Vague
Omicron : faillite gouvernementale
12 Janvier 2022
Arrivée en décembre au Danemark,
au Royaume-Uni et en Allemagne, la vague Omicron n’a pas pris les autorités
françaises au dépourvu. Le gouvernement a choisi de la laisser se répandre, en
se fixant comme unique objectif d’assurer au patronat la continuité de ses
activités.
Dès le 23 décembre, le Conseil
scientifique annonçait une explosion brutale risquant de désorganiser des
services essentiels. La campagne de rappel n’en étant qu’à ses débuts, la
protection vaccinale était toute relative, d’autant que le vaccin n’est pas
très efficace pour empêcher la contagion.
Le gouvernement a néanmoins fait
le choix de laisser filer l’épidémie, en se préoccupant uniquement de comment
maintenir l’activité des entreprises dans un contexte de hausse brutale du
nombre de malades. La durée de l’isolement a diminué pendant que le nombre de
cas augmentait, et la recherche des cas contacts a été réduite à sa plus simple
expression. Pour camoufler ce choix politique, Macron s’est lancé dans une
surenchère grossière contre les non-vaccinés.
La population paie aujourd’hui
les conséquences de cette politique du gouvernement. Omicron contribue à
saturer des hôpitaux déjà exsangues, à un moment où le variant Delta est loin
d’avoir disparu. Le Covid fait d’ailleurs toujours 1300 morts à l’hôpital
chaque semaine.
Les parents sont livrés à
eux-mêmes pour trouver après le travail une pharmacie où faire tester leurs
enfants et obtenir des autotests. Il n’est plus rare de devoir attendre
plusieurs heures devant les pharmacies. Et ce n’est pas le plan de renfort
annoncé le dimanche 9 janvier qui y a changé quoi que ce soit, avec la
proposition d’ouvrir des sites de test à côté des centres de vaccination pour
« mutualiser les personnels », c’est-à-dire charger les soignants qui
vaccinent de s’occuper également des tests antigéniques ! Quant aux tests
PCR, c’est déjà de l’histoire ancienne tant les laboratoires et les structures
qui les pratiquent sont débordés.
Pour réduire au minimum l’impact
des cas contacts sur l’activité économique, c’est-à-dire sur les profits du
patronat, le gouvernement a réduit les durées d’isolement et déchargé les
entreprises du traçage des cas. Confié à l’Assurance maladie, celui-ci se
réduit à des envois de SMS, fournissant un prétexte de plus aux patrons pour
refuser le statut de cas contact tant que le fameux message n’a pas été reçu.
Même la plateforme sur laquelle
sont déclarés les résultats, déjà débordée à Noël, est en état de saturation
chronique, contraignant les pharmacies à appeler directement les patients
positifs et leurs travailleurs à rester après la fermeture pour saisir les
résultats sur la plateforme. Les employés s’épuisent à leur tour, tandis que
certains dans les pharmacies et les laboratoires peuvent faire leur beurre en
soutirant à la Sécurité sociale 25 euros pour chaque test antigénique et au
client près de 6 euros par autotest vendu.
Depuis deux ans, chaque vague
épidémique révèle la faillite de l’organisation capitaliste de la société, même
dans les pays les plus riches de la planète.
Sacha Kami (Lutte ouvrière n°2789)
Les
prochaines permanences
-aujourd’hui
jeudi 13 janvier, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial
de l’esplanade de la Commune de Paris ;
-vendredi
14 janvier, de 10 h. 45 à 11 h.15 devant
l’Intermarché du centre ;
-de 15
h.45 à 16 h.45, marché du Val-Nord ;
-de 17
h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;
-samedi
15 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;
-de 11
heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;
-de 11 h.
à midi marché de la Colonie ;
Et de 17
h. à 18. Devant Auchan, au Val-Sud ;
-dimanche
16 janvier, de 11 heures à midi, marché Héloïse ;
-lundi 17
janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;
-mercredi
19 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.
Nathalie Arthaud dans les médias :
Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org
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(2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des
permanences et :
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Samedi 12 février
Meeting avec Nathalie ARTHAUD
Paris
(Paris)
À 15h00
Salle de la Mutualité,
24 rue Saint Victor, Paris 5e
Entrée libre
La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022
Les habitués de
la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire
lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare
de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est
pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser
pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche
29 mai 2022. Des dates à retenir !
Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages
voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première
page sur « articles plus anciens). DM.