisant porter la responsabilité de l’épidémie, et de son nouveau développement, sur les cinq millions de non-vaccinés, il veut tenter d’échapper à ses propres responsabilités. L’État n’a rien fait, au contraire, pour mettre les services de santé en état de combattre. Il a laissé, conjointement avec les gouvernements des autres grandes puissances, les trusts pharmaceutiques gérer la crise en fonction de leurs seuls intérêts. Avare de ses moyens, l’administration s’est bornée depuis deux ans à abreuver la population d’ordres et de contre-ordres, de menaces et de paperasses. Mais, pas plus dans les entreprises que dans les écoles et les municipalités, on n’a donné aux premiers intéressés la possibilité de s’organiser eux-mêmes et de résoudre les problèmes concrets.

Bien sûr, il est souhaitable d’élargir le plus possible la vaccination, quoique le déroulement de l’épidémie montre qu’elle ne résout pas tout. Le fait que la moitié de la population mondiale n’y a pas accès permet l’apparition incessante de variants. Elle ne remplace pas non plus les services hospitaliers insuffisants. Quant à convaincre les personnes réticentes de se faire vacciner, les pressions et les insultes dignes d’un adjudant ne remplacent pas l’encadrement médical, l’action sanitaire et la proximité avec la population. Des millions de personnes n’ont accepté le vaccin que par lassitude et des millions d’autres en sont écartées par ignorance, ou tout simplement parce qu’elles vivent en dehors, dans la grande pauvreté, l’isolement, la marginalité. La déclaration présidentielle n’amènera pas un seul de ceux-là à aller se faire vacciner. Ce n’était d’ailleurs pas son but.

La provocation de Macron est aussi une opération politique. Accusant les non-vaccinés, il oblige ses concurrents des partis de gouvernement à se ranger derrière lui en approuvant la nouvelle mouture du passe sanitaire. Il compte que l’épidémie ira en s’atténuant et qu’il pourra, contre toute vérité, se présenter à l’élection comme celui qui a su gérer la crise. Rejetant avec mépris une partie de la population dans les ténèbres réactionnaires, étalant sa morgue d’homme bien né et bien éduqué, Macron pose facilement au défenseur de la science, de la médecine et du progrès. Il n’est que le défenseur de l’ordre social en général et des intérêts de sa coterie politique en particulier.

                                                            Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2789)

jeudi 13 janvier 2022

Vague Omicron : faillite gouvernementale. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 Vague Omicron : faillite gouvernementale

12 Janvier 2022

Arrivée en décembre au Danemark, au Royaume-Uni et en Allemagne, la vague Omicron n’a pas pris les autorités françaises au dépourvu. Le gouvernement a choisi de la laisser se répandre, en se fixant comme unique objectif d’assurer au patronat la continuité de ses activités.

Dès le 23 décembre, le Conseil scientifique annonçait une explosion brutale risquant de désorganiser des services essentiels. La campagne de rappel n’en étant qu’à ses débuts, la protection vaccinale était toute relative, d’autant que le vaccin n’est pas très efficace pour empêcher la contagion.

Le gouvernement a néanmoins fait le choix de laisser filer l’épidémie, en se préoccupant uniquement de comment maintenir l’activité des entreprises dans un contexte de hausse brutale du nombre de malades. La durée de l’isolement a diminué pendant que le nombre de cas augmentait, et la recherche des cas contacts a été réduite à sa plus simple expression. Pour camoufler ce choix politique, Macron s’est lancé dans une surenchère grossière contre les non-vaccinés.

La population paie aujourd’hui les conséquences de cette politique du gouvernement. Omicron contribue à saturer des hôpitaux déjà exsangues, à un moment où le variant Delta est loin d’avoir disparu. Le Covid fait d’ailleurs toujours 1300 morts à l’hôpital chaque semaine.

Les parents sont livrés à eux-mêmes pour trouver après le travail une pharmacie où faire tester leurs enfants et obtenir des autotests. Il n’est plus rare de devoir attendre plusieurs heures devant les pharmacies. Et ce n’est pas le plan de renfort annoncé le dimanche 9 janvier qui y a changé quoi que ce soit, avec la proposition d’ouvrir des sites de test à côté des centres de vaccination pour « mutualiser les personnels », c’est-à-dire charger les soignants qui vaccinent de s’occuper également des tests antigéniques ! Quant aux tests PCR, c’est déjà de l’histoire ancienne tant les laboratoires et les structures qui les pratiquent sont débordés.

Pour réduire au minimum l’impact des cas contacts sur l’activité économique, c’est-à-dire sur les profits du patronat, le gouvernement a réduit les durées d’isolement et déchargé les entreprises du traçage des cas. Confié à l’Assurance maladie, celui-ci se réduit à des envois de SMS, fournissant un prétexte de plus aux patrons pour refuser le statut de cas contact tant que le fameux message n’a pas été reçu.

Même la plateforme sur laquelle sont déclarés les résultats, déjà débordée à Noël, est en état de saturation chronique, contraignant les pharmacies à appeler directement les patients positifs et leurs travailleurs à rester après la fermeture pour saisir les résultats sur la plateforme. Les employés s’épuisent à leur tour, tandis que certains dans les pharmacies et les laboratoires peuvent faire leur beurre en soutirant à la Sécurité sociale 25 euros pour chaque test antigénique et au client près de 6 euros par autotest vendu.

Depuis deux ans, chaque vague épidémique révèle la faillite de l’organisation capitaliste de la société, même dans les pays les plus riches de la planète.

                                                                Sacha Kami (Lutte ouvrière n°2789)


 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui jeudi 13 janvier, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

-vendredi 14 janvier, de  10 h. 45 à 11 h.15 devant l’Intermarché du centre ;

-de 15 h.45 à 16 h.45, marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 15 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi marché de la Colonie ;

Et de 17 h. à 18. Devant Auchan, au Val-Sud ;

-dimanche 16 janvier, de 11 heures à midi, marché Héloïse ;

-lundi 17 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 19 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.