Affichage des articles dont le libellé est confinement 2. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est confinement 2. Afficher tous les articles

dimanche 22 novembre 2020

Bonnes lectures du Confinement 2. Chronique des pauvres amants, de Vasco Pratolini, Albin Michel

  


Il faut aller défricher dans les vieux livres, un peu oubliés mais qui méritent d’être sortis de l’armoire et lus. Comme cette « Chronique des pauvres amants » écrit par Vasco Pratolini dans les années 1950 sur un bout de sa ville, Florence.

         Quand ils sont bien faits, les livres sur le voisinage sont importants, car celui-ci est au cœur de la vie sociale, en particulier des plus modestes qui, hier comme aujourd’hui, vivent souvent dans une proximité dont on n’échappe pas, pour le pire mais aussi pour le meilleur.

         Et le pire est fort lorsque le pays d’Italie est aux mains des Chemises noires qui au mi-temps des années 1920 installent leur pouvoir. Gare à ceux qui ne l’acceptent pas, dans le face à face avec d’autres au sein même du quartier qui les servent.

         Et le meilleur, c’est la solidarité et la conscience, dans ce quartier, dans cette rue, d’appartenir à une sorte de famille élargie qui aide dans les temps troubles, malgré les divisions, les vieilles histoires, et les trahisons.

         Passionnant et qui sonne très juste. DM

 

         À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’échappe pas au confinement (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.

         À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :

0139619395

samedi 21 novembre 2020

Bonnes lectures du confinement 2. Vingtième-et-unième jour. Artana ! Artana ! Didier Daeninckx, Folio

 


Comme je n’ai guère à ajouter à cette critique de Babélio, je la livre telle qu’elle. Une petite remarque cependant, à propos des « territoires perdus de la République ». Il faudrait ajouter « bourgeoise », de la république à l’unique service de la bourgeoisie. Bref, la république bourgeoise ». DM

« Erik Ketezer est vétérinaire en Normandie, mais il a passé sa jeunesse à Courvilliers, un ancien fief communiste de la périphérie parisienne. De retour dans sa cité natale pour enquêter sur le décès du frère d’une de ses amies, il découvre l’état de déliquescence de la ville. L’économie est dominée par le trafic de drogue, qui s’organise au sein même de l’équipe municipale : on a découvert des centaines de kilos de cannabis dans le centre technique de la mairie, dirigé par un délinquant notoire. Une impunité inexplicable règne, couvrant les actes de népotisme, les faux emplois, les pots-de-vin, les abus de biens sociaux en tout genre. Pendant ce temps, la ville part à vau-l’eau, les équipements municipaux sont détériorés, les ascenseurs ne fonctionnent pas plus que le ramassage des poubelles, les rats pullulent, le maire a été élu grâce au travail efficace des dealers et des islamistes qui ont labouré le terrain en distribuant menaces et récompenses…

Ce nouveau roman de Didier Daeninckx est mené tambour battant. Son écriture efficace, directe, est mise au service d’un tableau accablant des territoires oubliés de la République. »

 

         À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’échappe pas au confinement (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.

         À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :

0139619395

vendredi 20 novembre 2020

Bonnes lectures du Confinement 2. Vingtième jour. Shim Chong, fille vendue, de Hwang Sok-Yong, chez l’éditeur Zulma

 

 

« Nous sommes à la fin du XIXème siècle. En ces temps de disette et de corruption, la traite des enfants est un commerce qui alimente un immense trafic mafieux dans toute l'Asie du sud-est. Shim Chong n'échappe pas à la règle: vendue adolescente, elle va connaître tous les aléas d'un négoce sexuel florissant, des rives du fleuve Jaune aux ports de Shanghai, Taiwan puis Singapour, de la prostitution la plus sordide à la haute courtisanerie des geishas. »

« Le parcours initiatique de la jeune Shim Chong s'inscrit de façon magistrale dans une impressionnante saga de la prostitution et des métiers de la séduction à une période charnière où l'Asie, sur fond de guerre de l'opium et de trafic d'armes, s'ouvre aux impérialismes occidentaux ». Babelio

         Certes c’est tout cela, dans une tranche d’histoire et un espace particulier. Mais c’est bien plus. Ce qui fait la qualité du roman au-delà des qualités d’écriture de l’auteure, c’est la dignité qui transparaît dans l’héroïne, celle d’une femme que les aléas effroyable de sa vie ne vont pas briser. DM

         À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’échappe pas au confinement (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.

         À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :

0139619395

jeudi 19 novembre 2020

Violences contre les femmes : la crise aggrave les tares de cette société

 

Un monde encore plus dur pour les femmes

 


Le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’il avait recensé 142 310 victimes de violences conjugales, d’agressions sexuelles ou de viols en 2019, des femmes dans l’immense majorité des cas. Ce chiffre, sans doute très en deçà de la réalité, est de nouveau en augmentation de 16 % par rapport à l’année précédente, de même que le nombre de féminicides. Et avec le confinement, ses huis-clos, les difficultés supplémentaires dans les familles et la dépendance financière des femmes, cela s’empire.

Le monde d'après est de plus en plus dur. Encore plus dur pour les femmes.

 

Argenteuil, malgré le Covid, la Maison des Femmes vit

La Maison des Femmes d’Argenteuil reste ouverte pour accueillir et suivre les femmes victimes de violences. Elle est fermée le mercredi. Le maintien de cet accueil indispensable aux femmes victimes pendant ce deuxième confinement est vraiment une très bonne chose. Les femmes qui souhaitent la rejoindre peuvent sortir sans attestation pour y venir.

Les permanences juridiques et psychologiques avec le CIDFF continuent. Bravo aux agentes, la travailleuse sociale et l’agente d’accueil et d’orientation, qui font un excellent travail d’accompagnement et de suivi. DM

 

Numéros suivants d’aide et d’écoute :

17 services de police

116006 le numéro national d’aides aux victimes

3919 pour les violences conjugales

0800 05 95 95 Collectif féministe contre le viol

119 pour l’enfance en danger

3977 pour une personne vulnérable ou âgée

Bonnes lectures du Confinement 2. Dix-neuvième jour. « Les nuits d’été » de Thomas Flahaut, aux éditions de l’Olivier


 

C’est étonnant que plusieurs romans qui m’aient bien plu ces derniers temps concernent l’Est du pays, une région, c’est vrai, particulièrement touché depuis un demi-siècle par la Crise que le monde ouvrier a chèrement payée. Parmi ces romans, je rappelle l’excellentissime livre de Nicola Mathieu, « Leurs enfants après eux ».

         Dans cette veine, il y a aussi le roman de Thomas Flahaut, aux éditions de l’Olivier, « Les nuits d’été ».

         Cette fois, ce texte évoque la difficile des frontaliers, ces migrants « français » qui en l’occurrence vont ici travailler en Suisse.

         Là encore une belle histoire où il est question du travail, d’une usine qui ferme, de générations qui ne vivent pas la même chose, et de jeunes qui se cherchent dans un contexte difficile, dans des espérances diverses, avec le décor prégnant de cette crise dont je parlais.

 

         À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’échappe pas au confinement (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.

         À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :

0139619395